25 septembre 2009

Match de coupe ASSR 2 / Juniville 2

20/09/09 : Un ptit tour et puis s’en va pas
ASSR B 1-0 Juniville/La Neuville B

Welcome back al estadio comunal Juan Chatelino pour ce premier tour de la prestigieuse coupe à Bébert  (parait que sa fille elle est bonne). Nos héros sont aujourd’hui opposés à la réserve de l’entente Juniville-La Neuville. Un match qui sera marqué par le retour de Zorro ainsi que de l’homme lézard, tout juste sorti de prison pour avoir trop fricoté avec la dame blanche (Coco qu’elle s’appelle) ; à moins qu’il ait mis du temps à effectuer le rodage de sa nouvelle béhaimedoublevé (toute blanche elle aussi, y’a ptet un rapport avec l’assertion précédente) tombée du camion ; à moins encore qu’il se soit juste fait chier et ait décidé de venir passer le temps. Et non, je ne suis pas sous acide (malheureusement).
Bref, nos valeureux verts ont à cœur de confirmer leur bonne prestation de la semaine précédente et d’égayer leur saison en s’offrant un beau parcours en coupe. Et ça passe par une victoire ce dimanche.

Avant-match : Rémi arrive à la buvette. Intercepté par la sécurité du stade, il est sommé d’ouvrir son sac pour éviter de revivre le malheureux drame de la semaine précédente. Ayant entre temps découvert cette magnifique invention qu’est la machine à laver, l’inspection du sac ne révèle donc rien de suspect et l’intéressé est convié avec ses camarades dans le vestiaire des locaux.
Le sergent-instructeur ayant été affecté à un autre bataillon, l’échauffement  (pris en charge par Mimi) est légèrement plus soft : 2 aller-retour et pis c’est marre.

Coup d’envoi : c’est Juniville qui botte et qui démarre le match.

4e : débordement des visiteurs sur le côté gauche de la défense verte, l’ailier bleu tente une frappe un peu écrasée et pas forcément cadrée, mais sur laquelle Snake plonge histoire de se chauffer.

8e : suite à un centre côté droit, Rafa s’arrache au niveau des six mètres et récupère le ballon dans les pieds d’un défenseur. Il allume le gardien une première fois, puis une deuxième, sans succès. Dépité, il décide d’envoyer sa troisième tentative du mauvais côté du poteau droit.
Six mètres.

Pendant ce temps là à la fête de l’huma : Robert Hue se demande où a bien pu passer son réchaud à gaz.

15e : l’avant-centre junivillois est lancé dans la profondeur. Veillant au grain, Snake sort, se couche et s’empare aisément du ballon.

21e : nouvelle ouverture en profondeur pour les bleus, mais cette fois c’est l’ailier qui tente de rattraper le ballon. Aux aguets, le gardien local s’aventure hors de sa surface et dégage du pied, en touche.

33e : prise dans le dos, la défense  verte  voit le 9 d’en face lui fausser compagnie et se présenter en tête à tête (mais sans les chandelles)  face au goal. La pichenette de l’attaquant lui permet d’effacer le gardien qui sur le coup nous gratifie d’une formidable sortie 5 temps : «  j’y vais, j’y vais pas, j’y vais, j’y vais plus, putain merde on va prendre un pion ». Malheureusement pour lui, elle le déporte sur la gauche et permet le retour de Mazerati. Il parviendra finalement à centrer devant le but mais la balle sera facilement interceptée par le gardien, revenu entre temps.

35e : magnifique relance plein axe de Mimi qui trouve facilement l’attaquant d’en face situé à 3m de là. Celui-ci ne parvient pas à profiter de l’aubaine puisque sa frappe trop molle est superbement captée par Snake qui se détend (un peu) pour l’occasion.

Pendant ce temps là, Giscard pelote Margaret Thatcher.

40 e : suite à une touche sault-les-rethéloise côté gauche, Damien réalise une superbe passe de la semelle pour le n°10 des bleus. Celui-ci contrôle et frappe sans se poser de question. Le gardien local semble battu mais son fantastique coup d’œil lui permet de voir le ballon s’écraser sur sa barre et repartir en direction de Julio. Snake lui hurle alors « d’la tête, d’la tête, d’la tête »… donc le latéral gauche contrôle de la poitrine et dégage en corner.

