Un compte-rendu qui change de forme cette semaine, histoire d’innover (Yes ! HUIT CANnettes !), d’aller plus vite (je sais, ça fait déjà deux fois que j’ai une semaine de retard… mais j’ai une femme et des gosses tout ça tout ça, un crédit sur le dos… euh, hum je m’égare là, et je raconte aussi n’importe quoi, mais ça vous avez l’habitude) et aussi parce que la prestation de cet après-midi ne me laisse pas vraiment d’autre choix, si ce n’est celui d’aller en pèlerinage au stade des Alpes.
J’espère que vous apprécierez le nouveau format et si jamais ce n’est pas le cas, veuillez noter que je vous conchie énergiquement avec de la matière fécale ;)
J’espère que vous apprécierez le nouveau format et si jamais ce n’est pas le cas, veuillez noter que je vous conchie énergiquement avec de la matière fécale ;)
Le match :
Le toss est perdu par le néo-capitaine Loïc, le coup d’envoi est donc donné par les verts.
Les 15-20 premières minutes donnent lieu à un gros combat au milieu de terrain même si les deux équipes se montrent dangereuses par instants, notamment avec le numéro 9 côté chaumontais et Loïc, pour les verts, qui fait chauffer les gants du portier adverse. Mais le match bascule aux alentours de la 25e quand suite à un contre des locaux Mazeratti se rend coupable d’une faute (selon l’arbitre, officiel cette fois-ci, on n’arrête plus le progrès) dans la surface. C’est donc un pénalty pour les bleus qui voient là une belle occase d’ouvrir le score. Le coup de pied de réparation n’est pas forcément bien tiré par le n°11 mais vu que le gardien a décidé d’être pris à contre pied, ça fait 1-0 quand même.
Les verts sombrent alors dans la nasse et encaissent un second but quelques minutes plus tard sur une superbe action individuelle de l’avant-centre local, bien aidé par le trouage de Mazeratti qui s’est pris pour une majorette sur le coup et tente de contrôler le ballon au lieu de simplement le relancer. La frappe enroulée de l’attaquant terminera dans la lucarne opposée du portier qui ne pourra rien. 2-0 .
Et la rencontre se poursuit sur le même rythme : les verts arrivent péniblement à s’extirper du milieu de terrain et du marquage adverse alors que Chaumont procède en contre ou par actions un peu plus construites où ils tentent de déborder par la gauche. Les tentatives sault-lès-rethéloises se limitent aux coups de pieds arrêtés (coup franc de Loïc une nouvelle fois repoussé par le gardien, coup franc au dessus de Coco...) et Snake repousse l’échéance du troisième but, intervenant à bout portant devant un n°9 décidemment bien remuant. Et ce qui devait arriver arriva : sur une énième tentative du Djibril Cissé local, Snake intervient et repousse la balle momentanément, momentanément car elle arrive fissa dans les pieds du numéro 11 qui, après contrôle, s’applique pour glisser le ballon du plat du pied au ras du poteau, en évitant toute la défense adverse revenue tardivement pour le coup (ou trop en avance diront certains). C’est le 3-0, ça commence à piquer. Et le buteur s’amuse à chambrer le gardien. Celui-ci saura mettre à profit sa mémoire de bulot alcoolique pour s’en souvenir en seconde période…
Les verts tentent tant bien que mal de survivre jusqu’à la mi-temps, jusqu’au dernier coup franc où Snake nous gratifie d’une sortie copyrighté par ses soins © tandis que toute la défense se tire le portrait. Gayget essayera bien d’empêcher la boule de rentrer d’un très joli double contact des cuisses (de grenouille) mais ce ne sera point suffisant. 4-0. Aïe docteur, ça pique.
La mi-temps est atteinte sur ce score, largement en faveur des locaux. Nos héros ont la tête dans le sac et cette pause ramène nos petits verts à leurs travers (oui je sais je maitrise) : pas assez d’envie, peur de l’erreur, jeu trop direct et imprécis. La philosophie grenobloise est en train de s’installer… Coach Dédé dresse un bilan peu flatteur de ses troupes et parvient à les faire remonter sur le pré la tête haute. L’objectif est de sauver ce qui peut l’être, ou du moins ce qu’il en reste.
Et ça repart en seconde comme ça avait terminé en première : les chaumontais procèdent en contre alors que l’ASSR doit se découvrir. Le portier visiteur, cette fois bien inspiré, va s’interposer à quelques reprises (parfois bien aidé par ses montants et ses défenseurs, notamment Mamat) devant les attaquants adverses (dont deux fois face au n°11, j’t’avais dit que je t’oublierais pas, nah :p) ainsi que devant Mimi (tsskk), qui semblait retrouver son élan de buteur de la semaine passée, empêchant le score de prendre une ampleur trop démesurée ; à l’image un peu de ce que pourrait représenter Roma avec plus de 10 buts à la saison. Les verts passent à 3 derrière et c’est capt’ain (croustibat) Loïc qui est chargé de tenir la baraque. Sur un assez beau mouvement collectif on peut même voir le marcheur Golleco qui se joue de la défense visiteuse avant d’ajuster le gardien d’une fort belle frappe croisée. 4-1, l’honneur est sauf. Ce n’est pas faute d’avoir essayé, on pensera notamment aux débordements de Coco sur l’aile droite ou aux coups francs de Fafane qui n’étaient que trop d’offrandes pour le portier adverse.
