30 avril 2010

Vous reprendrez bien une petite coupe ?

En effet mercredi dernier (21 avril) les deux équipes du club étaient engagées chacune dans leur coupe respective. Si la première a vu son aventure en Roger Marche s'arrêter sur la pelouse du Chesne à la suite d'une défaite 1-0, la B poursuit son petit bonhomme de chemin puisque son adversaire du jour, Rouvroy sur Audry B, ne s'est pas présenté (faut dire aussi que la rencontre était initialement prévue le lundi 5 avril et fut reportée. Et faire le déplacement en pleine semaine, on comprend que ça ne soit pas évident). La réserve accède donc aux huitièmes de finale de la coupe à Bébert que sa fille elle est bonne, et se voit proposer d'affronter l'équipe de Lumes AS 2 ce mercredi 5 mai au stade Jean Chatelin de Sault-lès-Rethel.

Venez faire rissoler les merguez et prendre l'apéro à la buvette ;)

Le compte-rendu du match contre La Retourne sera très certainement en retard, et ne me dites pas que vous êtes surpris :p. De toute façon maintenant si vous les voulez dans les temps, va falloir investir dans une ou plusieurs masseuses pour nous relaxer après les matchs et entrainements ^^.
Car un jour un grand sage a dit : "L'inspiration vient en bandant".

Je vous laisse méditer là dessus, bon week-end à tous ;)

22 avril 2010

Compte rendu pas en retard


He had a dream…
18/04/2010
Château-Porcien 2-3 ASSR B
Ca y’est, nous y sommes : aujourd’hui c’est gros match pour nos héros qui se déplacent ni plus ni moins que chez le leader Castelporcinois, pour la troisième confrontation de la saison entre les deux équipes. Après le nul frustrant de l’aller (2-2, pour ceux qui ont la mémoire courte) et la victoire aux tirs au but lors du match de coupe (2-2 ap, 4-3tab), nos verts s’imagineraient bien créer la surprise au stade Etienne Warin. De toute façon, pour continuer d’entrevoir le lapin blanc, il faut une victoire et pas autre chose.
Lors du café d’avant trajet à la buvette notre brave Dédé nous annonce qu’il a « fait un rêve » dans un lequel il « voit Kévin (Charlier, ndr) marquer le but de la victoire ». Il avoue que ça le trouble un peu, tandis que les autres joueurs présents se demandent de quelle manière il peut bien fantasmer rêver d’eux. Aucun retardataire ni de KO technique à déplorer (bon ce coup ci c’était facile, Julio n’était pas convoqué). C’est bon, nous pouvons y aller.
Une fois arrivés à destination, c’est inspection de la pelouse qui, de l’avis général « est trop haute ». Moi je dis qu’avec tous les pissenlits ça fait quand même joli. Le coach en profite pour subtiliser la cigarette de son gardien et le presser d’aller se changer (attentif aux moindres détails ce Dédé).
L’échauffement d’avant-match est conduit par le pitaine Kévin Sohet qui perdra le toss pour la première fois en 2010. Dans les vestiaires, on sent clairement que ça échange énormément entre l’entraineur et le président, puisque le premier cité va tout faire pour dépressuriser ses joueurs (« (…) on est en train de bâtir une équipe les mecs. Si on monte pas cette année ce sera l’année prochaine, c’est pas grave. ») alors que le second déboule franco avec un bon vieux « les gars aujourd’hui c’est les 4 points ! ». Ok…

