10 mai 2010

Compte rendu un peu en retard 4


02/05/2010
ASSR B 8-1 A.E.P Ecly B
Compte rendu un peu spécial aujourd’hui (celui contre Blanzy le sera aussi) puisque je reviens à une formule plus classique adoptée en début de saison. En effet, manquant de temps, de motivation et d’inspiration je n’ai pas souhaité m’épancher dans des diatribes de trente-six kilomètres que seuls les plus entraînés arrivent à finir.
La simple description des buts de ce match agrémentée de quelques actions plus ou moins notables me semble suffisante, tant la partie aura été à sens unique et que j’ai surtout pas envie de me faire chier. Cette semaine c’est comme ça, fallait me trouver une masseuse, pis c’est tout !
Il est 14h15 quand votre serviteur se présente aux portes du stade Jean Chatelin. Très légèrement en retard d’une demi-heure (retard à peine remarqué soit dit en passant), le gardien du temple peut apercevoir 7 eclysiens qui attendent du renfort à la buvette. Les verts sont eux déjà au vestiaire et ne savent pas si ça va se jouer, les échos en provenance du camp d’en face laissant entrevoir l’éventualité d’un forfait.
Pas de surprise dans la compo d’équipe, si ce n’est le banc version « deluxe » avec la présence au coup d’envoi de Chachos, Kévin Sohet et Florent.
Sortie de vestiaire et début d’échauffement. Les abeilles d’Ecly ont retrouvé deux joueurs et partent chercher la licence d’un troisième. Gayz passe en coup de vent montrer son nouveau caleçon. Le match aura finalement bien lieu, mais à 11 contre 10. Et à 15h15. Ce sera Denis l’arbitre.
Les locaux remportent le toss et décident d’attaquer côté école maternelle en première mi-temps pour faire plaisir à Roma, qui préfère se faire huer par le « kop buvette » plutôt en seconde période qu’en première.
Coup d’envoi donné par les jaunes.
12e : déboulé de Bart qui transperce la défense et s’infiltre dans le côté droit de la surface. Il lève la tête et sert Roma, absolument tout seul au deuxième poteau, qui ne se fait pas prier pour ouvrir le score du plat du pied. 1-0.
22e : corner pour l’ASSR. Il est tiré de la gauche et atterrit sur Roma (encore lui) qui au prix d’une pirouette (après la « tête poisson volant » voici la reprise de volée « rock acrobatique », quelle inventivité ce garçon !) parvient à frapper le ballon. Contrée par un défenseur, la balle roule sur la ligne de but avant d’y être poussée par un autre jaune qui se trompe quelque peu de sens pour dégager. CSC. 2-0.
28e : lancé dans la profondeur, Roma, décidément intenable, se présente seul face au gardien venu à sa rencontre. A la fois surpris et reconnaissant d’un tel accueil, monsieur le vice-président plagie Mevlut Erding qu’il a vu au Stade de France la veille et transmet sans concession la gonfle au portier adverse d’une frappe miteuse du gauche.
37e : malheureux sur une ou deux tentatives précédentes, Kévin C. est de nouveau en bonne position à l’entrée de la surface plein axe. Il se stoppe, prend le temps d’armer sa frappe tout en esquivant son défenseur, et adresse un tir à ras-de-terre écrasé qui est loin du niveau de ses meilleures productions. Cela surprend quand même le gardien qui s’incline une troisième fois, et permet surtout à Bouba d’enfin débloquer son compteur buts cette saison. 3-0.
44e : Roma, tout émoustillé par la photo de Miroslav Brankelic qu’il a placée dans son short (voir cr précédent), sent des fourmis dans ses jambes et se paie lui aussi le luxe d’une chevauchée fantastique (enfin imaginez plutôt un hippopotame parkinsonien qui charge) sur le côté gauche. Altruiste et se souvenant que c’est Bart qui lui offre l’ouverture du score, le 9 vert souhaite rendre la pareille à son coéquipier et lui donne la baballe dans presque les mêmes conditions. Ledit coéquipier confond vitesse et précipitation, trébuche à moitié, s’empierge dans le ballon, et ça fait six mètres.
Mi-temps : on s’informe du résultat de la première, on s’allonge, on profite du soleil et on se désaltère. Dédé veut du jeu, des buts, et qu’on respecte l’adversaire. Il en profite également pour chaleureusement féliciter Kévin C. Les trois hommes du banc se préparent à faire leur apparition sur le terrain.
Aucune stripteaseuse en rut n’envahit la pelouse. C’est bien dommage. C’est tout on se finira à la main.
Coup d’envoi ASSR pour la reprise du match.
47e : corner sur la gauche, tiré par Kévin S. Avant de s’élancer il appelle Kévin C., qu’il a repéré comme étant esseulé au sein de la ruche eclysienne. Trois secondes plus tard, la tête piquée du mastodonte de l’attaque sault-lès-rethéloise fait mouche. Doublé.  Il ne fait pas les choses à moitié. 4-0.
52e : Bonne frappe de Chachos bien repoussée par le gardien.
58e : Mazeratti joue à « vis ma vie » avec son attaquant et décide de tenter une roulette à l’envers pour le passer alors qu’il se situe à 20 mètres de ses cages. Ca se termine en touche pour les jaunes. Elle est jouée longue et atterrit à l’entrée de la surface, entre trois sault-lès-rethélois et un éclysien. Forcément, c’est le visiteur qui reprend le ballon de volée. Masqué par ses trois défenseurs Snake réagit un temps trop tard (et ne pousse pas assez sur les jambes) et ne peut qu’effleurer la gonfle accessoirement placée pas loin du potal. Réduction du score du numéro 8 d’en face. 4-1.
63e : Chachos refait une tentative mais le dernier rempart adverse est bien présent.
65e : après un petit festival dans la surface, Kévin Sohet frappe une fois à droite. Contré. Une deuxième fois plus vers le centre. Re contré. Enfin à gauche pour l’ultime tentative. Bingo, ras du poteau ! 5-1.
69e : Chachos n’abdique pas ! Le n°1 des jaunes repousse le ballon en faisant le poirier…
70e : le numéro 10 visiteur sort du terrain, épuisé. Ecly va finir à 9.
72e : Florent se dit qu’il a ptet encore un coup à jouer au classement des buteurs alors qu’il assiste impuissant à un énième loupé de son compère Aurél dans ce match. Il prend alors la balle, déborde tout seul comme un grand par la gauche, rentre dans la surface et s’en va glisser le cuir d’un plat du pied gauche entre le goal et son poteau droit. 6-1.
75e : Chachos fulmine, dans un rictus de rage, les yeux injectés de sang, il envoie une nouvelle mine en direction de la cage adverse. Les yeux bandés et une main dans le dos, le gardien parvient encore une fois à détourner en corner…
77e : Kévin Sohet hérite de la balle dans la surface. Sa frappe placée ne laisse aucune chance au portier. C’est là aussi le doublé. 7-1.
81e : Chachos persiste et signe. Alors qu’il arme sa frappe en faisant résonner un rire démoniaque, alors que le ciel s’est paré d’éclairs noirs, que les nuages sont rouges et crachent de la cendre, que la terre tremble et s’est fissurée déversant des litres de lave en fusion, tout le monde fuit pour échapper l’allégorie du macabre sous sa forme la plus sinistre1. Maya l’abeille est la seule à se dresser face à Lucifer, ultime rempart face à la fureur du Styx et les hordes funestes de succubes qui jalonnent son cours démoniaque2.
Bon de l’autre côté y a aussi Snake qui prend des notes parce qu’il se dit que ça fera un super truc à raconter sur le blog, 100% véridique même qu’en plus y a plein de témoins nan mais hé ho ! Pis il sent que y a moyen de se taper une bonne barre encore…
Effectivement, au son du fracas des grelots de l’apocalypse percutant les immenses mamelles laitières de notre mère nouricière, il Niño de la Tortuga de l’Apocalypso enfante le tonnerre de la main de Persée et envoie un bon gros tartare maison sauce cacahuète juste under the barre !
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Ca part fort, ça part vite, ça part bien mais Maya l’abeille se prend pour Higuita et enchaîne un double core side front flick flack - qui ne sert foutrement à absolument rien mais je tenais à le mentionner, pour la beauté du geste – avant de simplement tendre le bras et de stopper cette lame céleste pourfendeuses des filets rétenteurs de vie et de liberté… d’une main !
Fin de cet épisode lyrique, sous vos applaudissements ! ;)
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85e : Florent nous réédite la même qu’à la 72e, sauf que cette fois ci il prend sa chance de l’extérieur de la surface. Sa frappe enroulée du droit est un bijou qui termine sa course dans la lucarne. Et un autre doublé pour la route. Trois pour le prix d’un ! 8-1.
Fin du match.
Bilan : 8 c’est le chiffre du jour ! Pour le nombre de buts mais également de victoires. Pas grand-chose d’autre à noter si ce n’est que les verts ne se désunissent pas et font le boulot plutôt proprement. Affrontant un à un les obstacles se dressant devant eux (bon faut quand même reconnaître qu’aujourd’hui c’était pas mythologique non plus en face).
Prochain rendez-vous sur la pelouse de Blanzy. Je crois que tout est dit.
Boucle d’or et les trois ours  :
Snake n’a pas été franchement étincelant aujourd’hui et c’est une prestation qui risque de décevoir ses fans à quelques jours seulement de l’annonce de la fameuse liste des 23 de Raymond. 96e au dernier pointage, il ne désespère pas de créer la surprise. Son match ? Un but encaissé sur la seule frappe cadrée de l’adversaire et un bon ratio de relances foireuses au pied (2/4). Un match plein quoi, dans la tradition.
Derrière ce fut plutôt propre, comme attendu face à un adversaire de ce calibre même si un excès de confiance notoire peut venir assombrir le tableau. N’est-ce pas monsieur Mazeratti ?
Le milieu a fait le job et notamment Bart, qui grâce à sa percée initiale nous a débloqué le match… avant de faire l’écolière au moment de vérité. Rémi ne marque plus en ce moment mais trouve quand même un moyen d’avoir un impact sur le match (surtout au début, après faut reconnaitre que ça s’étiole un peu… entrainement garçon…). Babasse est toujours aussi frileux face au but et Damien a accompli son petit parcours de randonnée comme à l’accoutumée.
Devant c’est encourageant pour Roma qui marque et est à l’origine de deux autres buts qui auraient dû être trois mais un moustique est passé par là. Par contre c’est la consécration pour Kévin Charlier qui score enfin cette saison ! Si sa première réalisation montre mal l’étendue de son potentiel, il faut reconnaitre que son coup de casque fouetté en seconde période était du plus bel effet et a donné un coup de boost nécessaire aux coups de butoir de ses équipiers sur la croupe de la défense de miel.
Les remplaçants ont apporté eux 4 buts (deux chacun, dont un somptueux pour Flo), soit la moitié du total. C’est clean c’est net c’est sans bavure et on en redemande.
Chachos ? De quoi Chachos ? Il a pas joué Chachos z’avez rêvé…