41e : le corner tiré premier poteau est dégagé des deux poings par le gardien qui jaillit magnifiquement. La boule est récupérée au bord de la ligne de touche par Loïc qui transmet à Rafa au milieu du terrain. Celui-ci lui remet d’une aile de pigeon aérienne (vous me direz, pour une aile…) pour un une-deux d’anthologie à montrer dans toutes les écoles. Loïc accélère (pour une fois) et adresse un centre millimétré à hauteur du point de pénalty pour Rafa qui a suivi et qui s’arrache pour dévier le ballon du bout du pied droit et le déposer dans la lucarne opposée. Zorro est arrivéééééééééééééééé ! GOALLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLL !
La maigre foule assistant au match exulte, le comité des poms-poms girls aveugles et unijambistes présent en tribune déploie une banderole sur laquelle on peut lire l’inscription : « Snake ballon d’or 2010 ».
ASSR B 1-0 Juniville/La Neuville B

Mi-temps : Les joueurs se (re)tirent à l’ombre, Gayget et Rafa vont voir leur fan club respectif. Des supporters grenoblois en transit pour Lorient et voyant une équipe en bleu être menée balancent quelques bombes agricoles à l’entrée du stade. La routine quoi.
Pendant ce temps là, Brice Hortefeux tente de raconter une blague belge à un auvergnat…

Reprise du match : Si vous avez suivi, vous ne serez pas surpris d’apprendre que c’est l’ASSR qui s’y colle.

Grosse bataille au milieu de terrain dans cette seconde période. Le ballon est majoritairement vert mais trop d’imprécisions techniques viennent gâcher leurs actions. Les bleus eux se contentent d’amener le danger sur des coups de pieds arrêtés lointains tirés dans le paquet.

58e : Loïc montre à tout le monde qui c’est le patron. Excentré côté gauche à 20m, il ajuste la mire et passe un drop tout aussi joli que celui de la semaine dernière.
Les recruteurs du Stade Français sont à l’affût.

71e : coup franc à 40m en faveur des visiteurs. Le ballon est envoyé dans la boîte mais le gardien hésite à sortir, du coup c’est Rémi, revenu défendre, qui éloigne provisoirement le danger en dégageant de la tête en corner.

72e : corner pour Juniville donc. Tiré de la gauche, le ballon survole tout le monde avant de rebondir sur une tête bleue et de foncer tout droit. Le propriétaire de la tête n’étant pas face au but, c’est sisi, c’est mémètres, c’est six mètres.

80e : Nizard (tiens, il est là lui ?) déborde côté droit et adresse un centre un peu foireux dans la surface à destination de Rémi. Le ballon semble lui arriver dans les pieds mais il arrive à le manquer en s’affalant lamentablement sur la pelouse pas tondue. C’est certainement le brassard qui l’a déséquilibré.

88 e : Loïc percute côté gauche dribble un ou deux défenseurs et rentre dans la surface pour se présenter face au gardien. Il frappe à ras de terre (pour une fois) mais le ballon se contente de raser la ligne. Moustique qui a suivi se jette comme un désespéré mais ne peut redresser suffisamment la course de la sphère qui termine dans le petit filet.

Pendant ce temps là, Ségolène Royal code son nouveau site internet avec Windows 3.1.

Fin du match : Des supporters Niçois en transit pour Saint-Etienne déploient une banderole « Liberté Ultra stade pour interdit ». Dans les vestiaires, le cri de guerre (non)initié par le capitaine sault-les-rethélois ferait passer « Le monde du silence » pour un concert de heavy-metal. Allumez les lumières, débranchez les guitares, et rendez-vous à la semaine prochaine !

Les joueurs :

Snake : plus sollicité que la semaine d’avant, il fut une nouvelle fois impérial et a prouvé à tout le monde qu’il avait toujours son coup d’œil magique. Négociant parfaitement ses sorties au pied et à la main pendant une bonne grosse heure, il a un peu oublié de soulager sa défense sur la fin de match. Mais bon, faut bien qu’ils bossent un peu ces feignasses.

Julio : a amené le danger avec ses accélérations côté gauche et ses bons centres, mais a connu moins de réussite que la semaine dernière dans le dernier geste. Faut dire aussi qu’il l’a peu tenté. Encore une bonne prestation néanmoins.