L’arbitre passe deux minutes à donner ses consignes à chaque équipe, il fait beau, il fait chaud, mais non ce n’est pas l’heure de l’apéro… Hey ho, t’es couché par mon flow, autant que par ma libido, viens un peu là que je te ratiboise le clito ! Ce message vous a été gentiment offert par la communauté des Poètes Indépendants Nymphomanes de l’Est. Merci pour lui eux.
Saluons au passage Titi, notre nouveau supporter n°1 depuis qu’il a décidé de se retirer des affaires, et allons-y gaiement :
Les visiteurs sont dans le camp du côté de la route et ce sont eux qui donnent le coup d’envoi. Sur cette possession initiale, les verts font tourner la balle et vont se procurer la première occasion du match par l’entremise de Collin’s qui reprend comme il vient un ballon venu de la gauche, à environ 25 mètres des cagounettes, plein axe. La balle part comme une fusée et vient épiler raser le montant droit du cadre d’un gardien bleu tout heureux de la voir passer juste à côté. On joue depuis 1 mn 22 et on a bien failli assister au premier but. Pas de round d’observation, on est comme ça nous. Pis bon, les deux équipes se connaissent bien.
Mais les locaux ne vont pas se laisser faire et vont prendre l’ascendant sur la rencontre, étouffant petit à petit leurs adversaires, et tentant de passer sur les côtés en alertant leurs ailiers via des ballons directs. Les verts souffrent et sont contenus dans leur moitié de terrain car les ballons sont trop vite perdus ou mal exploités devant. Quelques approximations défensives et un marquage un peu laxiste font planer le danger aux abords de leur surface. Bref, on est loin de pouvoir danser la lambada en kilt avec des pompiers transgéniques. D’ailleurs, dès la 10e minute, un corner frappé de la gauche est dévié juste ce qu’il faut par Snake, mais le ballon revient dans les pieds d’un bleu, à deux mètres de la ligne de but. N’écoutant que son courage, notre valeureux gardien se jette dans les pieds de l’attaquant et parvient à contrer le ballon qui sera ensuite renvoyé par un défenseur. Première grosse alerte.
Rebelote à la 18e, puisqu’il faut toute la vigilance du portier sault-lès-rethélois qui se détend bien pour détourner en corner une frappe  au ras du poteau de Duduche, le n°8 des bleus (à force de jouer contre eux on commence à les connaître ^^). Masqué lors du départ du ballon à l’entrée de la surface, le dernier rempart de l’ASSR l’avait vu au fond celle là, mais bon, que voulez-vous : le talent…
Quelques minutes plus tard, l’ailier gauche des locaux déborde sur le flanc droit de notre défense puis rentre dans la surface. Il a le choix entre le centre et la frappe, et c’est cette dernière option qu’il va privilégier. Heureusement pour nous Snake veille, se couche et, impérial, renvoie de la jambe droite.
Comme souvent dans ce genre de rencontre, c’est l’équipe qui domine qui se fait piner en contre. Le match d’aujourd’hui ne faisant pas exception à la règle, c’est presque logiquement que sur un contre les visiteurs vont ouvrir le score : Kévin Sohet part du milieu de terrain et remonte le ballon. Chachos fait un appel dans la profondeur mais le pitaine préfère se servir de lui comme point d’appui : « hey, Aurél, une-deux ! ». Le n°9 ayant un peu de football dans les pattes, la combinaison est exécutée à merveille par les deux protagonistes et monsieur Duarig se présente en tête à tête avec le gardien. Tombeur de ces dames, il se permet la même chose avec le portier local et glisse le ballon hors de sa portée dans le petit filet gauche pour conclure l’affaire. On joue la 28e minute, et Dédé et René sont contents. 0-1.
Mais il devait être consigné quelque part que ce match serait spécial. En effet, sur le coup d’envoi, l’ASSR parvient à chiper la gonfle aux castelporcinois. Elle arrive dans les pieds de Florent qui la transmet à « Get down to the groovy boogie beat of the night of the cappuccino » Mazeratti qui souhaite ardemment épater la galerie et tente donc un grand écart facial afin de contrôler le ballon à l’aide des ses testicules, le tout à l’angle de la surface. Un geste maintes fois aperçu sur la plupart des terrains du monde (et même de l’univers) mais dont l’exécution se trouve être extrêmement délicate. Je pense que d’ici vous entrevoyez la suite et ne serez pas surpris d’apprendre que notre gentil stoppeur se rate et marche sur la boule (il a quand même réussi à éviter les siennes). Un grand champion se distingue par sa persévérance, et c’est pourquoi « Maquereau Repeint » (même lui ne va pas la comprendre celle là) se relève à la vitesse de l’éclair pour tacler, l’attaquant lui étant tombé dessus tel GayZ se jetant sur un carambar… mais il se reprend les pieds dans la balle (bon ok, c’est ptet pas un grand champion mais qu’est-ce qu’il persévère !). Le n°11 de Château n’en demandait pas tant et lui subtilise le ballon. Il file droit vers les cages et trompe cette fois Snake, qui avait peut-être un peu trop anticipé le centre. On joue la 29e minute et Dédé et René ne sont plus contents. 1-1.
Pour illustrer cette action d’éclat, veuillez apprécier un extrait musical choisi par mes soins (comme d’hab en fait) :
Ce but va avoir un effet coup de fouet sur les pensionnaires du stade Jean Chatelin qui vont dès lors se révolter et se ruer à l’attaque comme des mort-vivants morts de faim (vous me suivez ?) afin d’écraser leurs adversaires et violer leurs dépouilles encore sanguinolentes, yahhhhhhhhh !
Hein ? Que j’arrête la drogue ? Admettons.
Quoi encore ? Ce qu’il s’est vraiment passé ? Vous l’aurez voulu…
Manifestement impressionné par la performance de son coéquipier, Gayget est transporté dans un autre monde plein d’arcs en ciel, de fleurs et de poneys albinos (en fait il y est depuis le début du match). Tant et si bien qu’une poignée de secondes après l’engagement, suite à un nouveau débordement côté droit et un centre au niveau du point de péno, « Flashy Pants » effectue un marquage « nan mais vas-y, après toi » sur Will - le sympathique vétéran n°7 des bleus – suivi d’un saut d’éléphant thanatophage (juste pour le plaisir de le caser) : ÜBER COMBO ! L’ailier droit adverse n’en demande pas tant et peut tranquillement contrôler avant de rater sa reprise en frappant du tibia. Mais vu qu’il se trouve à moins de dix mètres des cages, la trajectoire incurvée flottante et sortante de la balle surprend Snake qui ne peut que constater les dégâts et recoudre sa lucarne gauche. On joue la 31e minute et Dédé et René sont… non, laissez tomber. 2-1.
Cruelle désillusion pour l’ASSR qui pensait (et semblait) avoir fait le plus dur. Mais le mieux pour décrire la situation est encore de donner la parole au grand Maître de la confrérie des Carottes Dans le Fondement :
-« Monsieur le grand Maître, un commentaire ?
- Oui : dans le cul lulu !
-Merci grand Maître.»
Après ces 3-4 minutes de folie, le jeu retombe un peu. Mais Château a toujours la maitrise du match et va toutefois se procurer une dernière occasion avant la pause : après un enchainement de passes à l’orée de la surface, un castelporcinois décide d’y aller et s’infiltre dans la défense qu’il passe en revue avec un brin de réussite. Face au gardien il envoie un pointu à bout portant détourné par la main droite, ferme (et fondante), de Snake qui à cet instant se dit qu’il vient peut-être de sauver le match.
La pause sifflée par l’arbitre peu de temps après tombe à pic pour l’ASSR au bord de l’apoplexie.
Nos héros choisissent de rester sur la pelouse et de profiter du soleil pour parfaire leur bronzage. Gayget, lui s’assied à l’extrémité du banc et se prend la tête à deux mains, ressassant certainement sa première période que les plus mauvaises langues qualifieront de « à chier ». A moins que ce ne soit son poney garé en double file qui lui cause du tourment.
Le coach remobilise ses troupes en leur faisant remarquer que les deux buts encaissés sont de nature « con ++ », qu’il n y en a qu’en d’écart et que tout est possible à condition d’y croire.
Au moment de reprendre leur place, Snake adresse quelques mots d’encouragement à son latéral gauche tout en pensant intérieurement « putain t’as intérêt d’arrêter tes conneries sinon je te cloue au poteau la tête à l’envers et les couilles à l’air ». Tout n’est que poésie, amour et délicatesse…
L’arbitre ordonne la reprise du jeu et ce sont les locaux qui s’en chargent. Ceux-ci ne semblent pas déterminés à enfoncer le clou et gèrent le résultat. Au bout de cinq minutes, contestant une décision de l’homme en noir, LoÏc, tout juste fraichement rentré, prend un carton blanc qui le renvoie ipso facto sur le banc. Il en profitera au passage pour bien se faire pourrir par son père et le beau-frère de Mazeratti (qui semble avoir loupé la première période, non ?). Bizarrement, c’est à partir de ce moment là que les verts sortent peu à peu la tête de l’eau et que le match finit par s’équilibrer. Peut-être bien aidés par un coaching surprenant de la part de l’entraineur des bleus, qui décide de sortir ses meilleurs éléments.
Pas de réelles  opportunités de chaque côté. Les sault-lès-rethélois essaient bien quelques frappes mais la plupart son non cadrées, tandis que les locaux  fonctionnent de manière identique à la première mi-temps, avec beaucoup de centres, la plupart flottants et difficiles à gérer pour la défense – que Snake laisse bosser un peu, y a pas de raisons - qui s’en sort néanmoins. Cette période va voir les bleus pousser martel en tête. En effet, l’une d’elle passe assez largement au dessus (52e) alors que la seconde, à la suite d’un corner, est nettement plus dangereuse puisque sous la barre mais Snake capte le précieux d’une seule main (56e).
Les dix minutes sont passées et Loïc fait donc sa rentrée en jeu. Il ne va pas mettre longtemps à  se ré illustrer : à la 69e, suite à une faute commise sur Florent à 20,76 mètres de la terre promise, un coup franc est sifflé et c’est lui qui s’avance pour le tirer. En général ça passe ou ça casse. Le ballon est quand même assez excentré mais ce n’est finalement pas un souci pour celui qui en avait déjà claqué un superbe à l’aller puisque sa balle brossée et millimétrée contourne le mur avant de transpercer la lunette. C’est la lulu de lolo. 2 partout, balle au centre. Le délire s’empare du banc de l’ASSR car il reste assez de temps pour en planter un troisième.
Vingt bonnes minutes sont donc encore à disputer et la partie s’envenime quelque peu : une prise de bec éclate entre Kévin Charlier qui vient de rentrer et les défenseurs castelporcinois, les différents contacts sont plus appuyés, bref c’est tendu du slip (non Gayz c’est bon on t’a pas sonné).
Les deux équipes se rendent coup pour coup même si les locaux semblent se satisfaire de ce match nul. Le pitaine Sohet se blesse à la 72e et doit céder sa place et son brassard, qu'il lègue à Florent. A la 76e, Babasse s’infiltre sur la gauche et parvient à semer son défenseur. Il arrive face au goal, choisit l’intérieur du droit mais n’ouvre pas assez son pied et expédie le ballon dans les bras du gardien. Dans la foulée, l’ami Florent y va de sa petite reprise de volée sans contrôle et trouve une magnifique touche dans les vingt-deux adverses, grâce à un tir parfaitement presque parfaitement parallèle à l’espace délimité par deux piquets verticaux surmontés d’un autre piquet horizontal… mais si Florent, tu sais bien : cette zone vers laquelle il faut tenter d’envoyer l’objet cylindrique de forme ronde que tu tripotes depuis tout à l’heure avec tes pieds. Nan pas ça, l’autre truc rond et cylindrique !
Puis viens ensuite le tour de Chachos, qui dans une position quasi-similaire à Babasse tout à l’heure, bute à son tour sur le dernier rempart des locaux (85e).
Le fameux dicton « jamais deux sans trois » semble parti pour être vérifié une nouvelle fois puisque s’amorcent les arrêts de jeu et que le score est encore de 2-2, comme lors des précédentes confrontations.
It’s now Dédé’s time ladies and gentlemen ! Le coach sort son petit grimoire de sous sa parka et nous concocte un coup crapuleusement corsé puisqu’il sort un défenseur (« Flashy Pants ») au bénéfice d’un attaquant (Roma) et demande à son arrière-garde de passer à trois derrière. Ca s’appelle un threesome dans d’autres circonstances mais vu qu’une partie de mon audience est chaste et prude (et a ses jeans qui tombe sous les fesses) je tairai ce concept qu’il m’aurait pourtant bien plu d’introduire. A vrai dire je ne sais pas si ça a servi à grand-chose, mais bon, dans le doute…
Pendant ce temps là sur le terrain, Super Babasse ne l’entend pas de cette oreille et se demande ce que ça peut bien faire s’il prend la balle à 25 mètres de ses buts et s’amuse à courir tout droit, comme ça, juste pour le fun. Réponse 50 mètres plus loin, lorsqu’il se dit que c’était bien sympa mais qu’il a envie de partager ça avec les koupains. Du coup il la transmet à Roma. Au duel avec un défenseur, notre joyeux Billabong se démène et glisse le précieux à Aurél, seul, plein axe, à l’entrée de la surface. Il lève bien la tête un instant pour s’assurer que ses feignasses de partenaires ne lui offrent aucune solution, ce qui est effectivement le cas. Lucky Luke arme alors son plat du pied, puisqu’il n y a plus que ça à faire. La 9mm parabellum croisée qui part éclate le petit filet. 91e. 2-3. And the rest is history !
Enfin pas complètement, car sur le coup d’envoi qui suit, le n°6 des bleus tente de nous faire une Babasse. Le portier des visiteurs à beau hurler à ses joueurs de monter dessus, c’est avec un certain agacement qu’il entrevoit notamment Collin’s reculer tranquillement comme si de rien n’était. Le vil belligérant sera néanmoins repris par la défense mais le ballon finit par échouer sur le côté droit. Il est alors contrôlé par un local. Cela s’annonce comme le centre de la dernière chance pour Château. Un peu comme le dernier coup-franc de l’aller. La balle est envoyée dans la boîte… Le temps s’arrête. Snake, qui s’en veut encore à propos du match aller, ne se fait cette fois pas prier. Il se jette dans le tas avec la ferme intention de tout envoyer valdinguer et tend les bras. Il réceptionne le précieux qu’il plaque amoureusement contre son torse tout en tombant à genou. Et oui : aujourd’hui il a bien sauvé le match ! Mais je crois que Richard le dit mieux que moi :
En se relevant, le gardien officiel de la B fait les yeux doux à l’arbitre qui a de toute façon déjà le sifflet à la bouche. Il n’attend que le dégagement pour mettre un terme à la partie et Snake ne se fait pas prier pour s’exécuter. Comme dans un rêve.
Fin de la parabole du match.
Nos héros peuvent se tomber dans les bras pendant que Titi fait le poirier sur la touche. Le coach s’est peut-être planté dans sa prédiction, mais je sais pas pourquoi, on arrive pas à lui en vouloir ^^.
Les verts prennent le temps de savourer quelques minutes sur la pelouse avant de rejoindre leur vestiaire, où Snake s’aperçoit qu’il a reçu un sms émanant d’une certaine Zahia…