Les apiculteurs : Snake – Julio Mazeratti (capt’ain) Mimi Mamat – Babasse Damien Rémi Bart – Roma Kévin C.
Les goûteurs de miel : Kévin S. – Florent - Chachos
La parole est à maître Colargol : « Malgré la faible opposition en face on a continué à jouer. Certes on a eu une ptite période de creux. Mais on a vu des buts. Ca fait plaisir. »
Le classement « Winnie l’ourson » :
1) Chachos : 9
2) Florent (+2) : 8
3) Rémi, Kévin S. (+2) : 6
5) Roma (+1) : 5
6) Golleco, Loïc : 4
8) Kévin C. (+2) : 2
Le reste : Julio, Fafane, Mazeratti, Ludo, Collin’s, Bart, csc : 1
Le classement « Petit ours brun » :
1) Mimi : 1
Du côté de la première :
Une nouvelle victoire, la quatrième consécutive. Elle permet à nos compagnons d’entrainement (et de beuverie, et d’apéro, et de … non cela ne vous regarde pas) de monter seuls sur la troisième marche. Un large succès obtenu 5-0 sur la pelouse de Blagny-Carignan, dans une ambiance très cordiale contrairement à ce qui avait été annoncé. Un doublé de Juju sur deux missiles (l’un sol-sol, l’autre sol-air) accompagné de réalisations de Babass, Ponpons (de la tête svp) et Cyril (après un grand pont dans la surface) permettent à l’équipe fanion d’envisager sereinement la réception de Bogny F.C 2, et de regarder un peu plus devant que derrière…
Si tu t’avances, mais que je recule…
1 Oui. C’est de la bonne.
2
Sans dec, je peux viser le Pullitzer là non ?
3 Puisque je vous dis que c’est de la bonne !
4 Vraiment très très bonne ;)

6 mai 2010

Coupez !

Hier soir a eu lieu le huitième de finale opposant l'AS Sault-lès-Rethel B à l'AS Lumes B, en coupe Robert Bonefille.

Les verts étaient assurément très motivés de continuer sur leur dynamique de victoires de l'année 2010. Malheureusement, sans leur mentor et guide spirituel retenu à Paris pour obligations professionnelles, n'ont pas su aller chercher le supplément d'âme nécessaire pour ramener la qualif.

En effet, privés du gardien dont David James himself dit de lui "he is my master, he is inspiring me a lot", les verts se sont tout d'abord noyés dedans : buvant la tasse rapidement en étant mené 2-0, les locaux ont réduit l'écart avant la pause par 'il canonieri' Chachos. 2-1 à la mi-temps donc. Et en seconde période, l'avant-centre vedette des sault-lès-rethélois a remis ça en scorant son second but de la soirée. Arrachant ainsi l'égalisation et la prolong. 2-2.
Mais les verts évoluaient alors déjà à 10 depuis la 75e minute. Emporté par un trop plein d'allant et de fougue, Kévin Charlier était passé en mode "sécateur à chaussettes" sur un adversaire. Carton rouge pour Bouba le petit ourson et l'ASSR de terminer la rencontre en infériorité numérique.
Poussés par leur supporters ayant su apprécier avec modération les rafraîchissements proposés à la buvette, nos héros devait toutefois s'incliner une nouvelles fois, sur une action où Denis nous a apparemment sorti sa spéciale "je fais la toupie sur le ballon" et offert on a silver plate le troisième but aux visiteurs. Une seconde banderille quelques minutes plus tard a fini de doucher les dernières espoirs des locaux, surtout que ceux-ci venait juste de toucher du bois.
Un pénalty magnifiquement raté par 'il boufonieri' Chachos restait anecdotique, et il ne restait plus qu'à saluer et féliciter nos adversaires qui repartait avec la qualification.

Première défaite en 2010 donc. Bon, ben c'est pas très sérieux tout ça.
Gageons néanmoins que les rémouleurs de tongs de la rue des sports de Sault-lès-Rethel réagiront dès ce week-end et sauront maintenir la pression sur leurs devanciers en championnat, en attendant le choc face à Chaumont jeudi prochain à domicile.

Voilà, voilà,
Papa tenait quand même à adresser un petit message à ses joueurs qui l'adorent, histoire de conclure ce compte-rendu forcément incomplet (mais ça c'est pas de ma faute, enfin si un peu quand même) sur une note gaie et joyeuse : "talquez vos ptits culs, va y avoir de la fessée dimanche !".

Putain de bordel de merde,
Y a vraiment plus de jeunesse...

