20/09/09 : Un ptit tour et puis s’en va pas
ASSR B 1-0 Juniville/La Neuville B
Welcome back al estadio comunal Juan Chatelino pour ce premier tour de la prestigieuse coupe à Bébert (parait que sa fille elle est bonne). Nos héros sont aujourd’hui opposés à la réserve de l’entente Juniville-La Neuville. Un match qui sera marqué par le retour de Zorro ainsi que de l’homme lézard, tout juste sorti de prison pour avoir trop fricoté avec la dame blanche (Coco qu’elle s’appelle) ; à moins qu’il ait mis du temps à effectuer le rodage de sa nouvelle béhaimedoublevé (toute blanche elle aussi, y’a ptet un rapport avec l’assertion précédente) tombée du camion ; à moins encore qu’il se soit juste fait chier et ait décidé de venir passer le temps. Et non, je ne suis pas sous acide (malheureusement).
Bref, nos valeureux verts ont à cœur de confirmer leur bonne prestation de la semaine précédente et d’égayer leur saison en s’offrant un beau parcours en coupe. Et ça passe par une victoire ce dimanche.
Avant-match : Rémi arrive à la buvette. Intercepté par la sécurité du stade, il est sommé d’ouvrir son sac pour éviter de revivre le malheureux drame de la semaine précédente. Ayant entre temps découvert cette magnifique invention qu’est la machine à laver, l’inspection du sac ne révèle donc rien de suspect et l’intéressé est convié avec ses camarades dans le vestiaire des locaux.
Le sergent-instructeur ayant été affecté à un autre bataillon, l’échauffement (pris en charge par Mimi) est légèrement plus soft : 2 aller-retour et pis c’est marre.
Coup d’envoi : c’est Juniville qui botte et qui démarre le match.
4e : débordement des visiteurs sur le côté gauche de la défense verte, l’ailier bleu tente une frappe un peu écrasée et pas forcément cadrée, mais sur laquelle Snake plonge histoire de se chauffer.
8e : suite à un centre côté droit, Rafa s’arrache au niveau des six mètres et récupère le ballon dans les pieds d’un défenseur. Il allume le gardien une première fois, puis une deuxième, sans succès. Dépité, il décide d’envoyer sa troisième tentative du mauvais côté du poteau droit.
Six mètres.
Pendant ce temps là à la fête de l’huma : Robert Hue se demande où a bien pu passer son réchaud à gaz.
15e : l’avant-centre junivillois est lancé dans la profondeur. Veillant au grain, Snake sort, se couche et s’empare aisément du ballon.
21e : nouvelle ouverture en profondeur pour les bleus, mais cette fois c’est l’ailier qui tente de rattraper le ballon. Aux aguets, le gardien local s’aventure hors de sa surface et dégage du pied, en touche.
33e : prise dans le dos, la défense verte voit le 9 d’en face lui fausser compagnie et se présenter en tête à tête (mais sans les chandelles) face au goal. La pichenette de l’attaquant lui permet d’effacer le gardien qui sur le coup nous gratifie d’une formidable sortie 5 temps : « j’y vais, j’y vais pas, j’y vais, j’y vais plus, putain merde on va prendre un pion ». Malheureusement pour lui, elle le déporte sur la gauche et permet le retour de Mazerati. Il parviendra finalement à centrer devant le but mais la balle sera facilement interceptée par le gardien, revenu entre temps.
35e : magnifique relance plein axe de Mimi qui trouve facilement l’attaquant d’en face situé à 3m de là. Celui-ci ne parvient pas à profiter de l’aubaine puisque sa frappe trop molle est superbement captée par Snake qui se détend (un peu) pour l’occasion.
Pendant ce temps là, Giscard pelote Margaret Thatcher.
40 e : suite à une touche sault-les-rethéloise côté gauche, Damien réalise une superbe passe de la semelle pour le n°10 des bleus. Celui-ci contrôle et frappe sans se poser de question. Le gardien local semble battu mais son fantastique coup d’œil lui permet de voir le ballon s’écraser sur sa barre et repartir en direction de Julio. Snake lui hurle alors « d’la tête, d’la tête, d’la tête »… donc le latéral gauche contrôle de la poitrine et dégage en corner.