Bilan : une victoire à l’arraché et pas forcément méritée sur l’ensemble du match, même si nous avons été meilleurs en deuxième mi-temps, mais au combien précieuse ! Elle permet aux verts de donner un peu d’intérêt à leur fin de saison et à Chaumont de ravir la première place à Château. Avec les matches en retard, nos héros sont virtuellement à 5 points du nouveau leader et à 3 points de leur adversaire du jour. Ca fait encore beaucoup d’écart, mais après tout pourquoi pas, sur un malentendu tout peut arriver (on a bien vu Roma faire une passe décisive). Pas mal de choses peuvent encore se passer, et avec Chaumont qui doit encore se déplacer à Jean Chatelin et à Etienne Warin, difficile de désigner l’équipe qui sera l’élue en fin de saison.
Prochaine journée le 25 avril avec la venue de La Retourne. Il s’agira de ne pas tout gâcher et d’effacer l’humiliation de l’aller où les verts avaient touché le fond. Il sera quand même compliqué de rééditer une prestation aussi moche. Viendez nombreuses !
Les onze commandés :  Snake – Gayget Mazeratti Mimi Mamat – Babasse Collin’s Kévin S.(pitaine) Rémi – Chachos Florent
La sainte trinité : Loïc – Kévin C. – Roma
Les jouôrs :
Snake : what else ?
Derrière : Gayget a tapé un white en première période avant de se reprendre en seconde. La sieste (fin de coma éthylique ?) de la mi-temps a dû faire du bien, à moins que ce ne soient les quelques mots de son gardien. Mimi a lui été propre et fut le moins malmené des défenseurs. Que dire par contre de la performance contrastée de Mazeratti ? A tenu son rôle de patron de l’arrière-garde en recadrant ses partenaires tout au long de la partie. Impeccable dans son placement, il a éprouvé quelques difficultés sur les dégagements et s’est appliqué à en donner pour leur argent aux spectateurs présents avec sa passe décisive pour l’attaquant des bleus après une bien sympathique chorégraphie. Une action qui pourra figurer la préface de son futur bouquin « l’art de faire de grosses conneries lors des gros matchs ». Mamat a souffert, a parfois été débordé mais a tenu bon. C’est un peu Atlas qui porterait le côté droit sur ses épaules. N’est pas le cousin de son gardien pour rien ;).
Devant le derrière mais derrière le devant : Collin’s a déclenché le premier pétard de la partie, et a bien failli faire mouche. Ce sera son seul fait de gloire offensif. N’a pas eu la même possibilité de s’exprimer que d’habitude, la faute à l’adversaire, mais a joué son match avec les tripes, sans rien lâcher. Seul reproche : il laisse trop venir le 6 bleu sur son déboulé de la dernière chance. Kévin Sohet  a montré la voie avec son ouverture du score mais dut sortir à cause d’une blessure à l’ongle de pied à 20 minutes de la fin (mon pôv choupinou :p). A éprouvé énormément de difficultés sur le côté droit au démarrage mais ce fut nettement mieux après sa permutation avec Rémi aux alentours du quart d’heure de jeu. Rémi justement a été plutôt discret aujourd’hui et n’a pas eu son rendement habituel. Quelques minces tentatives au début mais ce fut tout. Babasse quant à lui m’a encore refilé une érection : motivé, acharné, il a même par moment fait preuve de trop d’envie en allant s’aventurer dans des zones qui n’étaient pas les siennes. A également pas mal parlé afin de remobiliser ses partenaires. A failli marquer mais a chié son duel (de son propre aveu : « j’ai toujours eu du mal devant le but »). Par contre c’est de son rush de 50m en fin de partie que vient la délivrance. Un très très bon match.
Devant : « Last Action Hero » Chachos. Tout est dit. Sert sur un plateau son capitaine pour le premier but et offre la victoire à son équipe avec le troisième. Aurait pu scorer plus tôt dans la partie mais il sait entretenir le suspense. En profite pour rejoindre la hiérarchie au sommet du classement interne des buteurs : ce n’est plus un duo mais un trio.
Florent l’a eu dure jusqu’à ce qu’il se voit confier le brassard du pitaine suite à la sortie de celui-ci. Il s’est alors métamorphosé et a enfin eu un impact sur l’aile droite. Devra tout de même subir un entrainement intensif spécial reprises de volée.
Le banc : Loïc mériterait une bonne paire de baffe pour son carton blanc. En même temps c’est à partir de ce moment qu’on a pris l’ascendant. Est revenu sur le terrain juste histoire de planter son coup-franc, et a fait du bien sur le côté droit en combinant pas mal avec Florent.
Kévin Charlier n’a pas eu d’occase mais fut là pour rentrer dans le lard et cristalliser l’énervement adverse. Il a à sa manière pesé sur la défense, même s’il n’a pas su donner vie au songe de son coach. Ce sera pour une autre fois va. Et de toute façon je lui ai toujours dit que c’est sur une autre rencontre qu’il marquerait…
Roma : auteur de la passe décisive sur le but de la victoire. Je crois que c’est tout ^^. Mais c’est déjà bien. Enfin, pour lui…
Le mot de Martin Luther King : « Bon, on boit un coup, on fume une clope ? Nan sérieusement c’est dommage qu’il ait  encore fallu qu’on prenne deux buts pour se mettre à jouer. Enfin, je suis soulagé du résultat, car j’avais quelques problèmes gastriques depuis ce matin. On verra bien la suite mais un groupe est en train de se construire, on a des ptits jeunes pas trop mal, faut garder tout ça. »
Le classement des apôtres :
1) Rémi, Florent, Chachos (+1) : 6
4) Golleco, Roma, Kévin S.(+1), Loïc (+1) : 4
Le reste : Julio, Fafane, Mazeratti, Ludo, Collin’s : 1
Le classement du Judas :
1) Mimi : 1
Du côté de la première : encore une victoire ! A domicile, l’équipe fanion s’est imposée 1-0 face à Prix-les-Mézières grâce à une réalisation de son serial buteur Ponpons. A croire qu’il fallait qu’on reprenne le chemin des terrains pour que les copains de la A se mettent à gagner des matchs. Ils en profitent pour passer devant les pirisiens au classement, et se situent dorénavant à la 6e place avec 35 points et un bilan plus équilibré tu meurs (5v-5d-5n). L’opération maintient est bien lancée, reste à confirmer. Dimanche prochain c’est déplacement à Givonne qui n’a plus gagné depuis 4 matches. Et c’était contre… Prix ^^.