4 mai 2010

Compte rendu un peu en retard 2


25/04/2010 :
ASSR B 4-0 La Retourne
Après s’être fait retourner mi-novembre par les pensionnaires du stade municipal de Neuflize, nos verts les reçoivent pour la manche retour avec l’envie, comme l’a si bien écrit Dédé sur le tableau blanc du vestiaire, de « laver l’affront du match aller ». Y a pas à dire, ça fait quand même plus classe que « ils nous l’ont collé, on va leur coller ». C’est ptet pour ça que le coach est coach d’ailleurs. Allez savoir…
Bref, l’ASSR est motivée et compte bien ajouter une victoire de plus à sa série en cours de six consécutives. D’autres objectifs annexes sont fixés dans la causerie d’avant-match : faire tourner et ne pas prendre de but. Du classique en somme. La compo l’est un peu moins puisque Ludo doit suppléer Mimi pour cause de repas familial, que Couvin’s nous arrive de la première en raison d’un train à prendre et que Kévin Sohet se retrouve aux avant-postes, lui l’habitué de la terre du milieu. Kévin Charlier est au repos et Roma se voit prier d’officier au comptoir de la buvette où il pourra éventuellement améliorer ses stats au beer-pong…
Toute ressemblance au sein de ce compte-rendu avec des délires psychotropes connus est purement fortuite et ne relève pas de la responsabilité des auteurs. Enfin pas de tous. Oui on est beaucoup à la maison. Passez prendre l’apéro à l’occasion.
Les locaux remportent le toss et attaquent côté buvette, les oranges donnent le coup d’envoi sifflé par David, notre habituel juge de touche, quoique remplacé par Cacane ces derniers temps.
Les verts mettent le pied sur le ballon d’entrée de jeu et s’appliquent à faire tourner, essayant de passer un maximum sur les côtés, notamment le gauche. La paire Couvin’s-Julio combine bien et l’arrière-gauche de poche en vient presque à se retrouver plus souvent devant que son acolyte. Tout le monde prend plus ou moins sa chance. On savait le dernier rempart castellois performant, il le démontre une nouvelle fois en s’interposant devant les nombreuses tentatives du pack d’avant quand ce ne sont pas ces derniers qui dévissent complètement. Citons une frappe croisée de Chachos ou encore une tête de Rémi déviée sur la barre par le gardien.
Pendant ce temps là, Roma entame la réalisation d’une représentation miniature de Mateja Kezman à l’aide de capsules et de tessons de bouteilles...
Le temps s’écoule tranquillement, les verts ne parviennent pas à trouver la faille et sont forcément à la merci d’un malentendu même si les incursions de La Retourne aux abords de leur surface sont rares et inoffensives.
Il y a bien cette longue ouverture aérienne dans la surface que Snake capte de ses bras tendus sur lesquels le jeune n°11 des oranges décide de venir fracasser son nez alors que le gardien ne l’avait pas franchement vu débouler. Aïe ça pique ! Mais plus de peur que de mal pour le sympathique attaquant visiteur qui pourra reprendre normalement le cours du match.
On s’impatiente quelque peu, voire on se lasse, mais alors que les membres du kop entonnent un pot-pourri des plus grands succès de Patrick Juvet, la lumière finit par arriver…
27e : Snake sort hors de sa surface afin d’aller chercher une ouverture aérienne un peu longuette de l’adversaire. Le portier sault-lès-rethélois ne souhaite pas faire dans la finesse et tente un dégagement de la cuisse qui se transforme en contrôle à faire pâlir Zizou d’envie. Se sentant la flemme de dribbler l’intégralité de l’équipe d’en face pour aller scorer, il balourde devant et attend de voir ce qu’il se passe. Julio se positionne en réception et s’arrache pour garder la gonfle, entouré qu’il est de deux oranges. Il peut ouvrir sur Couvin’s qui déborde l’arrière-garde par la gauche et rentre dans la surface. Celui-ci va intelligemment provoquer le gardien avant de servir Chachos au centre, à la limite du hors-jeu. Le n°9 reprend comme il peut le ballon mais ne rate pas l’occasion de prendre seul la tête du classement des buteurs. 1-0.
Soulagement pour l’ASSR qui vient enfin d’ouvrir la marque. A la buvette Roma effectue un enchainement roulette-petit pont sur une canette de blanche avant de se faire tacler par le balai qui prend un carton jaune sur l’action.
Les locaux ne se relâchent pas, en tout cas pas tout de suite, et jouent pour en inscrire un deuxième. Mais le réalisme est en dérangement et impossible de joindre l’efficacité. A la réception d’un centre viendu du ponant, Chachos fait un petit numéro et va jusqu’au bout de lui-même pour transmettre d’une déviation le ballon sur la gauche à son pitaine qu’il avertit dans un râle (« Ouais Kév c’est pour toi ! Vas-y ! Va marquer ! Rahhhhhh »)  avant de tomber en syncope sur la pelouse, la bave au bord des lèvres. L’intéressé  arrive alors du côté opposé au départ du ballon (de la droite donc) et tapote sur l’épaule d’Aurél : « euh ouais nan mais moi j’suis là en fait ». Bon ok ça s’est ptet pas exactement passé comme ça, mais j’exagère à peine. De toute façon y a des témoins. La suite de l’action ? Bah c’est Julio qui a hérité du ballon il me semble. Et ensuite les corbeaux : six mètres.
Bref ça ne rentre pas et nos héros vont lever le pied dans les cinq dernières minutes, tandis que David lui y laisse sa cuisse mais finit courageusement la mi-temps. Les oranges reprennent la possession de balle mais ne sont pas plus dangereux pour autant, et sur un contre à la 43e Chachos effectue un déboulé dans la surface et sert idéalement Couvin’s, décidément bien offensif, au point de pénalty pour lui rendre la faveur. Le lutin reprend sans contrôle, en force et à ras de terre, et surtout tout droit. Du coup, au prix d’un arrêt réflexe du pied sur sa ligne, le portier visiteur maintient son équipe à flot.
David, sur une jambe, peut ensuite siffler la pause.
Ecart minimum entre les deux formations, mais aux points l’ASSR est nettement devant. Seulement il n’y a que le tableau d’affichage qui compte. Le coach encourage ses joueurs, leur dit qu’il faut continuer et que ça va finir par rentrer. Il demande à sa défense de ne pas encaisser de but avant de faire part de son scepticisme vis-à-vis des sorties de son gardien. Scepticisme vite balayé par l’assurance sans faille du numéro 1 se tenant droit et fier, une étrange aura de lumière blanche l’entourant alors qu’une main céleste semble être posée sur son épaule. Des éclairs zèbrent le ciel un court instant et le tonnerre rugit alors que « The chosen one » tend son index réprobateur vers Dédé et lui lance « Keepus cagounam est. Bibinum vat fer foutrum merdicus couillonum ». Devant une intervention aussi spectaculaire que divine, Dédé se dit qu’il va ptet arrêter de taxer des clopes à son goal, car il commence à voir des choses vraiment bizarres. A moins que ça soit le whisky…
Pendant ce temps là Roma est content : il vient de terminer sa sculpture. Malheureusement Jean-Louis qui traine au comptoir repose son verre de rosé un peu trop violemment et la secousse provoquée fait s’effondrer l’œuvre d’art. Roma boude et menace d’envahir le terrain. Pour se faire pardonner, Jean-Lou lui offre sur son album panini du championnat moldavo-slovaque saison 72-73.
Denis a remplacé David au sifflet, on remet les coquillages dans la friteuse, on épluche les filtres à café et c’est reparti pour 45 minutes de priapisme.
L’engagement est effectué par les verts, qui attaquent cette seconde mi-temps comme ils avaient fini la première, c'est-à-dire un peu timidement. Mais durant ces dix premières minutes les visiteurs sont bien contenus et ne parviennent pas à affoler l’arrière-garde sault-lès-rethéloise, qui ne doit faire face qu’à de maigres tentatives lointaines et peu assurées.
Les locaux sont plus incisifs devant et ça va finir par payer : plusieurs fois signalé hors-jeu, Aurél est cette fois lancé en position licite par Mazeratti et s’en va défier le gardien en tête à tête. Ce dernier passe en mode « piquet » à l’entrée de la surface et n’esquisse pas un mouvement sur le plat du pied pourtant pas bien redoutable de l’avant-centre aux origines transalpines (l’enculé de rital si vous préférez). 62e : 2-0. Le break est fait et la marge de manœuvre un peu plus importante pour nos chouchous qui continuent leur marche en avant.
Profitant de ce but qui soulage et détend tout le monde, Roma, tente une approche avec le congélateur : « salut ! … Fait chaud hein, trouvez pas ? ». Le mutisme faisant écho à sa question laisse notre barman quelque peu glacé. Il décide donc de se rabattre sur un twix. Qu’il mange hein ! Je vous vois déjà venir bande de pervers. De toute façon j’ai de quoi calmer tout le monde avec une photo d’ici deux paragraphes…
Sur le terrain Niklos « Nuts » Couvin’s est toujours aussi virevoltant devant et tente cette fois de s’illustrer sur corner. C’est la 67e et le latéral gauche vert un geste réalise qui sied bien à ses couleurs puisqu’il passe en mode « tortue » : seul à la réception d’un corner tiré de la droite, il choisit de rentrer sa tête dans épaules et de laisser le ballon rebondir sur son crâne. Le résultat n’est pas au niveau des espérances suscitées puisque que la balle passe largement au dessus et termine en six mètres. Ou alors il a tenté de se transformer en bilboquet humain et a voulu s’enfiler le ballon sur sa tête… Quoique là il aurait plus ressemblé à un suppositoire géant (toutes proportions gardées, on parle de Nico là quand même)… Nan bah en fait je crois que je préfère ne pas savoir.
Les locaux poursuivent leur marche en avant sur le même rythme et les occasions se succèdent. Florent trouve sa touche hebdomadaire suite à l’une de ses fameuses reprises de volée, Gayget se fend d’une frappe plutôt miteuse, il me semble même que Rémi tapote la barre une nouvelle fois. Mais ça ne fait toujours que deux buts d’écart et ça fait un peu tâche dans le déroulement du match. Mais un homme, un seul, va se dresser devant cette ignoble injustice et porter l’étendard de la révolte des « pieds carrés » ! Un homme exemplaire, au courage admirable, un être d’exception ! Un homme généreux, sincère et dévoué, qui est toujours le premier à apporter le calice  désaltérateur à ses coéquipiers les plus assoiffés (comme par exemple, mais je dis ça purement par hasard, les gardiens de but. D’ailleurs s’il a pas compris qu’il devait me payer un coup la prochaine fois, c’est simple je retire ce passage :p). Bref, trêve de suspens ! Ce brave bonhomme, qui peut déjà s’estimer délesté d’1€50 (une kro, je suis pas vache), c’est Chachos. Idéalement propulsé par Julio, L’attaquant au teint hâlé, après avoir gentiment roucoulé avec son défenseur, choisit d’emmener le portier en lune de miel : une première feinte pour coucher le goal d’un côté, une seconde pour le coucher de l’autre parce qu’il s’était vite relevé (la garce le bougre), et enfin il le tire. Décidant à bon escient de placer la gonfle hors de portée de son amoureux du jour déjà allongé par terre (pas comme à Château quoi), l’ami des tacos (bah quoi ? ça rime avec Chachos. De quoi le rapport ? Vais vous en coller un moi de rapport z’allez voir !) s’offre un triplé, le premier de la saison en B, à l’orée du dernier quart d’heure, puisque l’on joue la 74e. 3-0.