Mimi : toujours solide, toujours sans coup d’éclat. Quelque peu nonchalant dans ses relances, il a tenté de faire briller son gardien sur l’une d’elle. Bref, un futur vétéran.

Mazerati : arrivé à la bourre et rentré après un quart d’heure, il a bien suppléé ses petits camarades sur toutes les actions un peu chaudes. Plutôt propre dans ses relances malgré quelques imprécisions, il a parfaitement contribué à faire tourner le ballon derrière. C’est qu’on pourrait presque croire qu’il est pas trop mauvais.

Gayget : pour son premier match officiel après une pige en première la semaine dernière, il a su imposer son physique de moineau anorexique irradié sur le côté droit. Très accrocheur, il se fixe aux attaquants tel le Snake sur un pack de bières et leur mène la vie dure (tel le Snake, encore). Parfois un peu brouillons dans les relances, il doit apprendre  à se servir de ses mains pour les touches (et les filles aussi, c’est important) mais est néanmoins très utile sur les corners pour soutenir les premiers poteaux (des fois qu’ils tombent, on sait jamais).

Ludo : a commencé stoppeur, est repassé milieu défensif quand Mazerati est entré en jeu, a terminé on ne sait où. Un peu discret, il commence à se faire vieux comme son compère Mimi. A tout de même fourni quelques accélérations dont il a le secret mais ne parvenant pas à semer une réelle panique dans la défense adverse.

Collin’s : fair-play, il s’est appliqué à donner deux bons ballons aux bleus que ceux-ci n’ont pu exploiter. Un peu trop de grigris mais un énorme abattage au milieu et une bonne distribution des baballes. Fidèle à lui-même, comme toujours (ou presque).

Nizard (l’homme lézard) : déporté à droite, il a regardé ses camarades jouer de l’autre côté du terrain la majeure partie du match. Devra donc songer à changer de déodorant (ou à en utiliser un, tout simplement). A touché peu de ballons, a réussi à ne pas tous les perdre. Quelques débordements, quelques centres, une performance discrète due à un nombre de ballons famélique.

Loïc : plus actif que son collègue du côté opposé, il fut très présent dans le jeu offensif des verts. C’est d’ailleurs lui qui adresse la passe décisive pour Rafa. Aurait pu décrocher la timbale en toute fin de match mais semble souffrir de « mangeagite de feuille » aigüe. Il s’est même payé le luxe de soigner ses statistiques en ce qui concerne les drops,  restant le leader incontesté (et difficilement contestable) de ce classement annexe.

Rémi : capitaine d’un jour, il a poursuivi la grande tradition sault-les-rethéloise en ce domaine en ne remportant pas le toss. Jouant plus bas qu’a l’accoutumé, en numéro 10, il a semblé quelque peu inhibé par le brassard, ratant notamment une belle balle aux six mètres à quelques minutes de la fin, mais il fut  un bon liant entre le milieu et les avants. Et puis, il a lavé son sac, c’est déjà ça.

Rafa (Zorro) : (ré)engagé pour tenir les cagounettes de la première, il se retrouve avant-centre en B. Logique, quand tu nous tiens. S’est mis dans le courant de l’actualité en vendangeant une énorme occasion en début de match mais fut très volontaire et présent dans les duels pour lesquels il a un peu trop décroché. A néanmoins endossé son costume de renard en plantant un but (chanceux) à la suite d’une action dont il fut à l’origine et à la conclusion. Ma foi, ce ne fut pas si mal.

Moustique : Moins percutant que la semaine dernière, il gagnerait à jouer un peu plus simple (comme nombre de ses partenaires). S’est signalé par une feinte de corps manquée, côté droit à 20 mètres de son but, qui a fait défiler devant les yeux de son gardien non pas toute sa vie mais l’intégrale complète (en 6 DVD) de ses quatre premières saisons en B. Bah, Y’aura des jours meilleurs.

