22 avril 2010

Compte rendu pas en retard


He had a dream…
18/04/2010
Château-Porcien 2-3 ASSR B
Ca y’est, nous y sommes : aujourd’hui c’est gros match pour nos héros qui se déplacent ni plus ni moins que chez le leader Castelporcinois, pour la troisième confrontation de la saison entre les deux équipes. Après le nul frustrant de l’aller (2-2, pour ceux qui ont la mémoire courte) et la victoire aux tirs au but lors du match de coupe (2-2 ap, 4-3tab), nos verts s’imagineraient bien créer la surprise au stade Etienne Warin. De toute façon, pour continuer d’entrevoir le lapin blanc, il faut une victoire et pas autre chose.
Lors du café d’avant trajet à la buvette notre brave Dédé nous annonce qu’il a « fait un rêve » dans un lequel il « voit Kévin (Charlier, ndr) marquer le but de la victoire ». Il avoue que ça le trouble un peu, tandis que les autres joueurs présents se demandent de quelle manière il peut bien fantasmer rêver d’eux. Aucun retardataire ni de KO technique à déplorer (bon ce coup ci c’était facile, Julio n’était pas convoqué). C’est bon, nous pouvons y aller.
Une fois arrivés à destination, c’est inspection de la pelouse qui, de l’avis général « est trop haute ». Moi je dis qu’avec tous les pissenlits ça fait quand même joli. Le coach en profite pour subtiliser la cigarette de son gardien et le presser d’aller se changer (attentif aux moindres détails ce Dédé).
L’échauffement d’avant-match est conduit par le pitaine Kévin Sohet qui perdra le toss pour la première fois en 2010. Dans les vestiaires, on sent clairement que ça échange énormément entre l’entraineur et le président, puisque le premier cité va tout faire pour dépressuriser ses joueurs (« (…) on est en train de bâtir une équipe les mecs. Si on monte pas cette année ce sera l’année prochaine, c’est pas grave. ») alors que le second déboule franco avec un bon vieux « les gars aujourd’hui c’est les 4 points ! ». Ok…

L’arbitre passe deux minutes à donner ses consignes à chaque équipe, il fait beau, il fait chaud, mais non ce n’est pas l’heure de l’apéro… Hey ho, t’es couché par mon flow, autant que par ma libido, viens un peu là que je te ratiboise le clito ! Ce message vous a été gentiment offert par la communauté des Poètes Indépendants Nymphomanes de l’Est. Merci pour lui eux.
Saluons au passage Titi, notre nouveau supporter n°1 depuis qu’il a décidé de se retirer des affaires, et allons-y gaiement :
Les visiteurs sont dans le camp du côté de la route et ce sont eux qui donnent le coup d’envoi. Sur cette possession initiale, les verts font tourner la balle et vont se procurer la première occasion du match par l’entremise de Collin’s qui reprend comme il vient un ballon venu de la gauche, à environ 25 mètres des cagounettes, plein axe. La balle part comme une fusée et vient épiler raser le montant droit du cadre d’un gardien bleu tout heureux de la voir passer juste à côté. On joue depuis 1 mn 22 et on a bien failli assister au premier but. Pas de round d’observation, on est comme ça nous. Pis bon, les deux équipes se connaissent bien.
Mais les locaux ne vont pas se laisser faire et vont prendre l’ascendant sur la rencontre, étouffant petit à petit leurs adversaires, et tentant de passer sur les côtés en alertant leurs ailiers via des ballons directs. Les verts souffrent et sont contenus dans leur moitié de terrain car les ballons sont trop vite perdus ou mal exploités devant. Quelques approximations défensives et un marquage un peu laxiste font planer le danger aux abords de leur surface. Bref, on est loin de pouvoir danser la lambada en kilt avec des pompiers transgéniques. D’ailleurs, dès la 10e minute, un corner frappé de la gauche est dévié juste ce qu’il faut par Snake, mais le ballon revient dans les pieds d’un bleu, à deux mètres de la ligne de but. N’écoutant que son courage, notre valeureux gardien se jette dans les pieds de l’attaquant et parvient à contrer le ballon qui sera ensuite renvoyé par un défenseur. Première grosse alerte.