20 avril 2010

Compte rendu un peu en retard 3


11/04/2010
ASSR B 3-0 Saint-Germainmont
Après une pause d’une semaine suite au report de leur match de coupe, les verts reçoivent auourd’hui Saint-Germainmont à Jean Chatelin. S’il s’agit surtout de poursuivre la bonne dynamique sur laquelle se trouve l’ASSR depuis la reprise et d’ajouter une victoire au compteur afin de se préparer au mieux pour le choc de la prochaine journée, l’idée d’effacer le souvenir quelque peu douloureux de l’aller apparaît comme sympathique pour nos héros en short.
Des héros qui auront une pensée particulière tout au long de la rencontre pour notre ami Poussin, dont nous célébrons ce jour le triste anniversaire de sa disparition. Cette partie, elle est aussi pour lui.
Les visiteurs ne se pressent pas pour arriver par petits groupes au stade, du coup c’est assez tardivement que les verts rentrent au vestiaire pour enfiler (et non enfourner, ça c’est à la fin) leur costume d’apparat. Le tout nouveau tableau blanc fraichement installé leur permet de prendre connaissance de la compo de l’équipe, assez surprenante pour un observateur non avisé en ce qui concerne le milieu de terrain. Mais on le savait : en raison des promotions de Collin’s et Loïc appelés au sein de l’équipe fanion, c’est tout l’entrejeu qui doit arborer un nouveau visage. Oubliés les turpitudes et les tracas de la semaine précédente, Dédé se mue en père Noël et offre l’aile gauche à Julio (celui-ci étant plus offensif que « Flashy Pants » qui est incapable de frapper dans un ballon sans tomber), le 10 à Rémi et tout simplement la titularisation à Roma (sur l’autre aile). Par contre le coach, qui avec ses grosses chaussures beiges délacées a une bonne tête de bûcheron canadien ce dimanche (ne manque plus que l’épaisse chemise à carreaux) et dont la mansuétude est tout de même limitée, envoie Babasse faire le sale boulot en 6. Bah c’est tout on verra bien.
C’est notre habituel juge de touche David qui caressera buccalement le sifflet (nos adversaires n’ayant pas ramené d’arbitre dans leur sac) et - surprise surprise - c’est Denis, l’homme du match aller côté saint-germainmontois, qui aura la charge de lever (ou pas) le drapeau. Il faut croire que nos dirigeants ont de l’humour (mais puisqu’on te dit qu’on t’en veut pas Denis !)…
Le soleil s’est caché derrière les nuages et Eole a manifestement choisi de regarder le match. Le ballon étant de type « plage 357 », Snake n’est pas rassuré pour deux sous.
Un petit tour de chauffe (un peu longuet d’ailleurs), les dernières consignes du coach, un toss remporté, une minute de silence en la mémoire de notre défunt camarade, et on peut faire chauffer les saucisses à hot-dog.
Le coup d’envoi est donné par les visiteurs, qui évoluent en vert, leur couleur traditionnelle, tout comme nous. Du coup bah on est obligé de jouer en blanc et marine. Pour info, l’ASSR attaque côté buvette.
Les locaux rentrent tranquillement dans le match alors qu’en face on est déjà au taquet. Mais il n y a pas beaucoup de danger sur les deux buts lors des cinq premières minutes. Cela va soudainement changer à partir de la 6e, quand Julio déborde sur la gauche et sert Rémi à l’entrée de la surface. Bien qu’aux prises avec un ou deux défenseurs, le n°10 effectue un enchainement contrôle-frappe à montrer dans toutes les écoles. Le missile sol-lucarne propulsé par la patte (gauche ?) du plus jeune des Collinet adopte une trajectoire rectiligne et atteint sa cible en plein cœur. Le gardien, planté sur la ligne, en reste les bras ballants (en même temps s’il la sort c’est contrôle anti-dopage direct). La marque est déflorée suite à la première tentative du match. 1-0.
A partir de ce moment les blancs prennent l’ascendant sur des verts qui ont du mal à alerter leurs attaquants. Les tentatives vont se succéder sur la cage des visiteurs. Mais entre un Rémi qui semble avoir subitement perdu la recette pour cadrer ses boules, les corners envoyés dans la niche du portier, les difficultés d’expression du côté droit sur le plan de l’attaque, et la présence de Roma sur le terrain, l’ASSR va faire grand étalage de son manque d’efficacité offensive. Néanmoins la gonfle se situe très souvent dans la moitié saint-germaimontoise, et la défense des blancs n’est pas excessivement mise sous pression. Du coup celle-ci fait preuve d’un peu de laxisme par moments, ce qui permet à Snake d’effectuer une ou deux interventions relativement tranquilles ou de voir le ballon filer loin de son but sur les très rares essais adverses pour tromper sa vigilance. Cela à quand même le don d’énerver notre portier plutôt anxieux du fait des conditions météos et du type particulier du ballon. Mais Sault-lès-Rethel c’est un club de coupains et ses coéquipiers, désireux de se rattraper, consentent de temps à autre à lui faire une passe (même Mimi, c’est dire).
Les sault-lès-rethélois ont tissé leur toile mais n’ont plus réussi à trouver la faille, et c’en est tout de cette première période qui ne les verra pas se détacher au tableau d’affichage malgré plusieurs opportunités. David renvoie les acteurs aux vestiaires sur ce but d’avance pour les locaux. Un avantage mérité mais que l’on souhaiterait voir plus conséquent.
Dédé est satisfait et en profite pour féliciter ses milieux de terrain auteurs d’une grosse première demi-heure. Mais il souhaite que ses joueurs se sortent de ce 1-0 « merdique » qui les laisse sous la menace d’un retour de l’adversaire. C’est sûr qu’avec les cinq Village People de l’arrière-garde, on ne sait jamais ce qu’il peut se passer. « Se faire plaisir » reste la consigne prépondérante, certains se demandent encore dans quel sens la prendre…
Le temps de tricoter une couche pour Gayget, et nous revoilà sur le pré ; fiers fils de fer effilés (de rien, c’est gratuit).
C’est nous qu’on tapote dans la baballe pour le coup d’envoi de la seconde mi-temps.
Les locaux reprennent leur marche en avant et continuent de squatter le camp opposé. A la 52e minute, Babasse déclenche une frappe qu’absolument personne ne voit au fond, sauf Snake, déjà en train de se déshabiller et prêt se jeter sur sa nouvelle idole. Finalement ça doit passer à côté d’un bon mètre. Voire plus vu que même les aveugles se foutaient de sa gueule (à Snake hein)…
Il va falloir attendre le passage de l’heure de jeu pour assister au doublement de la mise côté locaux. C’est parti pour le diptyque Chachossien :
-63e : lancé dans la profondeur sur la droite, l’étalon italien ailé et non aliéné va pour se présenter face au gardien. Il arme sa frappe de son meilleur pied, le droit (enfin c’est ce qu’on croyait) et envoie le ballon dans les filets. Manque de bol, ce ne sont pas les bons, ce sont ceux se situant derrière le but et installés  il y a de cela quelques années quand on a su que Romu allait re-signer (petite dédicace, ça ne fait jamais de mal).
-65e : la même mais de l’autre côté. Julio à l’ouverture pour le n°9 qui grille la politesse à la défense adverse et se représente devant le dernier rempart. Cette fois-ci il ouvre son pied gauche, place une balle millimétrée au ras du piquet et c’est tampax ! Enfin, euh, c’est ficelle ! 2-0.
Ce deuxième but donne de l’air aux blancs (et marine) qui n’ont plus qu’à dérouler. On la joue relax mais appliqué en oubliant pas de se battre sur les ballons. Mimi et Mazeratti organisent un concours de dribbles devant leur propre surface.
Les opportunités se succèdent à un rythme régulier. Les entrés en jeu se signalent, notamment Bart qui manque de surprendre toute la défense visiteuse grâce à une très belle aile de pigeon venue ponctuer une jolie percée. Kévin Charlier, lui, rate l’immanquable : isolé au deuxième poteau à la réception d’un centre, il donne presque l’impression de s’appliquer à manquer sa reprise de volée qui échoue lamentablement à quelques mètres du poteau. On jouait la 78e.
Trois minutes plus tard, ce même Kévin hérite encore d’un bon ballon dans la surface mais il se montre trop gourmand dans ses crochets et l’action se termine sur un… six mètres.
Bref, tout le monde tente plus ou moins sa chance mais il faut attendre la 84e et un déboulé dans l’axe droit de Florent, passé en mode « mobylette », qui remporte son duel face au gardien en glissant la balle sous le corps de celui-ci. Et 1, et 2, et 3-0. Comme on dit dans le jargon, le score est scellé et le match est plié.
Les visiteurs obtiendront bien un corner à quelques minutes du terme mais ce sera sans soucis pour Snake, tout heureux de se dégourdir un peu les bras.
David peut siffler la fin de la rencontre, c’est qu’il commence à faire soif.
Bilan : une partie bien maitrisée et très bien gérée de la part de l’ASSR qui a répondu présente tant sur le plan technique que physique. Le match aller n’est plus qu’un lointain souvenir et les esprits peuvent se tourner libérés vers le stade Etienne Warin de Château-Porcien où se disputera le choc de la prochaine journée. Un match après lequel nos héros seront fixés sur la tournure que prendra leur fin de saison…
Cette victoire nous la dédions à Poussin, en espérant qu’il nous accompagnera jusqu’au bout du chemin.
Dédé’s eleven :  Snake – Gayget Mazeratti (capt’ain) Mimi Mamat – Julio Babasse Roma Rémi – Chachos Florent
Dédé’s twelve & thirteen : Bart – Kévin C. – Dédé
In the air tonight : Poussin
Les jouôrs :
Snake a eu le temps de tondre la pelouse, la rouler et aussi de laver les maillots de toutes les équipes des clubs (des jeunes aux vieux). Ne l’a malheureusement pas fait (feignasse va !). Une sortie au poing sur le seul corner de l’adversaire, un peu de jeu au pied, deux-trois vannes ingame pour faire marrer son fan club, emballez, c’est pesé !
La défense a fait le boulot aujourd’hui et les centraux en ont même profité pour se donner du plaisir (non, pas mutuellement), surtout en seconde période : Mimi avec quelques montées, Mazeratti avec des séances de dribbles devant sa propre surface. Aucune erreur à déplorer si ce n’est une relance fantôme en première mi-temps de la part du capt’ain du jour.
Un chouïa en dedans lors des premières minutes,
Mamat s’est bien rattrapé, étant notamment l’un des plus présents dans les duels. Quant à Gayget il a fait un bon match, même si une légère rechute à propos de ses touches est à signaler (si si, j’ai l’œil).
Comme annoncé en intro, c’était un milieu de terrain complètement new look pour l’ASSR aujourd’hui. Pour sa première en n°6 Babasse a rendu une copie plutôt propre même si on le sent plus à l’aise sur un côté. A bien supplée Damien en ratissant bon nombre de ballons. Roma, sur la droite, a eu un peu de mal en attaque mais s’est arraché sur le plan défensif. De l’envie, de la gniaque et de la présence dans les duels.
Julio s’est lui amusé à un poste de milieu gauche qui lui a permis d’exprimer tout son allant offensif (avec quelques retours en défense), distillant au passage deux passes décisives, dont l’une pour son compère n°10 Rémi qui a démembré la lucarne et débloqué le match sur sa première frappe, sans connaître autant de réussite par la suite. Alors les gars, c’est quand même mieux quand on se lève, non ?
Devant on a retrouvé un Florent plus combatif que la semaine dernière avec de nombreux cadrages-débordements et des incursions dans la surface très dangereuses. A apporté une touche finale au résultat, qui lui permet de rester au coude à coude au classement du pichichi réserviste de la saison. Chachos s’est une nouvelle fois fendu d’un but et a fait admirer toute sa vista et son panache. C’est qu’on va finir par le signer à temps plein le garçon.
Around the bench Kévin C. a tout simplement décidé qu’il ne voulait pas marquer ce dimanche. Une véritable énigme tant les araignées prennent cher deux fois par semaine (non il n’est pas zoophile !). Garde les buts pour plus tard dans la saison qu’il dit. Celle-ci se terminant dans deux mois, on devrait plus attendre trop longtemps. De toute façon nous ne cesserons jamais d’y croire ^^.
Ca semble insidieusement se rapprocher également pour
Bart qui était très en jambe today. Auteur notamment d’une subtile aile de pigeon qui aurait pu être le prélude d’une belle conclusion si le défenseur n’était pas revenu en catastrophe. Courage bonhomme, pour toi non plus je ne désespère pas ;).
Dédé lui n’a pas osé se faire rentrer de peur de déséquilibrer la défense, trop la classe ce coach. A moins qu’il se soit chié dessus, ou alors c’est juste qu’il n’avait pas les cannes. Chacun se fera sa propre opinion…
Le mot du Grand Caribou : « Bien bien. C’est de bonne augure pour la suite et si on joue comme ça la semaine prochaine (ndr : vs Château) ça va le faire ».
Le classement « tireurs d’élite» :
1) Florent (+1), Rémi (+1) : 6
3) Chachos (+1) : 5
4) Golleco, Roma : 4
6) Kévin S., Loïc : 3
Le reste : Julio, Fafane, Mazeratti, Ludo, Collin’s : 1
Le classement « tiré du lit »:
1) Mimi : 1
Du côté de la première : une victoire 3-2 sur le terrain de Carignan-linay grâce à des buts de Pons, Vainvain et Daquin. Ca leur donne un peu d’air dans ce classement (très) serré et leur permet de confirmer leur regain de forme. Bravo les gars !