Guest-star :
Roma :
passé dire bonjour à ses petits copains à une demi-heure du coup d’envoi, il s’est ensuite lâchement sauvé pour le parc des peintres, euh, des princes. Du coup, pas de citronnade. Peu présent en tribunes et auteur d’une prestation moyenne avec beaucoup de cafouillages au moment des relances de chants, c’est lui qui couvre Gomis sur l’égalisation lyonnaise. Il ne sera certainement pas rétabli pour le match au sommet face à Novion-Porcien. Mais quand il reviendra (si jamais il revient), la question reste de savoir s’il jouera à droite ou à gauche du banc…

L’analyse de Stabilo Dédé :

« Nan c’est pas trop mal, pis on était un peu diminué. Hé Snake, on fume ? Bon, le président quand est-ce qu’il paye son coup ? »

Le classement des vendangeurs :
1) K.Sohet : 2
2) Golleco : 1
2) Fafane : 1
2) Rémi : 1
2) Julio : 1
2) Rafa : 1

18 septembre 2009

ASSR 2 6-0 Liart 2

Début de la saison 2009/2010 dans le groupe C de la 2e division de district des Ardennes pour l’équipe B de l’ASSR qui vise la montée. Face à une équipe qui ne leur avait pas posé beaucoup de problèmes la saison passée (16-1 sur l’ensemble des deux matchs), nos verts abordent la saison avec confiance mais humilité ; néanmoins Coach Dédé avouera après le match avoir connu quelques problèmes de transit intestinal dans la matinée, plus connus sous le nom de « caca de la peur ».

Avant-match : dans les vestiaires de Sault-les-Rethel, Rémi décide d’inaugurer une variante de la guerre bactériologique en ouvrant son sac. Deux victimes sont à déplorer.Un peu plus tard à l’échauffement, le sergent instructeur Sohet ne ménage pas ses troupes.
Entrée des deux équipes : les 2 000 personnes garnissant les travées du stade Jean Châtelain sont debout et acclament leur équipe. Une jeune fille en fleur et topless déploie même une banderole avec l’inscription « Snake, je t’aime, t’es trop un king » avant de tomber dans les pommes.Le toss est lamentablement perdu par Fafane. Les saisons se suivent et se ressemblent à ce niveau là pour l’ASSR.

Minute de silence : on ne sait pas pour qui, on ne sait pas pourquoi, mais on lui rend hommage quand même. Au pire on peut la dédier à l’AS Saint-Etienne.

Coup d’envoi : un attaquant de Liart fait une passe à son compère de l’attaque qui remet en retrait. Vous vous attendiez à quoi ?

4e : débordement sur le côté gauche de la défense sud ardennaise, suivit d’un centre à ras de terre sur lequel Snake se couche parfaitement. Cris de jouissance d’une certaine partie (féminine) du public.

8e : après un dégagement exceptionnel au pied de son gardien, Kévin Sohet récupère le ballon au milieu de terrain et file droit vers le but adverse. Son choix de tirer sur la jambe droite du portier liartai s’avère être le mauvais.Corner.

12e : Kévin Sohet contrôle de la poitrine en pleine surface et frappe en pivot. A côté.

15e : après un très bon travail côté droit, un centre est adressé à Rémi, qui après un léger cafouillage, marque un but de renard, du pointu, qui aurait fait saliver Romu si celui-ci n’était pas occupé à tuer les pigeons avec la première.ASSR 1-0 Liart

18e : récupérant un ballon aux 35m, l’avant-centre de Liart tente de lober le gardien local avec une reprise après rebond peu appuyée. Frôlant l’AVC, coach Dédé voit avec soulagement son portier s’emparer du ballon à l’entrée de sa surface, comme si de rien n’était.

22e : excentré côté gauche, Rémi réceptionne le ballon et nous gratifie d’un superbe enchaînement contrôle poitrine-reprise de volée magnifiquement claquée au dessus de sa barre par le gardien des noirs.Les recruteurs du Real Madrid sont à l’affût.

25e : Suite à un corner tiré côté droit (encore), Julio récupère le ballon au deuxième poteau. Sa frappe croisée du gauche toute moche et écrasée surprend néanmoins l’intégralité de la défense de Liart qui, pour le coup, applique à la lettre la consigne de « lever le pied ».ASSR 2-0 Liart
Pendant ce temps là, à Veracruz : Albator engage le Capitaine Flam dans une partie de ping-pong. C’est Alf l’extra-terrestre qui fera l’arbitre.

35e mn : Coup-franc aux 25m. Fafane décide d’endosser le costume de Roberto Carlos.ASSR 3-0 LiartLes obsèques de l’araignée seront célébrées cette semaine dans la plus stricte intimité.