La fin du match se profile paisiblement car le rythme reste inchangé : l’ASSR a le monopole de la balle et parvient à construire parfois des trucs pas trop bancals, tandis que les bleus se contentent de déblayer à qui mieux mieux les tentatives des verts, sommes toutes assez sporadiques.
Et le coup de sifflet final intervient finalement pour stopper cette parodie de débâcle. Dans des conditions certes difficiles, nos zhéros pourront toujours se gausser d’avoir fait comme Grenoble et d’avoir pris un point ! ^^
Les 15-20 premières minutes donnent lieu à un gros combat au milieu de terrain même si les deux équipes se montrent dangereuses par instants, notamment avec le numéro 9 côté chaumontais et Loïc, pour les verts, qui fait chauffer les gants du portier adverse. Mais le match bascule aux alentours de la 25e quand suite à un contre des locaux Mazeratti se rend coupable d’une faute (selon l’arbitre, officiel cette fois-ci, on n’arrête plus le progrès) dans la surface. C’est donc un pénalty pour les bleus qui voient là une belle occase d’ouvrir le score. Le coup de pied de réparation n’est pas forcément bien tiré par le n°11 mais vu que le gardien a décidé d’être pris à contre pied, ça fait 1-0 quand même.
Les verts sombrent alors dans la nasse et encaissent un second but quelques minutes plus tard sur une superbe action individuelle de l’avant-centre local, bien aidé par le trouage de Mazeratti qui s’est pris pour une majorette sur le coup et tente de contrôler le ballon au lieu de simplement le relancer. La frappe enroulée de l’attaquant terminera dans la lucarne opposée du portier qui ne pourra rien. 2-0 .
Et la rencontre se poursuit sur le même rythme : les verts arrivent péniblement à s’extirper du milieu de terrain et du marquage adverse alors que Chaumont procède en contre ou par actions un peu plus construites où ils tentent de déborder par la gauche. Les tentatives sault-lès-rethéloises se limitent aux coups de pieds arrêtés (coup franc de Loïc une nouvelle fois repoussé par le gardien, coup franc au dessus de Coco...) et Snake repousse l’échéance du troisième but, intervenant à bout portant devant un n°9 décidemment bien remuant. Et ce qui devait arriver arriva : sur une énième tentative du Djibril Cissé local, Snake intervient et repousse la balle momentanément, momentanément car elle arrive fissa dans les pieds du numéro 11 qui, après contrôle, s’applique pour glisser le ballon du plat du pied au ras du poteau, en évitant toute la défense adverse revenue tardivement pour le coup (ou trop en avance diront certains). C’est le 3-0, ça commence à piquer. Et le buteur s’amuse à chambrer le gardien. Celui-ci saura mettre à profit sa mémoire de bulot alcoolique pour s’en souvenir en seconde période…
Les verts tentent tant bien que mal de survivre jusqu’à la mi-temps, jusqu’au dernier coup franc où Snake nous gratifie d’une sortie copyrighté par ses soins © tandis que toute la défense se tire le portrait. Gayget essayera bien d’empêcher la boule de rentrer d’un très joli double contact des cuisses (de grenouille) mais ce ne sera point suffisant. 4-0. Aïe docteur, ça pique.
La mi-temps est atteinte sur ce score, largement en faveur des locaux. Nos héros ont la tête dans le sac et cette pause ramène nos petits verts à leurs travers (oui je sais je maitrise) : pas assez d’envie, peur de l’erreur, jeu trop direct et imprécis. La philosophie grenobloise est en train de s’installer… Coach Dédé dresse un bilan peu flatteur de ses troupes et parvient à les faire remonter sur le pré la tête haute. L’objectif est de sauver ce qui peut l’être, ou du moins ce qu’il en reste.