Pendant ce temps là, échaudé par son échec avec le congélo, Roma adresse maintenant des œillades plus que suggestives à la bouteille de gaz…
Une dizaine de minutes s’écoulent et on joue maintenant la 85e. Kévin Sohet hérite du ballon sur le flanc droit de l’attaque. A l’arrêt, il lève la tête et voit Bart dans la surface, en embuscade derrière son défenseur. Il lui délivre alors un amour de passe, un genre de piqué de l’extérieur du pied droit (oui bah j’étais loin de l’action. J’y peux rien si on veut pas me donner le n°9. Pis de toute façon à ce moment là du match je me serais trouvé très certainement sur le banc). La balle redescend juste dans le dos de l’orange et pile dans les pieds de Bart qui réalise un contrôle de fort belle facture. Un crochet pour définitivement mettre hors d’état de nuire son vis-à-vis et Bart (Berth selon Dédé… bon on va pas contrarier le coach…) sort la grosse Bertha pour allumer le gardien, avec la finesse d’un détraqué sexuel dans le lit d’une pucelle. 4 à 0. Pour les sceptiques qui doutaient encore, le match est pliado. 85e.
Toujours à la recherche du grand amour et toujours en même temps à la buvette, Roma se sent l’âme d’un Casanova et entreprend cette fois la bouteille de gaz en corps à corps, tout en lui déclarant sa flamme. Ayant demandé quelques conseils à son gardien préféré, il n’est pas dit que la phrase d’accroche usitée, à savoir « I’m gonna rampage your ass really hard biatch ! » ait produit l’effet escompté. Surtout que la bouteille de gaz ne parle pas anglais. « Je vais te refaire le cul façon tranchée de Verdun ! », l’autre botte secrète proposée par l’idole des femmes de 0 à 6 ans et de 45 à 60 ans, rencontrera un échec tout aussi cuisant. Epic Fail pour Billabong, qui avec un surnom pareil devrait tenter sa chance dans le cinéma dit « pour adultes ». « Wanking Billabong and his magical wand », je suis sûr que ça ferait un super film !
Sur le pré la fin de match sera marquée par la double occase castelloise : un premier mouvement des oranges aux abords de la surface y amène le ballon. Tentative de débordement du numéro 11 pas forcément bien enrayée par Mazeratti. L’attaquant peut centrer en retrait. La défense verte cafouille et le précieux atterrit dans les pieds du n°13 visiteur à dix mètres du but. Il frappe, mais Imperious Snake veille et se détend sur sa gauche pour repousser le danger. 89e.
Deux minutes plus tard, 91e donc, La Retourne obtient son premier et unique corner de la partie. Il est tiré de la gauche vers la droite quand on est face au but. Trajectoire sortante, au premier poteau. Le portier local y va, tout comme un joueur visiteur dont la tête rebondit dans les côtes du premier cité (faites un dessin si vous y arrivez pas). La gonfle revient dans des pieds oranges, qui prennent leur chance. Snake qui avait pourtant bouché l’angle se voit battu, mais Gayget, qui vient dans la seconde d’abandonner son rôle de tuteur à poteau pour celui de sniffeur de ligne, est idéalement placé pour s’interposer. Beau joueur, il renvoie la balle dans les pieds de Jérémy, le 14 orange, qui frappe en taclant à un mètre de la ligne. Pas de pot, faut que ça passe à côté. Il était écrit que l’ASSR n’encaisserait aucun but cet après-midi.
Denis siffle la fin du match peu de temps après cette action. De toute façon il ne s’est rien passé d’autre.
Histoire de ne pas finir la journée seul, Roma se rabat sur la photo de Miroslav Brankelic, - milieu de terrain serbo-croate du Petrolgaz de Tiraspol, né d’un père togolais et d’une mère suédoise  (photo qu’il a trouvée dans l’album panini bien sûr ! Suivez un peu quoi !).
Bilan : 7e victoire consécutive des verts en championnat (en comptant le match de Barby), la 6e en 2010 (l’année du pastis) au terme d’une rencontre globalement bien maitrisée où nos héros n’auront « flotté » qu’un petit quart d’heure (fin de première, début de seconde). Notre équipe poursuit tranquillement son bibendum (ardue à saisir celle-là. Une conso offerte pour les membres du sexe masculin qui la trouvent, une promesse de dédicace de mon futur bouquin « parle à ma queue, mon cœur est malade ! » pour ceux du sexe féminin) et lorgne la passe de huit (non ce n’est pas une collègue de Zahia, juste un chiffre) contre l’Amicale des Elagueurs Planchistes d’Ecly B, dimanche prochain 15h stade Jean Chatelin. Faites gaffe je prendrai les noms de ceux qui seront pas là !
Les saucissonneurs de couscous: Snake – Couvin’s Mazeratti Ludo Mamat – Julio Collin’s Babasse Rémi – Chachos Kévin S. (pitaine)
Les semouleurs de chouchroute: Gayget – Florent - Bart
La potée de légumes :
Cœur d’artichaut : dans ses buts, Snake n’aura pas été trop sollicité : un arrêt, deux sorties et demi, un peu de jeu au pied, une dose de baraka. Il est quand même à l’origine de l’ouverture du score grâce à sa relance magique. Les cages sont inviolées donc le boulot est fait. Attend le 11 mai avec impatience.
Les courgettes : Couvin’s s’est régalé sur le côté gauche. Bon, le contraire eut été malheureux. Présent dans tous les secteurs du jeu, il n’a manqué que la réussite (ou le talent) lors du dernier geste pour parachever ses (très) nombreuses montées aux avant-postes. Passeur décisif sur le premier but. Tu reviens quand tu veux bonhomme. De l’autre côté Mamat a livré sensiblement le même match que son pendant gaucher, même s’il s’est moins approché de la surface adverse. Il reste l’assurance tous risques à droite.
Ludo a magnifiquement suppléé Mimi au poste de 4. C’est moins fantasque et désordonné mais tout aussi efficace. Bref c’est plus pro. Mazeratti lui n’aura commis qu’une petite erreur sans conséquence, histoire de faire un peu bosser son gardien. Calme, sérieux, appliqué, propre. Avec en plus une assist. Presque l’homme idéal… presque...
Les aubergines : Julio (nom de code « Roulio » pour Popof) s’est lui aussi fait zizir sur le côté gauche. En fait, il joue pareil que s’il était derrière mais ça lui fait plus court pour aller centrer ^^. Il s’arrache pour avoir l’insigne honneur d’être le premier à réceptionner le dégagement de son gardien et lancer l’action de l’ouverture du score avant de récidiver en deuxième période et d’être carrément à la dernière passe. Comme quoi ce que disait le coach dans les vestiaires juste avant le match aller n’était ptet pas si faux (mais j’aime aussi quand t’es derrière mon Julio. Enfin quand moi je suis derrière. Enfin… oh pis merde laissez tomber…). Babasse, pour une fois positionné à droite, fut un peu moins percutant qu’à l’accoutumée. Il n y en avait peut-être pas non plus la nécessité. Une prestation correcte néanmoins.
Collin’s : depuis qu’il s’est calmé sur les roulettes je n’ai plus grand-chose à lui reprocher, voire rien du tout.
Son frère
Rémi fut lui le principal animateur de la première mi-temps. A beaucoup tenté, a peu cadré, mais aurait mérité de marquer. Du cœur, de l’engagement… faudrait que sa copine vienne le voir plus souvent ^^.
Les patates chaudes : Chachos avait la frite aujourd’hui. Un très joli hat-trick qui aurait largement pu se transformer en quadru ou quintuplé. Des courses, des appels, des buts, que demander de plus ? On va ptet finir par l’adopter. Le pitaine Kévin Sohet, dans une position un peu différente de d’habitude a toutefois bien combiné avec tout le monde et a distribué quelques caviars ; mais que dire de ce bijou ciselé au carat prêt pour l’ami Bart sur le quatrième but ?
Les poivrons : c’est plus que satisfaisant : Dédé a retenu la leçon de Château et Gayget n’a joué qu’une mi-temps mais ce fut une très bonne mi-temps. A très bien défendu, sans se livrer. Du travail impeccable, surtout qu’il sauve une balle sur sa ligne. Il aura droit à un peu de la prime « but inviolé » de son gardien. Et un peu de beaucoup c’est déjà pas si mal.
Feu follet de l’aile droite,
Florent n’a lui pas su trouver la faille malgré quelques tentatives. Mais il a créé du danger et montré de l’envie. Faudra aussi prévoir, avec les reprises de volée, de changer un peu de crochet. Enfin je dis ça, je dis rien :p
Bart quant à lui a enfin débloqué le compteur ! Une rentrée un peu tardive mais très productive et une abnégation récompensée. Sa saison est lancée, maintenant va falloir enfiler ^^.
Le mot (de trop) du chef cuistot : « Victoire. Pas de but (encaissé, ndr). C’est tout.»
Le classement « j’ai apporté l’apéro » :
1) Chachos (+3) : 9
2) Rémi, Florent : 6
4) Golleco, Roma, Kévin S., Loïc : 4
Le reste : Julio, Fafane, Mazeratti, Ludo, Collin’s, Bart (+1) : 1
Le classement « j’ai oublié les glaçons » :
1) Mimi : 1
Le prix du fair-play : décerné au capitaine de La Retourne, qui a incité durant toute la rencontre ses partenaires à ne pas contester les décisions de l’arbitre et qui a bien sûr montré l’exemple. Des comportements comme celui-ci sont assez rares pour être signalés. Bravo, et merci pour cette attitude.
Du côté de la première : si le bilan n’est plus équilibré en terme de matchs (6v-5n-5d), il le devient en matière de buts (25 pour – 25 contre), et ce grâce à un nouveau succès aujourd’hui : 2 buts à 1 sur la pelouse de Givonne, avec l’aimable participation de Juju qui a joué au cuistot (et régalé) en servant deux patatas fritas sur un plateau (tout ça même si le premier but a été attribué à un givonnais contre son camp par le district, et que de toute façon le ballon n’était pas rentré :p).
Désormais en embuscade à la 5e position, nos joyeux collègues peuvent ambitionner une place sur le podium et ainsi une qualification pour le tour préliminaire de la ligue des champions.
Dans tous les cas, la prochaine journée leur permettra d’atteindre la barre des 40 points, voire de la franchir. Rendez-vous donc sur la pelouse de Blagny-Carignan pour un match qui risque plus de ressembler à un meeting de tondeuses à gazon qu’à du foot, d’après les dires de mes indics.