41e : le corner tiré premier poteau est dégagé des deux poings par le gardien qui jaillit magnifiquement. La boule est récupérée au bord de la ligne de touche par Loïc qui transmet à Rafa au milieu du terrain. Celui-ci lui remet d’une aile de pigeon aérienne (vous me direz, pour une aile…) pour un une-deux d’anthologie à montrer dans toutes les écoles. Loïc accélère (pour une fois) et adresse un centre millimétré à hauteur du point de pénalty pour Rafa qui a suivi et qui s’arrache pour dévier le ballon du bout du pied droit et le déposer dans la lucarne opposée. Zorro est arrivéééééééééééééééé ! GOALLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLL !
La maigre foule assistant au match exulte, le comité des poms-poms girls aveugles et unijambistes présent en tribune déploie une banderole sur laquelle on peut lire l’inscription : « Snake ballon d’or 2010 ».
ASSR B 1-0 Juniville/La Neuville B
Mi-temps : Les joueurs se (re)tirent à l’ombre, Gayget et Rafa vont voir leur fan club respectif. Des supporters grenoblois en transit pour Lorient et voyant une équipe en bleu être menée balancent quelques bombes agricoles à l’entrée du stade. La routine quoi.
Pendant ce temps là, Brice Hortefeux tente de raconter une blague belge à un auvergnat…
Reprise du match : Si vous avez suivi, vous ne serez pas surpris d’apprendre que c’est l’ASSR qui s’y colle.
Grosse bataille au milieu de terrain dans cette seconde période. Le ballon est majoritairement vert mais trop d’imprécisions techniques viennent gâcher leurs actions. Les bleus eux se contentent d’amener le danger sur des coups de pieds arrêtés lointains tirés dans le paquet.
58e : Loïc montre à tout le monde qui c’est le patron. Excentré côté gauche à 20m, il ajuste la mire et passe un drop tout aussi joli que celui de la semaine dernière.
Les recruteurs du Stade Français sont à l’affût.
71e : coup franc à 40m en faveur des visiteurs. Le ballon est envoyé dans la boîte mais le gardien hésite à sortir, du coup c’est Rémi, revenu défendre, qui éloigne provisoirement le danger en dégageant de la tête en corner.
72e : corner pour Juniville donc. Tiré de la gauche, le ballon survole tout le monde avant de rebondir sur une tête bleue et de foncer tout droit. Le propriétaire de la tête n’étant pas face au but, c’est sisi, c’est mémètres, c’est six mètres.
80e : Nizard (tiens, il est là lui ?) déborde côté droit et adresse un centre un peu foireux dans la surface à destination de Rémi. Le ballon semble lui arriver dans les pieds mais il arrive à le manquer en s’affalant lamentablement sur la pelouse pas tondue. C’est certainement le brassard qui l’a déséquilibré.
88 e : Loïc percute côté gauche dribble un ou deux défenseurs et rentre dans la surface pour se présenter face au gardien. Il frappe à ras de terre (pour une fois) mais le ballon se contente de raser la ligne. Moustique qui a suivi se jette comme un désespéré mais ne peut redresser suffisamment la course de la sphère qui termine dans le petit filet.
Pendant ce temps là, Ségolène Royal code son nouveau site internet avec Windows 3.1.
Fin du match : Des supporters Niçois en transit pour Saint-Etienne déploient une banderole « Liberté Ultra stade pour interdit ». Dans les vestiaires, le cri de guerre (non)initié par le capitaine sault-les-rethélois ferait passer « Le monde du silence » pour un concert de heavy-metal. Allumez les lumières, débranchez les guitares, et rendez-vous à la semaine prochaine !
Les joueurs :
Snake : plus sollicité que la semaine d’avant, il fut une nouvelle fois impérial et a prouvé à tout le monde qu’il avait toujours son coup d’œil magique. Négociant parfaitement ses sorties au pied et à la main pendant une bonne grosse heure, il a un peu oublié de soulager sa défense sur la fin de match. Mais bon, faut bien qu’ils bossent un peu ces feignasses.
Julio : a amené le danger avec ses accélérations côté gauche et ses bons centres, mais a connu moins de réussite que la semaine dernière dans le dernier geste. Faut dire aussi qu’il l’a peu tenté. Encore une bonne prestation néanmoins.
Mimi : toujours solide, toujours sans coup d’éclat. Quelque peu nonchalant dans ses relances, il a tenté de faire briller son gardien sur l’une d’elle. Bref, un futur vétéran.
Mazerati : arrivé à la bourre et rentré après un quart d’heure, il a bien suppléé ses petits camarades sur toutes les actions un peu chaudes. Plutôt propre dans ses relances malgré quelques imprécisions, il a parfaitement contribué à faire tourner le ballon derrière. C’est qu’on pourrait presque croire qu’il est pas trop mauvais.