17 avril 2010

Compte rendu un peu en retard 2


28/03/2010
AS Tagnon B 0–1 ASSR B
Souvent friables hors de leurs bases lors de la partie 2009 de cette saison (1 victoire initiale puis 3 défaites en quatre rencontres), les réservistes de l’ASSR effectuent un court déplacement pour rendre visite à leurs homologues tagnonnais. Ceux-ci restant sur deux succès d’affilé, ils espèrent bien effectuer la passe de trois cet après-midi, histoire de se faire plaisir, et aussi de se venger du score quelque peu large de l’aller.
Comme je l’ai dit, quand les verts ne sont plus chez eux, ils sont perdus (« putain sont où les chiottes bordel ? »), de même que leurs matchs. Ils se déplacent donc à Paul Misset avec l’espoir de briser le mauvais sort et de poursuivre leur grandiose et grandiloquente série d’une victoire consécutive entamée contre Novion.
Mais l’après-midi démarre pourtant très mal puisqu’en arrivant au stade nous apprenons, avec Stup et Faction, que Julio et Rémi se sont fait sauvagement agresser la nuit précédente par une horde de veaux de kah montés sur huit skis et qui s’en allaient à Rome en suivant la dame blanche. Enfin c’est plus ou moins ce que l’on en a compris… Bref, cette nouvelle n’est pas faite pour nous donner du punch (bah nan tu parles : z’ont tout fini les bâtards :p) mais c’est pas grave car Meister Dédé a plus d’un tour dans son sac et rappelle Kévin Sohet et Ludo pour pallier les absences de nos deux collègues.
Un petit détour par la résidence du plus jeune des Bee Gees (cf. le compte rendu de Blanzy) où Collin’s, envoyé en éclaireur, nous confirme le KO technique de son frère, emporté qu’il a été par la folie de sa nuit qu’il vient tout juste de commencer, et nous pouvons y aller…
Rien de bien transcendant lors de l’arrivée au stade. Nous saluons tout de même notre ancien coéquipier Gourcuff, blessé, qui ne disputera pas la rencontre. Habillage, sortage du vestiaire, échauffage, rentrage au vestiaire puis discutage de l’entraineur : « Comme la semaine dernière, posez le ballon, faites tourner, jouez simple, et surtout battez vous ! ».
Notre président René tiendra le sifflet, tout le monde est paré, et En Avant Guingamp…
Le coup d’envoi est donné par les locaux, notre brave pitaine ayant remporté le toss (woohoo, deux d’affilé !). Les verts tentent de rapidement prendre les choses en main mais pêchent une fois arrivés aux abords de la zone de vérité, quand ils ne galèrent pas avant. Notons que Loïc est très remuant sur son côté droit en ce début de match. Ca tombe bien, c’est là que le ballon se trouve le plus souvent. Et c’est de lui que va venir la première occasion un peu chaude (salope) du match : après un nouveau débordement, il adresse un centre flottant qui finit par replonger sur la barre. Belle tentative, à l’orée de la 20e minute de jeu. Pis au moins il a réussi à épargner les véhicules roulant sur la quatre voies, c’est pas tous les jours que ça arrive.
Le jeu est brouillon de part et d’autre et ma foi, y’a quand même très peu d’occases franches à se mettre devant les neunœils. Les rouges ne sont pour l’instant pas dangereux, et les verts butent sur la défense parfois fébrile des tagnonnais (qui a dit « c’est le cirque du soleil, mais sans le soleil » ? Qu’il se dénonce !) mais pour l’instant toujours solide.
Seulement, cela ne va pas durer. En effet il semble écrit que cette saison, dame football - oui je préfère m’imaginer que c’est une femme, parce que bizarrement la pensée d’un beauf alcoolique plein de poil ça me fait nettement moins bander, pas vous ? Comment ça « comment je fais pour soutenir mon reflet dans le miroir tous les matins » ? Mais vous allez me lâcher oui ! – dame football donc, semble avoir choisi d’offrir un peu de sa grâce à quelques pauvres êtres miséreux. En effet, après les buts de Mazeratti et Ludo en début de saison face au même adversaire, après le doublé de Roma la semaine dernière, notre sainte déesse va intervenir à la 27e minute, sur un corner côté gauche : le ballon est envoyé en plein milieu du cafouillage général de la surface de la réparation, repris à bout portant par un vert puis sauvé sur sa ligne par le gardien. La balle revient au deuxième poteau où se trouve notre ami Lolo, prêt à dégainer à moins de trente centimètres de la cage grande ouverte (chaudasse). Le temps s’arrête, tout le monde retient son souffle (j’en connais qui ont même fermé les yeux) et après avoir sagement attendu le rebond, le benjamin des séniors catapulte la gonfle sous la barre pour l’ouverture du score ! 0-1. Sur l’action, le gardien local se blesse à l’œil et doit sortir immédiatement. Rien de bien méchant apparemment, mais suffisamment pour qu’il ne puisse pas reprendre le match.
C’est le dernier coup d’éclat de la première période pour la groupie de Johnny Wilkinson qui, ayant quelque peu pris exemple sur ses deux partenaires cités dans l’introduction de ce compte-rendu, sortira quelques instants plus tard, victime de cette terrible maladie où les cheveux vous poussent à l’intérieur de la tête. Un drame vécu par des millions de personnes à travers le monde, et trop souvent ignoré. Bref, tout ça pour dire que la gueule de bois, c’est un peu la belle-mère du fêtard et le Jean-Marc Ferreri de l’aficionados de football (ouais bah faut bien que je le meuble mon compte rendu :p).
La mi-temps suit son cour, et tout doucement les locaux reprennent du poil de la bête et se montrent plus entreprenant. A à peu près 7mn48 de la pause, une frappe déclenchée plein axe par l’un des tagnonnais inquiète tellement Snake que celui-ci recule, recule… recule encore… recule toujours… avant de s’apercevoir que son poteau droit est entré dans son champ de vision. Notre bonhomme, pas trop teubé non plus, se dit qu’il vaut mieux se stopper sinon il va finir dans les filets avec la boule (ainsi qu’avec les boules) et aura une nouvelle cagade à mettre dans le best of de son bêtisier. Il tend les mains et arrête la balle pile sur sa ligne, avant d’en prendre pleinement possession après que celle-ci eut rebondi.
Deux coups de sifflet retentissent quelques instants après, signifiant le moment du retour au vestiaire pour nos acteurs.
Dans l’intimité (hummm) du vestiaire, Dédé demande plus de gniaque et de la continuité dans le jeu. Reprochant à son portier de trop nombreuses tentatives de moonwalk dans sa surface (perso j’ai rien vu), il lance également une quête afin de lui acheter des vissés… avant que le principal intéressé n’avoue qu’il en a déjà aux pieds. Tout ébaubi, le Meister préfère en rester en là. Pourtant ça fait 5 saisons que ça dure, il devrait avoir l’habitude…
La seconde période ne s’annonce pas de tout repos, mais bon on verra bien. Si on tient, ça devrait passer. Logique implacable (quoique).
On réajuste les shorts, on met un peu de talc sur le scrotum, on relace convenablement ses chausses, et on the field again !
Ce sont les verts qui engagent pour la poursuite du match, mais c’est Tagnon qui rentre le mieux dans cette deuxième mi-temps. Et très vite les situations dangereuses se multiplient aux abords de la surface des visiteurs. Les ballons se baladent non loin du but et Snake n’est guère rassuré. A la 48e, après une action bien amenée par le côté, un rouge au duel avec un défenseur sault-lès-rethélois se retrouve presque seul devant le gardien mais voit sa reprise s’envoler vers les nuages. 50e minute maintenant, les locaux sont des plus en plus insistants et le danger se rapproche. Il faut un retour miraculeux de Mazeratti pour contrer au dernier moment un ballon frappé quasiment à bout portant des cages par un attaquant de Tagnon. La facture de chauffage côté ASSR commence à être salée.