Rebelote à la 18e, puisqu’il faut toute la vigilance du portier sault-lès-rethélois qui se détend bien pour détourner en corner une frappe  au ras du poteau de Duduche, le n°8 des bleus (à force de jouer contre eux on commence à les connaître ^^). Masqué lors du départ du ballon à l’entrée de la surface, le dernier rempart de l’ASSR l’avait vu au fond celle là, mais bon, que voulez-vous : le talent…
Quelques minutes plus tard, l’ailier gauche des locaux déborde sur le flanc droit de notre défense puis rentre dans la surface. Il a le choix entre le centre et la frappe, et c’est cette dernière option qu’il va privilégier. Heureusement pour nous Snake veille, se couche et, impérial, renvoie de la jambe droite.
Comme souvent dans ce genre de rencontre, c’est l’équipe qui domine qui se fait piner en contre. Le match d’aujourd’hui ne faisant pas exception à la règle, c’est presque logiquement que sur un contre les visiteurs vont ouvrir le score : Kévin Sohet part du milieu de terrain et remonte le ballon. Chachos fait un appel dans la profondeur mais le pitaine préfère se servir de lui comme point d’appui : « hey, Aurél, une-deux ! ». Le n°9 ayant un peu de football dans les pattes, la combinaison est exécutée à merveille par les deux protagonistes et monsieur Duarig se présente en tête à tête avec le gardien. Tombeur de ces dames, il se permet la même chose avec le portier local et glisse le ballon hors de sa portée dans le petit filet gauche pour conclure l’affaire. On joue la 28e minute, et Dédé et René sont contents. 0-1.
Mais il devait être consigné quelque part que ce match serait spécial. En effet, sur le coup d’envoi, l’ASSR parvient à chiper la gonfle aux castelporcinois. Elle arrive dans les pieds de Florent qui la transmet à « Get down to the groovy boogie beat of the night of the cappuccino » Mazeratti qui souhaite ardemment épater la galerie et tente donc un grand écart facial afin de contrôler le ballon à l’aide des ses testicules, le tout à l’angle de la surface. Un geste maintes fois aperçu sur la plupart des terrains du monde (et même de l’univers) mais dont l’exécution se trouve être extrêmement délicate. Je pense que d’ici vous entrevoyez la suite et ne serez pas surpris d’apprendre que notre gentil stoppeur se rate et marche sur la boule (il a quand même réussi à éviter les siennes). Un grand champion se distingue par sa persévérance, et c’est pourquoi « Maquereau Repeint » (même lui ne va pas la comprendre celle là) se relève à la vitesse de l’éclair pour tacler, l’attaquant lui étant tombé dessus tel GayZ se jetant sur un carambar… mais il se reprend les pieds dans la balle (bon ok, c’est ptet pas un grand champion mais qu’est-ce qu’il persévère !). Le n°11 de Château n’en demandait pas tant et lui subtilise le ballon. Il file droit vers les cages et trompe cette fois Snake, qui avait peut-être un peu trop anticipé le centre. On joue la 29e minute et Dédé et René ne sont plus contents. 1-1.
Pour illustrer cette action d’éclat, veuillez apprécier un extrait musical choisi par mes soins (comme d’hab en fait) :
Ce but va avoir un effet coup de fouet sur les pensionnaires du stade Jean Chatelin qui vont dès lors se révolter et se ruer à l’attaque comme des mort-vivants morts de faim (vous me suivez ?) afin d’écraser leurs adversaires et violer leurs dépouilles encore sanguinolentes, yahhhhhhhhh !
Hein ? Que j’arrête la drogue ? Admettons.