Gayget : pour son premier match officiel après une pige en première la semaine dernière, il a su imposer son physique de moineau anorexique irradié sur le côté droit. Très accrocheur, il se fixe aux attaquants tel le Snake sur un pack de bières et leur mène la vie dure (tel le Snake, encore). Parfois un peu brouillons dans les relances, il doit apprendre à se servir de ses mains pour les touches (et les filles aussi, c’est important) mais est néanmoins très utile sur les corners pour soutenir les premiers poteaux (des fois qu’ils tombent, on sait jamais).
Ludo : a commencé stoppeur, est repassé milieu défensif quand Mazerati est entré en jeu, a terminé on ne sait où. Un peu discret, il commence à se faire vieux comme son compère Mimi. A tout de même fourni quelques accélérations dont il a le secret mais ne parvenant pas à semer une réelle panique dans la défense adverse.
Collin’s : fair-play, il s’est appliqué à donner deux bons ballons aux bleus que ceux-ci n’ont pu exploiter. Un peu trop de grigris mais un énorme abattage au milieu et une bonne distribution des baballes. Fidèle à lui-même, comme toujours (ou presque).
Nizard (l’homme lézard) : déporté à droite, il a regardé ses camarades jouer de l’autre côté du terrain la majeure partie du match. Devra donc songer à changer de déodorant (ou à en utiliser un, tout simplement). A touché peu de ballons, a réussi à ne pas tous les perdre. Quelques débordements, quelques centres, une performance discrète due à un nombre de ballons famélique.
Loïc : plus actif que son collègue du côté opposé, il fut très présent dans le jeu offensif des verts. C’est d’ailleurs lui qui adresse la passe décisive pour Rafa. Aurait pu décrocher la timbale en toute fin de match mais semble souffrir de « mangeagite de feuille » aigüe. Il s’est même payé le luxe de soigner ses statistiques en ce qui concerne les drops, restant le leader incontesté (et difficilement contestable) de ce classement annexe.
Rémi : capitaine d’un jour, il a poursuivi la grande tradition sault-les-rethéloise en ce domaine en ne remportant pas le toss. Jouant plus bas qu’a l’accoutumé, en numéro 10, il a semblé quelque peu inhibé par le brassard, ratant notamment une belle balle aux six mètres à quelques minutes de la fin, mais il fut un bon liant entre le milieu et les avants. Et puis, il a lavé son sac, c’est déjà ça.
Rafa (Zorro) : (ré)engagé pour tenir les cagounettes de la première, il se retrouve avant-centre en B. Logique, quand tu nous tiens. S’est mis dans le courant de l’actualité en vendangeant une énorme occasion en début de match mais fut très volontaire et présent dans les duels pour lesquels il a un peu trop décroché. A néanmoins endossé son costume de renard en plantant un but (chanceux) à la suite d’une action dont il fut à l’origine et à la conclusion. Ma foi, ce ne fut pas si mal.
Moustique : Moins percutant que la semaine dernière, il gagnerait à jouer un peu plus simple (comme nombre de ses partenaires). S’est signalé par une feinte de corps manquée, côté droit à 20 mètres de son but, qui a fait défiler devant les yeux de son gardien non pas toute sa vie mais l’intégrale complète (en 6 DVD) de ses quatre premières saisons en B. Bah, Y’aura des jours meilleurs.
Guest-star :
Roma : passé dire bonjour à ses petits copains à une demi-heure du coup d’envoi, il s’est ensuite lâchement sauvé pour le parc des peintres, euh, des princes. Du coup, pas de citronnade. Peu présent en tribunes et auteur d’une prestation moyenne avec beaucoup de cafouillages au moment des relances de chants, c’est lui qui couvre Gomis sur l’égalisation lyonnaise. Il ne sera certainement pas rétabli pour le match au sommet face à Novion-Porcien. Mais quand il reviendra (si jamais il revient), la question reste de savoir s’il jouera à droite ou à gauche du banc…
L’analyse de Stabilo Dédé :
« Nan c’est pas trop mal, pis on était un peu diminué. Hé Snake, on fume ? Bon, le président quand est-ce qu’il paye son coup ? »
Le classement des vendangeurs :
1) K.Sohet : 2
2) Golleco : 1
2) Fafane : 1
2) Rémi : 1
2) Julio : 1
2) Rafa : 1