Les verts n’arrivent plus à ressortir la baballe, et dès que celle-ci franchit la ligne médiane elle revient aussitôt. Vers la 62e, nouvelle bonne opportunité pour les locaux : un joueur esseulé aux vingt mètres prend sa chance. Snake est sur la trajectoire (c’est bien) mais il a décidé de nous sortir sa spéciale « peau de pêche » travaillée depuis de nombreuses années  (c’est moins bien) et dont le secret est bien gardé : la gonfle lui glisse entre les gants mais il parvient néanmoins à dévier suffisamment celle-ci pour qu’elle atterrisse juste à côté de son poteau droit. Notre gardien se précipite et rattrape le précieux avant qu’il ne termine sa course en corner. Baraka, quand tu nous tiens…
Toutefois, plus la fin se rapproche et plus Sault-lès-Rethel sort la tête du sac à patates, bien aidés par un Loïc qui a décidé de placer sa rentrée sous le signe du « Boum devant style », techniquement assez moche mais super efficace. Le jeu se rééquilibre et consiste en une bataille du milieu de terrain. Les verts ne semblent pas disposer à scorer une nouvelle fois, tandis que les rouges faiblissent un peu. Méfiance néanmoins ! Car à la 82e, un avant tagnonnais contrôle le ballon dos au but, se retourne et adresse un tir enroulé qui vient se loger au ras du piquet, dans le petit filet… enfin, dans un monde idéal pour les locaux : car fabulous Snake  est aux aguets et détend son mètre soixante-neuf à l’horizontal pour sortir la parade du match et claquer la boule en corner. N’allez tout de même pas vous imaginer l’arrêt du siècle, notre bien aimé dernier rempart ayant juste déployé ses 80 Kg de graisse sur sa gauche tout en tendant la main (ouais faut le ménager sinon il va s’enflammer). Ce sera la dernière fois que l’AS Tagnon se montrera dangereuse dans ce match.
L’ASSR joue en contre, et sur l’un d’entre eux Kévin Charlier se trouve lancé dans la profondeur. Après un bon contrôle et quelques mètres gagnés, il arme sa frappe à 20-25 mètres de la terre promise. Le ballon est croisé, parfaitement placé ou presque, puisque le gardien adverse, complètement battu, peut le voir taper son poteau droit avant qu’il ne roule sur la ligne et rebondisse sur le montant gauche, pour finalement être dégagé par un défenseur. Ereinté par son effort, complètement désabusé quant à la conclusion, notre valeureux attaquant qui se donne à chaque match ne peut que s’effondrer sur la pelouse les bras en croix, dans une imitation très parlante de Jésus.
Plus rien ne sera à noter dans les annales de cette partie, et René assène quelques minutes plus tard les trois coups de sifflet final qui sonnent comme un grand soulagement du côté des verts, plutôt (carrément) heureux d’avoir tenu le score.
Serrage de paluches, nettoyage de pompes, criage de guerroyance et rentrage au bercail pour une bonne blanche bien méritée. Fin du dimanche et à vous les studios !
Bilan : si la première mi-temps est pour l’ASSR, la seconde aura elle été dominée par nos adversaires du jour. Ceux-ci auraient mérité d’égaliser, malheureusement pour eux ils sont tombés sur un gardien vert relativement en forme. C’est à l’abnégation et à la solidarité que nos héros ont tenu le match, et c’est tant mieux car ce ne sont pas des valeurs qui sont leur d’habitude. Si en plus d’être pas trop charrettes d’un point de vue technique (pour le niveau auquel on joue) on commence à avoir une âme, la suite ne pourra être que positive (à quelles substances, seul l’avenir le dira).
Ce résultat ne changera pas grand-chose à la saison des locaux, mais il permet aux visiteurs de se rapprocher du podium, avec toujours deux matchs en moins au compteur.
La semaine prochaine c’est Saint Germainmont à domicile, pour une revanche de l’aller. Denis B. est d’ores et déjà interdit de stade :p.
Les coiffés : Snake – Mamat Mimi Mazeratti Gayget – Babasse Collin's Loïc Kévin S. - Florent Roma
Les coiffeurs : Bart - Kévin C. - Ludo
Les jouôrs :
Snake a été efficace a défaut d’être esthétique. Sauve son équipe d’après l’avis de ses adversaires. Il n’en est pas intimement persuadé mais le compliment fait plaisir et suffit pour affirmer qu’il a été tout simplement énorme aujourd’hui ^^.
La ligne Maginot a tenu bon, mais s’est octroyée quelques frayeurs. Une prestation solide pour nos centraux Mimi et Mazeratti, ainsi que pour nos latéraux Gayget et Mamat.
Notons qu’en début de match c’est Mamat qui tenait la gauche. Il a permuté avec son homologue vers la demie heure de jeu, histoire pour lui de se simplifier la tâche (il est quand même meilleur à droite) et surtout de faire chier « Flashy Pants » Gayz.
Sur la dynamique du dernier match, Babasse fut une nouvelle fois l’un des meilleurs hommes sur le terrain, plein d’allant, de courage et de volonté. Je commence à tomber amoureux. Collin’s, fidèle au poste de millieu défensif, ressemble lui de plus en plus à une moissonneuse-batteuse. Appelé à la rescousse, le pitaine Kévin Sohet a fait le boulot en remportant une nouvelle fois le toss et amorçant la plupart des offensives de l’ASSR. Loïc lui a été bon en début de match sur son aile - et y est même allé de son petit but qui fut également celui de la victoire - avant d’être très bon pour sa rentrée en tant qu’arrière gauche dans les vingt dernières minutes. Ne manque plus qu’à tenir l’alcool….
Devant, c’est beaucoup moins brillant (qui a dit qu’on avait pas d’attaquant ?) : malgré quelques tentatives, le duo FlorentRoma s’est avéré décevant : le premier n’étant que l’ombre de lui-même avec en sus un manque d’envie assez évident  tandis que le second a évolué en parfaite osmose avec sa forme spectrale. Une prestation aux antipodes de la semaine dernière pour le vice-président. Alors, c’est qui le vrai Roma ?
Le banc : Bart, habitué des rentrées emplies de bonnes volontés mais malheureusement sans réussite, n’a pas déçu. Kévin Charlier s’est lui positionné pour le titre d’ « homme le moins cocu du monde » après son combo poteau droit – poteau gauche venu relever une prestation un tantinet poussive. Mais bon, à vrai dire personne devant n’a été à la fête ce dimanche. Et puis, c’était une belle imitation du Christ sur la fin de l’action. Enfin, Ludo fut discret mais précieux. A l’instar de Mamat, Pandi Panda est rarement l’homme du match mais il est là et bien là. Et pour quelqu’un qu’on a réveillé à 14h30, c’est plus que pas mal ;)
L’avis du Meister : « Un match qu’on aurait pas gagné l’an dernier. Ca a été dur mais on a vu de l’engagement et une équipe qui ne s’est pas désunie ».
Le classement « j’en cadre quand même une de temps à autre » :
1) Florent, Rémi : 5
3) Golleco, Chachos, Roma : 4
6) Kévin S., Loïc (+1) : 3
Le reste : Julio, Fafane, Mazeratti, Ludo, Collin’s : 1
Le classement « meuh ! C'est moi qu'ai fait ça ? »:
1) Mimi : 1
Bonus : Prix du « QI à un chiffre » : décerné au joueur de l’AS Tagnon placé derrière la main courante (il a lui-même énormément insisté là-dessus) qui s’est permis de pourrir René (l’arbitre) en première mi-temps. « Je suis derrière la barrière, je peux dire ce que je veux !!! ». C’est bien bonhomme, on est dans un pays libre, tu as parfaitement le droit de t’exprimer. Mais insulter l’arbitre quand on a son nom d’inscrit sur la feuille de match c’est pas forcément très malin (encore heureux que René n’était pas désigné comme officiel). Enfin bon, après quelques années en séniors j’ai pu me rendre compte que ce genre de détails n’arrêtait pas ces énergumènes…
Qui a dit que le plus chiant dans le football amateur ce sont les deux heures  au zoo sur le terrain de 15 à 17 le dimanche après-midi ?