42e : Kévin Sohet est enfin récompensé de ses efforts et inscrit son premier but du match après avoir une nouvelle fois tenté de faire briller le gardien d’en face, mais celui-ci ne peut que repousser la gonfle dans ses filets.ASSR 4-0 Liart

Mi-temps : Fafane fait sa sieste, Snake fait le tour du stade pour signer des autographes. A Veracruz, le capitaine Flam mène deux sets à zéro (11-9, 15-13).

Reprise du match : Sault-les-Rethel au coup d’envoi.

49e : après un nouveau cafouillage dans la surface, Golleco voit le ballon lui revenir aux six mètres. Un contrôle, un dribble plein de sang-froid et il fait trembler les filets d’une patate bien assurée.ASSR 5-0 Liart

Pendant ce temps là, toujours à Veracruz : après avoir sifflé sa 28e téquila paf, Alf sanctionne Albator d’un point de pénalité dans le troisième set pour « non-port du kilt ». L’intéressé s’énerve et menace d’attaquer la planète Krypton à l’aide d’un pédalo à moteur.

58e : lancé à la limite du hors-jeu (et même un moment signalé comme tel par le juge de touche Liartai), Kévin Sohet file crucifier le gardien et glisse le ballon du plat du pied dans le petit filet pour le dernier but de l’après-midi.ASSR 6-0 Liart

67e : alors qu’il remonte le ballon au milieu du terrain, Kévin Sohet se fait sauvagement agressé par un brin d’herbe qui le tacle par derrière. L’arbitre ne bronche pas. Il sort sur blessure (Kévin, pas l’arbitre hein).

69e : frappe de 40m de la part de l’ailier des noirs sur laquelle Snake aurait certainement sorti une parade de classe internationale si seulement le ballon n’était passé à 15m des buts.

Dernières nouvelles de Veracruz : tandis qu’Alf se roule un trois feuilles, Albator, qui vient de perdre le troisième set (11-5) et ainsi le match, craque une durite et se met à poursuivre le capitaine Flam en brandissant un poster de Saint-Etienne saison 76. Casimir, qui regardait tout ça d’un œil distrait jusqu’à maintenant, se lève de sa péniche et s’en va rejoindre Alf en dansant la gigue.

75e : pour l’anniversaire de son père président et présent dans les tribunes, Loïc prend ses responsabilités : récupérant un ballon plein axe à 35m et pas attaqué, il ajuste les poteaux et tente un drop qu’il passe admirablement.Six mètres.

82e : bien démarqué dans la surface et à la réception d’un centre venu de la gauche, Kévin Charlier arme une reprise surpuissante repoussée miraculeusement par le gardien, la seconde tentative dans la foulée est contrée du dos par un défenseur qui perd trois côtes sur l’action.
S’en suivent quelques actions bien construites de la part des verts, mais achevant à chaque fois leur course dans les bras du gardien

Coup de sifflet final : C’est la folie dans les tribunes et autour du terrain. Les fumigènes pleuvent, des strikers envahissent la pelouse et les joueurs sont obligés de rentrer aux vestiaires sous escorte policière. Une jeune fan parvient tout de même à lancer son string au visage du gardien local tout en s’écriant « Snake, épouse moi ! », tandis que les ultras entonnent l’hymne officiel du club : « You’ll never drink alone ».