30 avril 2010

Vous reprendrez bien une petite coupe ?

En effet mercredi dernier (21 avril) les deux équipes du club étaient engagées chacune dans leur coupe respective. Si la première a vu son aventure en Roger Marche s'arrêter sur la pelouse du Chesne à la suite d'une défaite 1-0, la B poursuit son petit bonhomme de chemin puisque son adversaire du jour, Rouvroy sur Audry B, ne s'est pas présenté (faut dire aussi que la rencontre était initialement prévue le lundi 5 avril et fut reportée. Et faire le déplacement en pleine semaine, on comprend que ça ne soit pas évident). La réserve accède donc aux huitièmes de finale de la coupe à Bébert que sa fille elle est bonne, et se voit proposer d'affronter l'équipe de Lumes AS 2 ce mercredi 5 mai au stade Jean Chatelin de Sault-lès-Rethel.

Venez faire rissoler les merguez et prendre l'apéro à la buvette ;)

Le compte-rendu du match contre La Retourne sera très certainement en retard, et ne me dites pas que vous êtes surpris :p. De toute façon maintenant si vous les voulez dans les temps, va falloir investir dans une ou plusieurs masseuses pour nous relaxer après les matchs et entrainements ^^.
Car un jour un grand sage a dit : "L'inspiration vient en bandant".