11 avril 2010

1 un déjà...

... Que l'on pense à toi
On ne t'oublie pas
Où que tu sois
Cet après-midi c'est pour toi.

8 avril 2010

Compte rendu un peu en retard 1


21/03/2010
ASSR B 5–1 Novion-Porcien
ENFIN ! Après 4 mois d'hibernation c'est le retour à la compétition pour la réserve de Sault-lès-Rethel. C'est qu'on aurait presque commencé à se faire chier dis donc. Cela me rappelle d'ailleurs le célèbre adage : trêve hivernale = constipation anale.
Quid des mouvements d'effectif à l'inter saison me demanderez-vous ? Si nous n'avons pas animé la rubrique transfert de L'Equipe, France Football, l'hebdo du pêcheur ou du mensuel du fist fucking, il y a eu quelques modifications, la plupart indépendantes de notre volonté.
Et je vous répondrai donc que nous avons d'abord perdu deux « anciens » en les personnes du marcheur Golleco - qui pratiquera désormais son art légèrement moins bien avec son genou en vrac - et du néo-paternel Fafanou - en délicatesse lui avec un tendon d'Achille. Nous ne les reverrons plus de la saison, en tout cas pas sur le terrain (à moins de monter une équipe handisport). Mais nous les saluons quand même et leur donnons rendez-vous à la buvette ;).
Des nouvelles de Mich ? Nan là c'est moi qui vous pose la question parce que nous on en a pas (quoique je l'ai croisé dans le train ce matin). Quant à Nizard, il ne s'est mis à disposition qu'en cas de vrai « besoin »
Message personnel :
Au rayon des arrivées, une seule est à notifier : c'est Babasse (avec un 'e' pour pas le confondre avec celui de la première), (grand ?) frère de Ludo qui a intégré l'effectif ! Probablement un placement en pré-retraite (joke). Après quelques entrainements, ce milieu gauche s'est enfin décidé à franchir le cap du haut niveau et rejoindre la dream team sud-ardennaise.
Toujours au rayon « nouveautés », vous serez fort aimables de prendre note que j’ai désormais choisi de séparer les classements des buteurs « championnat » et « coupe ». Le changement est minime (il ne concerne que deux joueurs) mais je tiens à le préciser (sinon y’en a encore qui vont être perdus).
Voilà pour les nouvelles. Attaquons maintenant le compte rendu de la partie.
L’avant-match est tout ce qu’il y a de plus classique : décontracté et avec toutefois la participation exceptionnelle de Titi qui nous spolie un peu de notre café. Après tant d’inactivité c’est un peu l’inconnu quant à la performance dont on peut s’attendre de la part de l’ASSR mais Coach Dédé souhaite néanmoins voir son équipe poser son jeu et être efficace, et si possible sans prendre de but. Les joueurs eux sont désireux avant tout de gagner le match, pour le reste on verra après.
En bon capitaine, Kévin Sohet remporte le toss et permet à l’année 2010 de bien commencer de ce point de vue là. Les verts choisissent le terrain et décident d’attaquer côté école pour cette première mi-temps. Les oranges bottent le coup d’envoi et c’est parti mon kiki !
Le ballon est assez rapidement monopolisé par les locaux qui le font tourner et s’appliquent à jouer sur la largeur. L’arrière garde n’étant pas trop menacée, Mazerratti fait des passes à son gardien, tandis qu’au milieu le pitaine régule le jeu et distribue. Les avants s’approchent aux abords des cages adverses et se créent quelques opportunités mais David, notre ancien coéquipier, réalise les arrêts qu’il faut pour maintenir son équipe à flot.
Cependant, à force de chauffer, la situation finit par devenir brûlante sur les buts novionnais et à la fin du premier quart d’heure une occasion initiée côté droit aboutit sur Chachos bien démarqué à hauteur du point de pénalty et qui n’a plus qu’à ajuster son plat du pied pour ouvrir le score. L’ancienne gloire du stade Jean Chatelin s’éxecute avec force et précision et déflore donc la marque. 1-0.
Ce but met les sault-lès-rethélois en confiance et ceux-ci renforcent leur emprise sur le match. Les situations dangereuses se multiplient pour l’arrière-garde visiteuse et David doit s’employer dans un style peu académique pour repousser la menace ; alors qu’en face Snake n’est pas vraiment inquiété, les rares tentatives des oranges échouant loin de son antre.
Mais ce qui devait arriver arriva et à la 27e minute, Rémi, en renard, double la mise. 2-0.
La partie se poursuit sur le même rythme, les verts gérant plutôt bien leur affaire. Un troisième but avant la pause bouclerait quasiment le sort de la rencontre, mais celui-ci ne viendra pas.
Et la mi-temps est donc sifflée sur ce score de deux buts à rien pour l’ASSR, score que l’on peut légitimement qualifier de mérité et logique. Partis  légèrement dans le vague, nos joyeux drilles se sont rassurés et sont très confiants en ce qui concerne la suite du match.
Un ptit coup de Cristalline, un suppo, une claque sur les fesses, et on est repartis…
Coup d’envoi ASSR pour la poursuite de la partie. Aucun coaching flamboyant ni déroutant des deux côtés, mais quelques remplaçants vont tout de même s’échauffer, et parmi eux : Roma (si j’en parle dès maintenant c’est qu’il y a une raison…).
La physionomie de la rencontre ne bouge pas d’un iota et dans un camp on se dit que mettre le troisième permettrait de finir en roue libre alors que dans l’autre on s’imagine bien relancer le match en réduisant la marque.
Comme les poulets, les (haricots) verts continuent de passer par les ailes mais ne trouvent pas la réussite escomptée, notamment Roma qui négocie comme une otarie bourrée son premier ballon. Et comme chez nous, on est joueurs et qu’on a des défenseurs amoureux de danse classique, vous imaginez bien ce qui a du se passer… Et vous ne vous trompez pas : sur une longue balle aérienne en profondeur, notre Mazeratti national au duel avec son avant-centre à l’entrée des 16 mètres effectue un saut de coléoptère mort sous le regard jaloux et admiratif (style « ouah, trop bien tes ballerines rose fluo ! Tu les as eues où ? ») de Mimi. Défrisé du cuir chevelu par l’ingrate sphère, le stoppeur sault-lès-rethélois la perd de vue et celle-ci décide de rebondir juste devant l’adversaire. Snake, en vadrouille vers le point de péno et sentant déjà l’arnaque poindre, se dit qu’il aura de toute façon l’air moins tarte s’il avance que s’il recule (comment veux-tu, comment veux-tu…). L’habile protégé de Titi ne se fait pas prier et lobe avec facilité le portier local venu à sa rencontre et qui agite vaguement ses flasques membres antérieurs pour la forme. 2-1 à l’heure de jeu, sur ce qui sera la seule frappe cadrée du match pour Novion.
La partie retrouve subitement de l’intérêt. Mais si la version 2009 de l’ASSR B se serait certainement fait très peur voire pire, le cru 2010 semble un peu mieux armé (ou un peu plus chatté, on le saura d’ici quelques rencontres). Les joueurs ne se démobilisent pas et appuient même sur l’accélérateur, tant et si bien que cinq minutes après la réduction du score, Roma, en embuscade dans la surface, reprend d’un coup de boule rotatif la gonfle qui trainait là suite à un centre venu de la droite. Personne ne croit à cette phénoménale blague et pourtant ça fait but ! 3-1. Les dieux du football ont décidément un humour bien particulier (comment ça : moi aussi ? Bande de gougnafiers, je ne suis qu’un incompris…).
De nouveau le break est fait et le stabicoach peut lâcher sa poche à oxygène. Seulement les locaux ont décidé de lui faire plaisir (et oui on l’aime notre petit coachonnet, et pas que sous la douche), et à la 74e, dans la continuité d’un contre éclair lancé depuis le milieu, Saint Roma, impeccablement mis sur orbite dans la profondeur vient trouver le petit filet de David d’une frappe croisée du gauche et sans contrôle s’il vous plait ! 4-1. Cette fois ci la messe est dite.