Quoi encore ? Ce qu’il s’est vraiment passé ? Vous l’aurez voulu…
Manifestement impressionné par la performance de son coéquipier, Gayget est transporté dans un autre monde plein d’arcs en ciel, de fleurs et de poneys albinos (en fait il y est depuis le début du match). Tant et si bien qu’une poignée de secondes après l’engagement, suite à un nouveau débordement côté droit et un centre au niveau du point de péno, « Flashy Pants » effectue un marquage « nan mais vas-y, après toi » sur Will - le sympathique vétéran n°7 des bleus – suivi d’un saut d’éléphant thanatophage (juste pour le plaisir de le caser) : ÜBER COMBO ! L’ailier droit adverse n’en demande pas tant et peut tranquillement contrôler avant de rater sa reprise en frappant du tibia. Mais vu qu’il se trouve à moins de dix mètres des cages, la trajectoire incurvée flottante et sortante de la balle surprend Snake qui ne peut que constater les dégâts et recoudre sa lucarne gauche. On joue la 31e minute et Dédé et René sont… non, laissez tomber. 2-1.
Cruelle désillusion pour l’ASSR qui pensait (et semblait) avoir fait le plus dur. Mais le mieux pour décrire la situation est encore de donner la parole au grand Maître de la confrérie des Carottes Dans le Fondement :
-« Monsieur le grand Maître, un commentaire ?
- Oui : dans le cul lulu !
-Merci grand Maître.»
Après ces 3-4 minutes de folie, le jeu retombe un peu. Mais Château a toujours la maitrise du match et va toutefois se procurer une dernière occasion avant la pause : après un enchainement de passes à l’orée de la surface, un castelporcinois décide d’y aller et s’infiltre dans la défense qu’il passe en revue avec un brin de réussite. Face au gardien il envoie un pointu à bout portant détourné par la main droite, ferme (et fondante), de Snake qui à cet instant se dit qu’il vient peut-être de sauver le match.
La pause sifflée par l’arbitre peu de temps après tombe à pic pour l’ASSR au bord de l’apoplexie.
Nos héros choisissent de rester sur la pelouse et de profiter du soleil pour parfaire leur bronzage. Gayget, lui s’assied à l’extrémité du banc et se prend la tête à deux mains, ressassant certainement sa première période que les plus mauvaises langues qualifieront de « à chier ». A moins que ce ne soit son poney garé en double file qui lui cause du tourment.
Le coach remobilise ses troupes en leur faisant remarquer que les deux buts encaissés sont de nature « con ++ », qu’il n y en a qu’en d’écart et que tout est possible à condition d’y croire.
Au moment de reprendre leur place, Snake adresse quelques mots d’encouragement à son latéral gauche tout en pensant intérieurement « putain t’as intérêt d’arrêter tes conneries sinon je te cloue au poteau la tête à l’envers et les couilles à l’air ». Tout n’est que poésie, amour et délicatesse…
L’arbitre ordonne la reprise du jeu et ce sont les locaux qui s’en chargent. Ceux-ci ne semblent pas déterminés à enfoncer le clou et gèrent le résultat. Au bout de cinq minutes, contestant une décision de l’homme en noir, LoÏc, tout juste fraichement rentré, prend un carton blanc qui le renvoie ipso facto sur le banc. Il en profitera au passage pour bien se faire pourrir par son père et le beau-frère de Mazeratti (qui semble avoir loupé la première période, non ?). Bizarrement, c’est à partir de ce moment là que les verts sortent peu à peu la tête de l’eau et que le match finit par s’équilibrer. Peut-être bien aidés par un coaching surprenant de la part de l’entraineur des bleus, qui décide de sortir ses meilleurs éléments.
Pas de réelles  opportunités de chaque côté. Les sault-lès-rethélois essaient bien quelques frappes mais la plupart son non cadrées, tandis que les locaux  fonctionnent de manière identique à la première mi-temps, avec beaucoup de centres, la plupart flottants et difficiles à gérer pour la défense – que Snake laisse bosser un peu, y a pas de raisons - qui s’en sort néanmoins. Cette période va voir les bleus pousser martel en tête. En effet, l’une d’elle passe assez largement au dessus (52e) alors que la seconde, à la suite d’un corner, est nettement plus dangereuse puisque sous la barre mais Snake capte le précieux d’une seule main (56e).