Je vous laisse méditer là dessus, bon week-end à tous ;)

22 avril 2010

Compte rendu pas en retard


He had a dream…
18/04/2010
Château-Porcien 2-3 ASSR B
Ca y’est, nous y sommes : aujourd’hui c’est gros match pour nos héros qui se déplacent ni plus ni moins que chez le leader Castelporcinois, pour la troisième confrontation de la saison entre les deux équipes. Après le nul frustrant de l’aller (2-2, pour ceux qui ont la mémoire courte) et la victoire aux tirs au but lors du match de coupe (2-2 ap, 4-3tab), nos verts s’imagineraient bien créer la surprise au stade Etienne Warin. De toute façon, pour continuer d’entrevoir le lapin blanc, il faut une victoire et pas autre chose.
Lors du café d’avant trajet à la buvette notre brave Dédé nous annonce qu’il a « fait un rêve » dans un lequel il « voit Kévin (Charlier, ndr) marquer le but de la victoire ». Il avoue que ça le trouble un peu, tandis que les autres joueurs présents se demandent de quelle manière il peut bien fantasmer rêver d’eux. Aucun retardataire ni de KO technique à déplorer (bon ce coup ci c’était facile, Julio n’était pas convoqué). C’est bon, nous pouvons y aller.
Une fois arrivés à destination, c’est inspection de la pelouse qui, de l’avis général « est trop haute ». Moi je dis qu’avec tous les pissenlits ça fait quand même joli. Le coach en profite pour subtiliser la cigarette de son gardien et le presser d’aller se changer (attentif aux moindres détails ce Dédé).
L’échauffement d’avant-match est conduit par le pitaine Kévin Sohet qui perdra le toss pour la première fois en 2010. Dans les vestiaires, on sent clairement que ça échange énormément entre l’entraineur et le président, puisque le premier cité va tout faire pour dépressuriser ses joueurs (« (…) on est en train de bâtir une équipe les mecs. Si on monte pas cette année ce sera l’année prochaine, c’est pas grave. ») alors que le second déboule franco avec un bon vieux « les gars aujourd’hui c’est les 4 points ! ». Ok…