Dans un sursaut d’orgueil ou un espoir fou de renverser la rencontre à lui tout seul, Titi, 13e homme sur la feuille, nous offre le plaisir de sa présence sur notre si sympathique et non synthétique pelouse, et ce sans faire acte de préséance. Les mauvaises langues diront que c’était pour se rapprocher de notre néo-canonisé, rapport toujours à une histoire de sous la douche, mais (cela ne nous regarde pas) !
Toujours est-il que sa rentrée ne changera pas vraiment le cours du match (pas du tout en fait), et c’est de manière quasi inéluctable que les locaux vont parachever leur succès d’un cinquième but au terme d’un mouvement collectif en une touche de balle conclut de fort belle manière par Rémi qui ajuste superbement son ex-partenaire (de club, hein) d’un magistral lob des familles qui finit sous la barre. 82e. 5-1.
Dans les dernières minutes, l’ASSR se contente de gérer et n’ira pas mettre le sixième point qui lui aurait assuré le gain du set, mais remporte tout de même le match, et c’est toujours ça de pris.
Bilan : avant un déplacement pas forcément si évident que ça à négocier la semaine suivante face à Tagnon, les verts se sont fait plaisir et rassurés quant à leurs possibilités.
La route est encore longue d’ici la fin, et on aura bien le temps de voir si on terminera dans le mur, le précipice, sur l’olympe ou tout simplement à la buvette…
Les jouôrs :
Snake n’a pas eu grand chose à faire, beaucoup de jeu au pied en fait (sauf les six mètres). Se fait une énième fois lober sur un but à l’origine duquel il n’est peut-être pas idéalement placé. Mais de toute façon, c’est la faute à Mazeratti. Prépare trankilou l’Afrique du Sud en qualité de cent quatre-vingt deuxième gardien.
L’arrière-garde a été plutôt convaincante, limite rassurante. Hormis sa boulette sur la réduction du score, Mazerrati est à créditer d’un match propre : toujours présent dans les duels, c’est la tour de contrôle de la défense (maintenant que je l’écris je trouve que ça fait peur, pas vous ?). Une association efficace avec le troufion Mimi qui a presque respecté à la lettre la seule consigne de son coach (« tu couvres les boulettes de Kévin ! ») et s’est appliqué à défendre sans se livrer, avec quelques retours décisifs.
Sur la gauche,
Gayget a fait un match sérieux avec d’assez bonnes relances bien qu’il ait semblé quelques fois un peu perdu, ne sachant se servir que de son pied droit. Son pendant à droite, Mamat, a une nouvelle fois sorti le panneau « Stop ! Keep away ! No trespassing ! », le tout agrémenté de quelques montées et très bonnes relances. Comme d’hab quoi. Une régularité qui fait zizir.
Au milieu, c’est du tout bon : Collin’s a sorti la ratissoire et a ramassé quasiment tous les ballons ; on peut néanmoins lui reprocher un léger excès de facilité sur certaines ballesqui ne nécessitent pas quatre roulettes et six feintes de corps pour être renvoyées (si si Damien, puisque je te le dis). En milieu droit, Loïc a eu son rendement habituel : d’un point de vue offensif c’est soit « tout droit – centre » ou « tout droit – frappe non cadrée », d’un point de vue défensif il ne lâche rien. Classique, sobre et efficace.
Captain Sohet en numéro 10 a fait le match, littéralement. Pièce maitresse du milieu de terrain des verts aujourd’hui, presque aucun ballon n’est arrivé aux attaquants sans être oblitéré par lui. Doit être l’auteur d’un certains nombre de passes décisives. Ne lui manque plus qu’à vendre des gants qui ne se décousent pas au bout de deux semaines à son gardien et ce sera parfait.
La bonne surprise du week-end nous vient de la gauche du milieu : pour son premier match,
Babasse a été bon, très bon. Infatigable et volontaire, il s’est avéré très précieux. S’est arraché pour attaquer, s’est arraché pour défendre. A entrainé toute l’équipe derrière sa grande motivation. Une prestation émoustillante et rafraichissante, à se demander pourquoi il était pas là plus tôt.
Devant, Chachos a fait le boulot en ouvrant le score, en effectuant de bons décalages et en se créant des occasions grâce à ses accélérations qui sont sa marque de fabrique. Aurait mérité d’en inscrire plus que un, mais bon faut savoir en laisser aux autres. Quant à Rémi, un peu moins en vue que d’habitude sur le plan du jeu, cela semble s’être fait au bénéfice de l’efficacité car il fut là pour conclure les actions et planter deux réalisations (dont une seconde magnifique) qui lui permettent de venir talonner Florent au classement des buteurs. Du bon boulot au final.
Côté remplaçants, Ludo n’a pas été aussi flamboyant sue son frère, mais il est capable de bien jouer un peu partout au milieu et en défense, et il l’a très bien fait. C’est tout ce qu’on lui demande. Kévin Charlier a lui joué juste, en déviations et a été l’auteur de quelques frappes intéressantes, sans pour autant trouver la faille. Ca finira bien par venir… ou pas ^^.
Enfin, personne n’en a rêve mais « It’s a kind of magic » pour
Saint Roma qui nous a, dans sa grande mansuétude, offert un doublé qui se passe de commentaires. Dommage que ça n’arrive qu’une fois par an :p
Le onze d’europe : Snake – Gayget Mimi Mazeratti Mamat – Babasse Collin's Loïc Kévin S. (pitaine) - Chachos Rémi
La profondeur de banc : Ludo - Kévin C. – Roma
La minute « jamais content » de Dédé : « Bien, bien ! On a vu un beau match, ça a bien joué. Dommage quand même qu’on prenne un but con et qu’on en mette pas plus au fond »
Le classement « j’aime tripoter des grosses boules »:
1) Florent, Rémi (+2) : 5
3) Golleco, Chachos (+1), Roma (+2) : 4
6) Kévin S. : 3
7) Loïc : 2
Le reste : Julio, Fafane, Mazeratti, Ludo, Collin’s : 1
Le classement « Don Diego de la pignolette » :
1) Mimi : 1