Les dix minutes sont passées et Loïc fait donc sa rentrée en jeu. Il ne va pas mettre longtemps à  se ré illustrer : à la 69e, suite à une faute commise sur Florent à 20,76 mètres de la terre promise, un coup franc est sifflé et c’est lui qui s’avance pour le tirer. En général ça passe ou ça casse. Le ballon est quand même assez excentré mais ce n’est finalement pas un souci pour celui qui en avait déjà claqué un superbe à l’aller puisque sa balle brossée et millimétrée contourne le mur avant de transpercer la lunette. C’est la lulu de lolo. 2 partout, balle au centre. Le délire s’empare du banc de l’ASSR car il reste assez de temps pour en planter un troisième.
Vingt bonnes minutes sont donc encore à disputer et la partie s’envenime quelque peu : une prise de bec éclate entre Kévin Charlier qui vient de rentrer et les défenseurs castelporcinois, les différents contacts sont plus appuyés, bref c’est tendu du slip (non Gayz c’est bon on t’a pas sonné).
Les deux équipes se rendent coup pour coup même si les locaux semblent se satisfaire de ce match nul. Le pitaine Sohet se blesse à la 72e et doit céder sa place et son brassard, qu'il lègue à Florent. A la 76e, Babasse s’infiltre sur la gauche et parvient à semer son défenseur. Il arrive face au goal, choisit l’intérieur du droit mais n’ouvre pas assez son pied et expédie le ballon dans les bras du gardien. Dans la foulée, l’ami Florent y va de sa petite reprise de volée sans contrôle et trouve une magnifique touche dans les vingt-deux adverses, grâce à un tir parfaitement presque parfaitement parallèle à l’espace délimité par deux piquets verticaux surmontés d’un autre piquet horizontal… mais si Florent, tu sais bien : cette zone vers laquelle il faut tenter d’envoyer l’objet cylindrique de forme ronde que tu tripotes depuis tout à l’heure avec tes pieds. Nan pas ça, l’autre truc rond et cylindrique !
Puis viens ensuite le tour de Chachos, qui dans une position quasi-similaire à Babasse tout à l’heure, bute à son tour sur le dernier rempart des locaux (85e).
Le fameux dicton « jamais deux sans trois » semble parti pour être vérifié une nouvelle fois puisque s’amorcent les arrêts de jeu et que le score est encore de 2-2, comme lors des précédentes confrontations.
It’s now Dédé’s time ladies and gentlemen ! Le coach sort son petit grimoire de sous sa parka et nous concocte un coup crapuleusement corsé puisqu’il sort un défenseur (« Flashy Pants ») au bénéfice d’un attaquant (Roma) et demande à son arrière-garde de passer à trois derrière. Ca s’appelle un threesome dans d’autres circonstances mais vu qu’une partie de mon audience est chaste et prude (et a ses jeans qui tombe sous les fesses) je tairai ce concept qu’il m’aurait pourtant bien plu d’introduire. A vrai dire je ne sais pas si ça a servi à grand-chose, mais bon, dans le doute…
Pendant ce temps là sur le terrain, Super Babasse ne l’entend pas de cette oreille et se demande ce que ça peut bien faire s’il prend la balle à 25 mètres de ses buts et s’amuse à courir tout droit, comme ça, juste pour le fun. Réponse 50 mètres plus loin, lorsqu’il se dit que c’était bien sympa mais qu’il a envie de partager ça avec les koupains. Du coup il la transmet à Roma. Au duel avec un défenseur, notre joyeux Billabong se démène et glisse le précieux à Aurél, seul, plein axe, à l’entrée de la surface. Il lève bien la tête un instant pour s’assurer que ses feignasses de partenaires ne lui offrent aucune solution, ce qui est effectivement le cas. Lucky Luke arme alors son plat du pied, puisqu’il n y a plus que ça à faire. La 9mm parabellum croisée qui part éclate le petit filet. 91e. 2-3. And the rest is history !