Et ça repart en seconde comme ça avait terminé en première : les chaumontais procèdent en contre alors que l’ASSR doit se découvrir. Le portier visiteur, cette fois bien inspiré, va s’interposer à quelques reprises (parfois bien aidé par ses montants et ses défenseurs, notamment Mamat) devant les attaquants adverses (dont deux fois face au n°11, j’t’avais dit que je t’oublierais pas, nah :p) ainsi que devant Mimi (tsskk), qui semblait retrouver son élan de buteur de la semaine passée, empêchant le score de prendre une ampleur trop démesurée ; à l’image un peu de ce que pourrait représenter Roma avec plus de 10 buts à la saison. Les verts passent à 3 derrière et c’est capt’ain (croustibat) Loïc qui est chargé de tenir la baraque. Sur un assez beau mouvement collectif on peut même voir le marcheur Golleco qui se joue de la défense visiteuse avant d’ajuster le gardien d’une fort belle frappe croisée. 4-1, l’honneur est sauf. Ce n’est pas faute d’avoir essayé, on pensera notamment aux débordements de Coco sur l’aile droite ou aux coups francs de Fafane qui n’étaient que trop d’offrandes pour le portier adverse.
La fin du match se profile paisiblement car le rythme reste inchangé : l’ASSR a le monopole de la balle et parvient à construire parfois des trucs pas trop bancals, tandis que les bleus se contentent de déblayer à qui mieux mieux les tentatives des verts, sommes toutes assez sporadiques.
Et le coup de sifflet final intervient finalement pour stopper cette parodie de débâcle. Dans des conditions certes difficiles, nos zhéros pourront toujours se gausser d’avoir fait comme Grenoble et d’avoir pris un point ! ^^
Dans les vestiaires (transformé en kop de supporters par les vainqueurs pour l’occasion), l’ambiance tourne au morose et le moral creuse plus bas que les taupes du terrain (j’irais bien refaire un tour du côté d’chez Novion, la la la…). On se dit que là c’est pas trop mal engagé l’affaire et que même avec un match retour ça risque d’être chaud les marrons. On se projette déjà sur la rencontre de mercredi, en coupe contre Château (viendez nombreux même si c’était hier, j’ai été exceptionnel ^^). On prend sa douche et on repart fissa (sans oublier son sac, hein Damien ?) car c’est l’anniversaire de Rafa, guest star cette semaine, qui attend dans l’antre de nos lutins verts. Rafa qui semble t’il nous a offert une prestation à la fois croisement entre « Armageddon » et « La Planète des Singes ».
Stay tuned for more news this week, cya ;)
Les joueurs :
Dans les buts Snake n’a pas pu faire grand-chose d’autre que ramasser les ballons au fond de ses filets en première période, mais il a choisi d’être (enfin) « décisif » quand son équipe en avait déjà pris 4. Il a au moins eu le mérite de limiter la casse et d’éviter que le score prenne trop d’ampleur.
En défense le constat est mitigé. Si Mimi et Mamat s’en sortent plus ou moins avec les honneurs (surtout le latéral droit grâce à une bonne deuxième mi-temps), Gayget a souffert malgré toute sa bonne volonté face a des adversaires plus physiques que lui tandis que Mazeratti, étrangement fébrile aujourd’hui, s’est déchiré sur les deux premiers buts et a du sortir sur blessure.
Au milieu, le choix de placer Fafane en n°6 d’entrée de jeu reste énigmatique et celui-ci s’est un peu mieux exprimé quand il fut replacer sur le côté, auteur notamment de quelques coups francs bien agencés. Collin’s a rétabli l’équilibre quand il est rentré alors que son frère, Rémi, s’est peu à peu éteint au fil du match malgré de nombreuses tentatives de pénétration malheureusement sans pouvoir tirer (l’allusion est volontaire, je connais mon public…). Sur les côtés, Coco et Loïc (promu capitaine en raison de ses états de services de la semaine passée) se sont illustrés : le premier dans un registre offensif avec pas mal de débordements et de centres, le second de manière plus défensive (il a fini le match en charnière centrale) même s’il a catapulté deux ballons vers les lucarnes d’un gardien trop impérial pour lui.
Devant, les titulaires Chachos et Picoute ont été peu en vue, voir inexistants par moment, la faute aussi a une transmission des ballons vers l’avant déficiente, tant sur le plan qualitatif que quantitatif. Le numéro 9 sault-lès-rethélois a même vendangé sa seule occasion du match en seconde période. Leurs remplaçants Roma et Golleco ne se sont pas spécialement plus illustrés, même si le dernier cité a sauvé l’honneur (ou ce qu’il en restait) des verts d’une jolie frappe croisée.
En vrac :
La déception du coach : « on a été ridicule en première mi-temps. On s'est un peu repris en deuxième mais de toute façon ils avaient beaucoup plus envie que nous. »
Le classement des mecs qui marquent plus tant que ça :
1) Florent, Golleco (+1) : 4
2) K. Sohet, Chachos : 3
3) Loïc (+1), Rémi : 2
Le reste : Julio, Fafane, Rafa, Mazeratti, Roma, Ludo, Collin’s : 1
2) K. Sohet, Chachos : 3
3) Loïc (+1), Rémi : 2
Le reste : Julio, Fafane, Rafa, Mazeratti, Roma, Ludo, Collin’s : 1
Le classement du gars qui a encore failli mettre un csc :
1) Mimi : 1