L’arbitre passe deux minutes à donner ses consignes à chaque équipe, il fait beau, il fait chaud, mais non ce n’est pas l’heure de l’apéro… Hey ho, t’es couché par mon flow, autant que par ma libido, viens un peu là que je te ratiboise le clito ! Ce message vous a été gentiment offert par la communauté des Poètes Indépendants Nymphomanes de l’Est. Merci pour lui eux.
Saluons au passage Titi, notre nouveau supporter n°1 depuis qu’il a décidé de se retirer des affaires, et allons-y gaiement :
Les visiteurs sont dans le camp du côté de la route et ce sont eux qui donnent le coup d’envoi. Sur cette possession initiale, les verts font tourner la balle et vont se procurer la première occasion du match par l’entremise de Collin’s qui reprend comme il vient un ballon venu de la gauche, à environ 25 mètres des cagounettes, plein axe. La balle part comme une fusée et vient épiler raser le montant droit du cadre d’un gardien bleu tout heureux de la voir passer juste à côté. On joue depuis 1 mn 22 et on a bien failli assister au premier but. Pas de round d’observation, on est comme ça nous. Pis bon, les deux équipes se connaissent bien.
Mais les locaux ne vont pas se laisser faire et vont prendre l’ascendant sur la rencontre, étouffant petit à petit leurs adversaires, et tentant de passer sur les côtés en alertant leurs ailiers via des ballons directs. Les verts souffrent et sont contenus dans leur moitié de terrain car les ballons sont trop vite perdus ou mal exploités devant. Quelques approximations défensives et un marquage un peu laxiste font planer le danger aux abords de leur surface. Bref, on est loin de pouvoir danser la lambada en kilt avec des pompiers transgéniques. D’ailleurs, dès la 10e minute, un corner frappé de la gauche est dévié juste ce qu’il faut par Snake, mais le ballon revient dans les pieds d’un bleu, à deux mètres de la ligne de but. N’écoutant que son courage, notre valeureux gardien se jette dans les pieds de l’attaquant et parvient à contrer le ballon qui sera ensuite renvoyé par un défenseur. Première grosse alerte.
Rebelote à la 18e, puisqu’il faut toute la vigilance du portier sault-lès-rethélois qui se détend bien pour détourner en corner une frappe  au ras du poteau de Duduche, le n°8 des bleus (à force de jouer contre eux on commence à les connaître ^^). Masqué lors du départ du ballon à l’entrée de la surface, le dernier rempart de l’ASSR l’avait vu au fond celle là, mais bon, que voulez-vous : le talent…
Quelques minutes plus tard, l’ailier gauche des locaux déborde sur le flanc droit de notre défense puis rentre dans la surface. Il a le choix entre le centre et la frappe, et c’est cette dernière option qu’il va privilégier. Heureusement pour nous Snake veille, se couche et, impérial, renvoie de la jambe droite.
Comme souvent dans ce genre de rencontre, c’est l’équipe qui domine qui se fait piner en contre. Le match d’aujourd’hui ne faisant pas exception à la règle, c’est presque logiquement que sur un contre les visiteurs vont ouvrir le score : Kévin Sohet part du milieu de terrain et remonte le ballon. Chachos fait un appel dans la profondeur mais le pitaine préfère se servir de lui comme point d’appui : « hey, Aurél, une-deux ! ». Le n°9 ayant un peu de football dans les pattes, la combinaison est exécutée à merveille par les deux protagonistes et monsieur Duarig se présente en tête à tête avec le gardien. Tombeur de ces dames, il se permet la même chose avec le portier local et glisse le ballon hors de sa portée dans le petit filet gauche pour conclure l’affaire. On joue la 28e minute, et Dédé et René sont contents. 0-1.
Mais il devait être consigné quelque part que ce match serait spécial. En effet, sur le coup d’envoi, l’ASSR parvient à chiper la gonfle aux castelporcinois. Elle arrive dans les pieds de Florent qui la transmet à « Get down to the groovy boogie beat of the night of the cappuccino » Mazeratti qui souhaite ardemment épater la galerie et tente donc un grand écart facial afin de contrôler le ballon à l’aide des ses testicules, le tout à l’angle de la surface. Un geste maintes fois aperçu sur la plupart des terrains du monde (et même de l’univers) mais dont l’exécution se trouve être extrêmement délicate. Je pense que d’ici vous entrevoyez la suite et ne serez pas surpris d’apprendre que notre gentil stoppeur se rate et marche sur la boule (il a quand même réussi à éviter les siennes). Un grand champion se distingue par sa persévérance, et c’est pourquoi « Maquereau Repeint » (même lui ne va pas la comprendre celle là) se relève à la vitesse de l’éclair pour tacler, l’attaquant lui étant tombé dessus tel GayZ se jetant sur un carambar… mais il se reprend les pieds dans la balle (bon ok, c’est ptet pas un grand champion mais qu’est-ce qu’il persévère !). Le n°11 de Château n’en demandait pas tant et lui subtilise le ballon. Il file droit vers les cages et trompe cette fois Snake, qui avait peut-être un peu trop anticipé le centre. On joue la 29e minute et Dédé et René ne sont plus contents. 1-1.
Pour illustrer cette action d’éclat, veuillez apprécier un extrait musical choisi par mes soins (comme d’hab en fait) :
Ce but va avoir un effet coup de fouet sur les pensionnaires du stade Jean Chatelin qui vont dès lors se révolter et se ruer à l’attaque comme des mort-vivants morts de faim (vous me suivez ?) afin d’écraser leurs adversaires et violer leurs dépouilles encore sanguinolentes, yahhhhhhhhh !
Hein ? Que j’arrête la drogue ? Admettons.
Quoi encore ? Ce qu’il s’est vraiment passé ? Vous l’aurez voulu…
Manifestement impressionné par la performance de son coéquipier, Gayget est transporté dans un autre monde plein d’arcs en ciel, de fleurs et de poneys albinos (en fait il y est depuis le début du match). Tant et si bien qu’une poignée de secondes après l’engagement, suite à un nouveau débordement côté droit et un centre au niveau du point de péno, « Flashy Pants » effectue un marquage « nan mais vas-y, après toi » sur Will - le sympathique vétéran n°7 des bleus – suivi d’un saut d’éléphant thanatophage (juste pour le plaisir de le caser) : ÜBER COMBO ! L’ailier droit adverse n’en demande pas tant et peut tranquillement contrôler avant de rater sa reprise en frappant du tibia. Mais vu qu’il se trouve à moins de dix mètres des cages, la trajectoire incurvée flottante et sortante de la balle surprend Snake qui ne peut que constater les dégâts et recoudre sa lucarne gauche. On joue la 31e minute et Dédé et René sont… non, laissez tomber. 2-1.
Cruelle désillusion pour l’ASSR qui pensait (et semblait) avoir fait le plus dur. Mais le mieux pour décrire la situation est encore de donner la parole au grand Maître de la confrérie des Carottes Dans le Fondement :
-« Monsieur le grand Maître, un commentaire ?
- Oui : dans le cul lulu !
-Merci grand Maître.»
Après ces 3-4 minutes de folie, le jeu retombe un peu. Mais Château a toujours la maitrise du match et va toutefois se procurer une dernière occasion avant la pause : après un enchainement de passes à l’orée de la surface, un castelporcinois décide d’y aller et s’infiltre dans la défense qu’il passe en revue avec un brin de réussite. Face au gardien il envoie un pointu à bout portant détourné par la main droite, ferme (et fondante), de Snake qui à cet instant se dit qu’il vient peut-être de sauver le match.
La pause sifflée par l’arbitre peu de temps après tombe à pic pour l’ASSR au bord de l’apoplexie.
Nos héros choisissent de rester sur la pelouse et de profiter du soleil pour parfaire leur bronzage. Gayget, lui s’assied à l’extrémité du banc et se prend la tête à deux mains, ressassant certainement sa première période que les plus mauvaises langues qualifieront de « à chier ». A moins que ce ne soit son poney garé en double file qui lui cause du tourment.
Le coach remobilise ses troupes en leur faisant remarquer que les deux buts encaissés sont de nature « con ++ », qu’il n y en a qu’en d’écart et que tout est possible à condition d’y croire.
Au moment de reprendre leur place, Snake adresse quelques mots d’encouragement à son latéral gauche tout en pensant intérieurement « putain t’as intérêt d’arrêter tes conneries sinon je te cloue au poteau la tête à l’envers et les couilles à l’air ». Tout n’est que poésie, amour et délicatesse…
L’arbitre ordonne la reprise du jeu et ce sont les locaux qui s’en chargent. Ceux-ci ne semblent pas déterminés à enfoncer le clou et gèrent le résultat. Au bout de cinq minutes, contestant une décision de l’homme en noir, LoÏc, tout juste fraichement rentré, prend un carton blanc qui le renvoie ipso facto sur le banc. Il en profitera au passage pour bien se faire pourrir par son père et le beau-frère de Mazeratti (qui semble avoir loupé la première période, non ?). Bizarrement, c’est à partir de ce moment là que les verts sortent peu à peu la tête de l’eau et que le match finit par s’équilibrer. Peut-être bien aidés par un coaching surprenant de la part de l’entraineur des bleus, qui décide de sortir ses meilleurs éléments.
Pas de réelles  opportunités de chaque côté. Les sault-lès-rethélois essaient bien quelques frappes mais la plupart son non cadrées, tandis que les locaux  fonctionnent de manière identique à la première mi-temps, avec beaucoup de centres, la plupart flottants et difficiles à gérer pour la défense – que Snake laisse bosser un peu, y a pas de raisons - qui s’en sort néanmoins. Cette période va voir les bleus pousser martel en tête. En effet, l’une d’elle passe assez largement au dessus (52e) alors que la seconde, à la suite d’un corner, est nettement plus dangereuse puisque sous la barre mais Snake capte le précieux d’une seule main (56e).
Les dix minutes sont passées et Loïc fait donc sa rentrée en jeu. Il ne va pas mettre longtemps à  se ré illustrer : à la 69e, suite à une faute commise sur Florent à 20,76 mètres de la terre promise, un coup franc est sifflé et c’est lui qui s’avance pour le tirer. En général ça passe ou ça casse. Le ballon est quand même assez excentré mais ce n’est finalement pas un souci pour celui qui en avait déjà claqué un superbe à l’aller puisque sa balle brossée et millimétrée contourne le mur avant de transpercer la lunette. C’est la lulu de lolo. 2 partout, balle au centre. Le délire s’empare du banc de l’ASSR car il reste assez de temps pour en planter un troisième.
Vingt bonnes minutes sont donc encore à disputer et la partie s’envenime quelque peu : une prise de bec éclate entre Kévin Charlier qui vient de rentrer et les défenseurs castelporcinois, les différents contacts sont plus appuyés, bref c’est tendu du slip (non Gayz c’est bon on t’a pas sonné).
Les deux équipes se rendent coup pour coup même si les locaux semblent se satisfaire de ce match nul. Le pitaine Sohet se blesse à la 72e et doit céder sa place et son brassard, qu'il lègue à Florent. A la 76e, Babasse s’infiltre sur la gauche et parvient à semer son défenseur. Il arrive face au goal, choisit l’intérieur du droit mais n’ouvre pas assez son pied et expédie le ballon dans les bras du gardien. Dans la foulée, l’ami Florent y va de sa petite reprise de volée sans contrôle et trouve une magnifique touche dans les vingt-deux adverses, grâce à un tir parfaitement presque parfaitement parallèle à l’espace délimité par deux piquets verticaux surmontés d’un autre piquet horizontal… mais si Florent, tu sais bien : cette zone vers laquelle il faut tenter d’envoyer l’objet cylindrique de forme ronde que tu tripotes depuis tout à l’heure avec tes pieds. Nan pas ça, l’autre truc rond et cylindrique !
Puis viens ensuite le tour de Chachos, qui dans une position quasi-similaire à Babasse tout à l’heure, bute à son tour sur le dernier rempart des locaux (85e).
Le fameux dicton « jamais deux sans trois » semble parti pour être vérifié une nouvelle fois puisque s’amorcent les arrêts de jeu et que le score est encore de 2-2, comme lors des précédentes confrontations.
It’s now Dédé’s time ladies and gentlemen ! Le coach sort son petit grimoire de sous sa parka et nous concocte un coup crapuleusement corsé puisqu’il sort un défenseur (« Flashy Pants ») au bénéfice d’un attaquant (Roma) et demande à son arrière-garde de passer à trois derrière. Ca s’appelle un threesome dans d’autres circonstances mais vu qu’une partie de mon audience est chaste et prude (et a ses jeans qui tombe sous les fesses) je tairai ce concept qu’il m’aurait pourtant bien plu d’introduire. A vrai dire je ne sais pas si ça a servi à grand-chose, mais bon, dans le doute…
Pendant ce temps là sur le terrain, Super Babasse ne l’entend pas de cette oreille et se demande ce que ça peut bien faire s’il prend la balle à 25 mètres de ses buts et s’amuse à courir tout droit, comme ça, juste pour le fun. Réponse 50 mètres plus loin, lorsqu’il se dit que c’était bien sympa mais qu’il a envie de partager ça avec les koupains. Du coup il la transmet à Roma. Au duel avec un défenseur, notre joyeux Billabong se démène et glisse le précieux à Aurél, seul, plein axe, à l’entrée de la surface. Il lève bien la tête un instant pour s’assurer que ses feignasses de partenaires ne lui offrent aucune solution, ce qui est effectivement le cas. Lucky Luke arme alors son plat du pied, puisqu’il n y a plus que ça à faire. La 9mm parabellum croisée qui part éclate le petit filet. 91e. 2-3. And the rest is history !
Enfin pas complètement, car sur le coup d’envoi qui suit, le n°6 des bleus tente de nous faire une Babasse. Le portier des visiteurs à beau hurler à ses joueurs de monter dessus, c’est avec un certain agacement qu’il entrevoit notamment Collin’s reculer tranquillement comme si de rien n’était. Le vil belligérant sera néanmoins repris par la défense mais le ballon finit par échouer sur le côté droit. Il est alors contrôlé par un local. Cela s’annonce comme le centre de la dernière chance pour Château. Un peu comme le dernier coup-franc de l’aller. La balle est envoyée dans la boîte… Le temps s’arrête. Snake, qui s’en veut encore à propos du match aller, ne se fait cette fois pas prier. Il se jette dans le tas avec la ferme intention de tout envoyer valdinguer et tend les bras. Il réceptionne le précieux qu’il plaque amoureusement contre son torse tout en tombant à genou. Et oui : aujourd’hui il a bien sauvé le match ! Mais je crois que Richard le dit mieux que moi :
En se relevant, le gardien officiel de la B fait les yeux doux à l’arbitre qui a de toute façon déjà le sifflet à la bouche. Il n’attend que le dégagement pour mettre un terme à la partie et Snake ne se fait pas prier pour s’exécuter. Comme dans un rêve.
Fin de la parabole du match.
Nos héros peuvent se tomber dans les bras pendant que Titi fait le poirier sur la touche. Le coach s’est peut-être planté dans sa prédiction, mais je sais pas pourquoi, on arrive pas à lui en vouloir ^^.
Les verts prennent le temps de savourer quelques minutes sur la pelouse avant de rejoindre leur vestiaire, où Snake s’aperçoit qu’il a reçu un sms émanant d’une certaine Zahia…