Les joueurs :
Snake : peu sollicité, il n’aura pas eu l’occasion d’exprimer tout son talent, que l’on devine pourtant très grand. Ayant négocié une majorité de ballons au pied, il a rendu une copie propre et appliquée dans l’ensemble, ne prenant aucun risque, hormis sur sa première relance du match, un peu fébrile et peu appuyée.
Julio : il a plutôt bien verrouillé son côté gauche, s’est montré très disponible et ses montées rageuses ont contribué à semer la panique dans la défense adverse. Récompensé par un but, son abnégation aurait même pu lui offrir le doublé. Ce n’est que partie remise (ou pas).
Mimi : pilier d’une charnière centrale peu inquiétée, il s’est appliqué dans ses relances même si il a eu une fâcheuse tendance à garder un peu trop le ballon. A noter qu’il a pour une fois fait confiance à son gardien. Un match sérieux mais sans coup d’éclat.
Mazerati : stoppeur de choc, il a annihilé les rares velléités offensives adverses avec son compère Mimi. Il a contribué aux nombreuses relances propres venant de derrière. Auteur de quelques montées sur corner et dans le jeu, il aurait pu apporter plus de danger si seulement il s’était plus appliqué dans le dernier geste. A donc besoin qu’on lui achète un pied, peu importe lequel puisqu’il n’en possède actuellement aucun de bon.
Mamat : a également bien bloqué son couloir, à l’instar de son camarade du côté gauche. Moins présent offensivement, il a néanmoins réalisé de nombreuses transmissions soignées vers les milieux de terrain, mais s’est montré un peu plus brouillon dans le jeu plus direct vers l’avant. Une prestation plus que correcte.
Collin’s : solide, sobre, efficace. A ratissé bon nombre de ballons, les a très bien redistribués en accélérant le jeu et a tenté sa chance sur le plan offensif, malheureusement sans réussite. Du Collin’s dans le texte.
Fafane : nouveau capitaine de l’équipe (ça aide d’être copain avec le coach), il a signé cette première de son empreinte avec un superbe coup franc qui ferait le tour de youtube en ce moment s’il avait été filmé. Il a également récupéré pas mal de ballons et a contribué à l’élan offensif du bloc sault-les-rethélois. Malgré son âge avancé, il a tenu tout le match. Du très bon boulot. On le rappellera.
Loïc : le benjamin de l’équipe. Un peu en deçà de ce que l’on peut attendre de lui, il a néanmoins bien occupé son couloir et relayé le ballon malgré quelques frappes quelques un peu décousues. Un futur joueur majeur pour peu qu’il trouve son rythme, ce qui ne saurait tarder (sinon on le bizute).
Golleco : dit aussi « le marcheur ». Joue en marchant, passe en marchant, dribble en marchant, frappe en marchant, accélère en marchant, il réussit même l’exploit de courir en marchant ! Mais c’est foutrement efficace : à l’origine de bon nombre de décalages, il fut le déclencheur et l’accélérateur principal des offensives des verts. Il a parachevé sa promenade digestive en signant un but plein de nonchalance et de sang-froid.
Rémi : volontaire mais un peu brouillon, il a beaucoup tenté mais un seul petit but est à mettre à son crédit. Il s’est néanmoins illustré sur une superbe reprise de volée en première période qui mit à contribution le gardien adverse de fort belle manière.
Kévin Sohet : venu aider la B, il l’a très bien fait malgré un échauffement d’avant-match digne d’un stage commando qui aurait pu mettre en péril la santé de l’équipe (moins quand même que le sac à Rémi). Sérieux, appliqué, volontaire, il a un peu vendangé mais a signé un joli doublé avant de devoir sortir sur blessure.
Kévin Charlier : un peu à la peine physiquement mais plein de bonne volonté, il s’est illustré grâce à des appels judicieux et des frappes aussi précises que puissantes. Ne doit qu’au courage du gardien et des défenseurs adverses de ne pas avoir débloqué son compteur but. Et si jamais ça ne vient pas, il finira bien par assommer un adversaire d’ici la fin de la saison.
Moustique : un peu dans le gaz en arrivant, il n’a quand même pas mis longtemps à trouver ses marques. Vif, rapide et percutant, il a amené quelques bons centres et de bonnes frappes. Une entrée très prometteuse pour la suite de la saison.
Guest star : Roma : indisponible suite à une blessure contractée en amical, le chantre de l’attaque la saison dernière a pu admirer la prestation de ses petits camarades du bord du terrain. Persuadé qu’il va revenir en forme et qu’il encore sa place, la rédaction n’a pas le courage de lui annoncer que son positionnement sur le banc et le sac de citrons lui sont déjà réservés. D’ailleurs, si tu lis ça, ne lésine pas sur le sucre pour la citronnade. D’avance, merci.
L’analyse de Coach Dédé :
« … tiens passe moi une bière. Snake, t’payes ta clope ? »
Le classement des tubeurs :1) K.Sohet : 22) Golleco : 12) Fafane : 12) Rémi : 12) Julio : 1
Un lot de sucettes est à gagner pour le vainqueur de ce classement à la fin de la saison. Merci donc à tous de vous donner à fond.