Enfin pas complètement, car sur le coup d’envoi qui suit, le n°6 des bleus tente de nous faire une Babasse. Le portier des visiteurs à beau hurler à ses joueurs de monter dessus, c’est avec un certain agacement qu’il entrevoit notamment Collin’s reculer tranquillement comme si de rien n’était. Le vil belligérant sera néanmoins repris par la défense mais le ballon finit par échouer sur le côté droit. Il est alors contrôlé par un local. Cela s’annonce comme le centre de la dernière chance pour Château. Un peu comme le dernier coup-franc de l’aller. La balle est envoyée dans la boîte… Le temps s’arrête. Snake, qui s’en veut encore à propos du match aller, ne se fait cette fois pas prier. Il se jette dans le tas avec la ferme intention de tout envoyer valdinguer et tend les bras. Il réceptionne le précieux qu’il plaque amoureusement contre son torse tout en tombant à genou. Et oui : aujourd’hui il a bien sauvé le match ! Mais je crois que Richard le dit mieux que moi :
En se relevant, le gardien officiel de la B fait les yeux doux à l’arbitre qui a de toute façon déjà le sifflet à la bouche. Il n’attend que le dégagement pour mettre un terme à la partie et Snake ne se fait pas prier pour s’exécuter. Comme dans un rêve.
Fin de la parabole du match.
Nos héros peuvent se tomber dans les bras pendant que Titi fait le poirier sur la touche. Le coach s’est peut-être planté dans sa prédiction, mais je sais pas pourquoi, on arrive pas à lui en vouloir ^^.
Les verts prennent le temps de savourer quelques minutes sur la pelouse avant de rejoindre leur vestiaire, où Snake s’aperçoit qu’il a reçu un sms émanant d’une certaine Zahia…

Bilan : une victoire à l’arraché et pas forcément méritée sur l’ensemble du match, même si nous avons été meilleurs en deuxième mi-temps, mais au combien précieuse ! Elle permet aux verts de donner un peu d’intérêt à leur fin de saison et à Chaumont de ravir la première place à Château. Avec les matches en retard, nos héros sont virtuellement à 5 points du nouveau leader et à 3 points de leur adversaire du jour. Ca fait encore beaucoup d’écart, mais après tout pourquoi pas, sur un malentendu tout peut arriver (on a bien vu Roma faire une passe décisive). Pas mal de choses peuvent encore se passer, et avec Chaumont qui doit encore se déplacer à Jean Chatelin et à Etienne Warin, difficile de désigner l’équipe qui sera l’élue en fin de saison.
Prochaine journée le 25 avril avec la venue de La Retourne. Il s’agira de ne pas tout gâcher et d’effacer l’humiliation de l’aller où les verts avaient touché le fond. Il sera quand même compliqué de rééditer une prestation aussi moche. Viendez nombreuses !
Les onze commandés :  Snake – Gayget Mazeratti Mimi Mamat – Babasse Collin’s Kévin S.(pitaine) Rémi – Chachos Florent
La sainte trinité : Loïc – Kévin C. – Roma
Les jouôrs :
Snake : what else ?
Derrière : Gayget a tapé un white en première période avant de se reprendre en seconde. La sieste (fin de coma éthylique ?) de la mi-temps a dû faire du bien, à moins que ce ne soient les quelques mots de son gardien. Mimi a lui été propre et fut le moins malmené des défenseurs. Que dire par contre de la performance contrastée de Mazeratti ? A tenu son rôle de patron de l’arrière-garde en recadrant ses partenaires tout au long de la partie. Impeccable dans son placement, il a éprouvé quelques difficultés sur les dégagements et s’est appliqué à en donner pour leur argent aux spectateurs présents avec sa passe décisive pour l’attaquant des bleus après une bien sympathique chorégraphie. Une action qui pourra figurer la préface de son futur bouquin « l’art de faire de grosses conneries lors des gros matchs ». Mamat a souffert, a parfois été débordé mais a tenu bon. C’est un peu Atlas qui porterait le côté droit sur ses épaules. N’est pas le cousin de son gardien pour rien ;).