Bilan : une victoire à l’arraché et pas forcément méritée sur l’ensemble du match, même si nous avons été meilleurs en deuxième mi-temps, mais au combien précieuse ! Elle permet aux verts de donner un peu d’intérêt à leur fin de saison et à Chaumont de ravir la première place à Château. Avec les matches en retard, nos héros sont virtuellement à 5 points du nouveau leader et à 3 points de leur adversaire du jour. Ca fait encore beaucoup d’écart, mais après tout pourquoi pas, sur un malentendu tout peut arriver (on a bien vu Roma faire une passe décisive). Pas mal de choses peuvent encore se passer, et avec Chaumont qui doit encore se déplacer à Jean Chatelin et à Etienne Warin, difficile de désigner l’équipe qui sera l’élue en fin de saison.
Prochaine journée le 25 avril avec la venue de La Retourne. Il s’agira de ne pas tout gâcher et d’effacer l’humiliation de l’aller où les verts avaient touché le fond. Il sera quand même compliqué de rééditer une prestation aussi moche. Viendez nombreuses !
Les onze commandés :  Snake – Gayget Mazeratti Mimi Mamat – Babasse Collin’s Kévin S.(pitaine) Rémi – Chachos Florent
La sainte trinité : Loïc – Kévin C. – Roma
Les jouôrs :
Snake : what else ?
Derrière : Gayget a tapé un white en première période avant de se reprendre en seconde. La sieste (fin de coma éthylique ?) de la mi-temps a dû faire du bien, à moins que ce ne soient les quelques mots de son gardien. Mimi a lui été propre et fut le moins malmené des défenseurs. Que dire par contre de la performance contrastée de Mazeratti ? A tenu son rôle de patron de l’arrière-garde en recadrant ses partenaires tout au long de la partie. Impeccable dans son placement, il a éprouvé quelques difficultés sur les dégagements et s’est appliqué à en donner pour leur argent aux spectateurs présents avec sa passe décisive pour l’attaquant des bleus après une bien sympathique chorégraphie. Une action qui pourra figurer la préface de son futur bouquin « l’art de faire de grosses conneries lors des gros matchs ». Mamat a souffert, a parfois été débordé mais a tenu bon. C’est un peu Atlas qui porterait le côté droit sur ses épaules. N’est pas le cousin de son gardien pour rien ;).
Devant le derrière mais derrière le devant : Collin’s a déclenché le premier pétard de la partie, et a bien failli faire mouche. Ce sera son seul fait de gloire offensif. N’a pas eu la même possibilité de s’exprimer que d’habitude, la faute à l’adversaire, mais a joué son match avec les tripes, sans rien lâcher. Seul reproche : il laisse trop venir le 6 bleu sur son déboulé de la dernière chance. Kévin Sohet  a montré la voie avec son ouverture du score mais dut sortir à cause d’une blessure à l’ongle de pied à 20 minutes de la fin (mon pôv choupinou :p). A éprouvé énormément de difficultés sur le côté droit au démarrage mais ce fut nettement mieux après sa permutation avec Rémi aux alentours du quart d’heure de jeu. Rémi justement a été plutôt discret aujourd’hui et n’a pas eu son rendement habituel. Quelques minces tentatives au début mais ce fut tout. Babasse quant à lui m’a encore refilé une érection : motivé, acharné, il a même par moment fait preuve de trop d’envie en allant s’aventurer dans des zones qui n’étaient pas les siennes. A également pas mal parlé afin de remobiliser ses partenaires. A failli marquer mais a chié son duel (de son propre aveu : « j’ai toujours eu du mal devant le but »). Par contre c’est de son rush de 50m en fin de partie que vient la délivrance. Un très très bon match.
Devant : « Last Action Hero » Chachos. Tout est dit. Sert sur un plateau son capitaine pour le premier but et offre la victoire à son équipe avec le troisième. Aurait pu scorer plus tôt dans la partie mais il sait entretenir le suspense. En profite pour rejoindre la hiérarchie au sommet du classement interne des buteurs : ce n’est plus un duo mais un trio.
Florent l’a eu dure jusqu’à ce qu’il se voit confier le brassard du pitaine suite à la sortie de celui-ci. Il s’est alors métamorphosé et a enfin eu un impact sur l’aile droite. Devra tout de même subir un entrainement intensif spécial reprises de volée.
Le banc : Loïc mériterait une bonne paire de baffe pour son carton blanc. En même temps c’est à partir de ce moment qu’on a pris l’ascendant. Est revenu sur le terrain juste histoire de planter son coup-franc, et a fait du bien sur le côté droit en combinant pas mal avec Florent.
Kévin Charlier n’a pas eu d’occase mais fut là pour rentrer dans le lard et cristalliser l’énervement adverse. Il a à sa manière pesé sur la défense, même s’il n’a pas su donner vie au songe de son coach. Ce sera pour une autre fois va. Et de toute façon je lui ai toujours dit que c’est sur une autre rencontre qu’il marquerait…
Roma : auteur de la passe décisive sur le but de la victoire. Je crois que c’est tout ^^. Mais c’est déjà bien. Enfin, pour lui…
Le mot de Martin Luther King : « Bon, on boit un coup, on fume une clope ? Nan sérieusement c’est dommage qu’il ait  encore fallu qu’on prenne deux buts pour se mettre à jouer. Enfin, je suis soulagé du résultat, car j’avais quelques problèmes gastriques depuis ce matin. On verra bien la suite mais un groupe est en train de se construire, on a des ptits jeunes pas trop mal, faut garder tout ça. »
Le classement des apôtres :
1) Rémi, Florent, Chachos (+1) : 6
4) Golleco, Roma, Kévin S.(+1), Loïc (+1) : 4
Le reste : Julio, Fafane, Mazeratti, Ludo, Collin’s : 1
Le classement du Judas :
1) Mimi : 1
Du côté de la première : encore une victoire ! A domicile, l’équipe fanion s’est imposée 1-0 face à Prix-les-Mézières grâce à une réalisation de son serial buteur Ponpons. A croire qu’il fallait qu’on reprenne le chemin des terrains pour que les copains de la A se mettent à gagner des matchs. Ils en profitent pour passer devant les pirisiens au classement, et se situent dorénavant à la 6e place avec 35 points et un bilan plus équilibré tu meurs (5v-5d-5n). L’opération maintient est bien lancée, reste à confirmer. Dimanche prochain c’est déplacement à Givonne qui n’a plus gagné depuis 4 matches. Et c’était contre… Prix ^^.