Devant le derrière mais derrière le devant : Collin’s a déclenché le premier pétard de la partie, et a bien failli faire mouche. Ce sera son seul fait de gloire offensif. N’a pas eu la même possibilité de s’exprimer que d’habitude, la faute à l’adversaire, mais a joué son match avec les tripes, sans rien lâcher. Seul reproche : il laisse trop venir le 6 bleu sur son déboulé de la dernière chance. Kévin Sohet  a montré la voie avec son ouverture du score mais dut sortir à cause d’une blessure à l’ongle de pied à 20 minutes de la fin (mon pôv choupinou :p). A éprouvé énormément de difficultés sur le côté droit au démarrage mais ce fut nettement mieux après sa permutation avec Rémi aux alentours du quart d’heure de jeu. Rémi justement a été plutôt discret aujourd’hui et n’a pas eu son rendement habituel. Quelques minces tentatives au début mais ce fut tout. Babasse quant à lui m’a encore refilé une érection : motivé, acharné, il a même par moment fait preuve de trop d’envie en allant s’aventurer dans des zones qui n’étaient pas les siennes. A également pas mal parlé afin de remobiliser ses partenaires. A failli marquer mais a chié son duel (de son propre aveu : « j’ai toujours eu du mal devant le but »). Par contre c’est de son rush de 50m en fin de partie que vient la délivrance. Un très très bon match.
Devant : « Last Action Hero » Chachos. Tout est dit. Sert sur un plateau son capitaine pour le premier but et offre la victoire à son équipe avec le troisième. Aurait pu scorer plus tôt dans la partie mais il sait entretenir le suspense. En profite pour rejoindre la hiérarchie au sommet du classement interne des buteurs : ce n’est plus un duo mais un trio.
Florent l’a eu dure jusqu’à ce qu’il se voit confier le brassard du pitaine suite à la sortie de celui-ci. Il s’est alors métamorphosé et a enfin eu un impact sur l’aile droite. Devra tout de même subir un entrainement intensif spécial reprises de volée.
Le banc : Loïc mériterait une bonne paire de baffe pour son carton blanc. En même temps c’est à partir de ce moment qu’on a pris l’ascendant. Est revenu sur le terrain juste histoire de planter son coup-franc, et a fait du bien sur le côté droit en combinant pas mal avec Florent.
Kévin Charlier n’a pas eu d’occase mais fut là pour rentrer dans le lard et cristalliser l’énervement adverse. Il a à sa manière pesé sur la défense, même s’il n’a pas su donner vie au songe de son coach. Ce sera pour une autre fois va. Et de toute façon je lui ai toujours dit que c’est sur une autre rencontre qu’il marquerait…
Roma : auteur de la passe décisive sur le but de la victoire. Je crois que c’est tout ^^. Mais c’est déjà bien. Enfin, pour lui…
Le mot de Martin Luther King : « Bon, on boit un coup, on fume une clope ? Nan sérieusement c’est dommage qu’il ait  encore fallu qu’on prenne deux buts pour se mettre à jouer. Enfin, je suis soulagé du résultat, car j’avais quelques problèmes gastriques depuis ce matin. On verra bien la suite mais un groupe est en train de se construire, on a des ptits jeunes pas trop mal, faut garder tout ça. »
Le classement des apôtres :
1) Rémi, Florent, Chachos (+1) : 6
4) Golleco, Roma, Kévin S.(+1), Loïc (+1) : 4
Le reste : Julio, Fafane, Mazeratti, Ludo, Collin’s : 1
Le classement du Judas :
1) Mimi : 1
Du côté de la première : encore une victoire ! A domicile, l’équipe fanion s’est imposée 1-0 face à Prix-les-Mézières grâce à une réalisation de son serial buteur Ponpons. A croire qu’il fallait qu’on reprenne le chemin des terrains pour que les copains de la A se mettent à gagner des matchs. Ils en profitent pour passer devant les pirisiens au classement, et se situent dorénavant à la 6e place avec 35 points et un bilan plus équilibré tu meurs (5v-5d-5n). L’opération maintient est bien lancée, reste à confirmer. Dimanche prochain c’est déplacement à Givonne qui n’a plus gagné depuis 4 matches. Et c’était contre… Prix ^^.

1 commentaire:

stabicoach a dit…

belle performence mon snake continu comme a nous ennivrer