4 mai 2010

Compte rendu un peu en retard 2


25/04/2010 :
ASSR B 4-0 La Retourne
Après s’être fait retourner mi-novembre par les pensionnaires du stade municipal de Neuflize, nos verts les reçoivent pour la manche retour avec l’envie, comme l’a si bien écrit Dédé sur le tableau blanc du vestiaire, de « laver l’affront du match aller ». Y a pas à dire, ça fait quand même plus classe que « ils nous l’ont collé, on va leur coller ». C’est ptet pour ça que le coach est coach d’ailleurs. Allez savoir…
Bref, l’ASSR est motivée et compte bien ajouter une victoire de plus à sa série en cours de six consécutives. D’autres objectifs annexes sont fixés dans la causerie d’avant-match : faire tourner et ne pas prendre de but. Du classique en somme. La compo l’est un peu moins puisque Ludo doit suppléer Mimi pour cause de repas familial, que Couvin’s nous arrive de la première en raison d’un train à prendre et que Kévin Sohet se retrouve aux avant-postes, lui l’habitué de la terre du milieu. Kévin Charlier est au repos et Roma se voit prier d’officier au comptoir de la buvette où il pourra éventuellement améliorer ses stats au beer-pong…
Toute ressemblance au sein de ce compte-rendu avec des délires psychotropes connus est purement fortuite et ne relève pas de la responsabilité des auteurs. Enfin pas de tous. Oui on est beaucoup à la maison. Passez prendre l’apéro à l’occasion.
Les locaux remportent le toss et attaquent côté buvette, les oranges donnent le coup d’envoi sifflé par David, notre habituel juge de touche, quoique remplacé par Cacane ces derniers temps.
Les verts mettent le pied sur le ballon d’entrée de jeu et s’appliquent à faire tourner, essayant de passer un maximum sur les côtés, notamment le gauche. La paire Couvin’s-Julio combine bien et l’arrière-gauche de poche en vient presque à se retrouver plus souvent devant que son acolyte. Tout le monde prend plus ou moins sa chance. On savait le dernier rempart castellois performant, il le démontre une nouvelle fois en s’interposant devant les nombreuses tentatives du pack d’avant quand ce ne sont pas ces derniers qui dévissent complètement. Citons une frappe croisée de Chachos ou encore une tête de Rémi déviée sur la barre par le gardien.
Pendant ce temps là, Roma entame la réalisation d’une représentation miniature de Mateja Kezman à l’aide de capsules et de tessons de bouteilles...
Le temps s’écoule tranquillement, les verts ne parviennent pas à trouver la faille et sont forcément à la merci d’un malentendu même si les incursions de La Retourne aux abords de leur surface sont rares et inoffensives.
Il y a bien cette longue ouverture aérienne dans la surface que Snake capte de ses bras tendus sur lesquels le jeune n°11 des oranges décide de venir fracasser son nez alors que le gardien ne l’avait pas franchement vu débouler. Aïe ça pique ! Mais plus de peur que de mal pour le sympathique attaquant visiteur qui pourra reprendre normalement le cours du match.
On s’impatiente quelque peu, voire on se lasse, mais alors que les membres du kop entonnent un pot-pourri des plus grands succès de Patrick Juvet, la lumière finit par arriver…
27e : Snake sort hors de sa surface afin d’aller chercher une ouverture aérienne un peu longuette de l’adversaire. Le portier sault-lès-rethélois ne souhaite pas faire dans la finesse et tente un dégagement de la cuisse qui se transforme en contrôle à faire pâlir Zizou d’envie. Se sentant la flemme de dribbler l’intégralité de l’équipe d’en face pour aller scorer, il balourde devant et attend de voir ce qu’il se passe. Julio se positionne en réception et s’arrache pour garder la gonfle, entouré qu’il est de deux oranges. Il peut ouvrir sur Couvin’s qui déborde l’arrière-garde par la gauche et rentre dans la surface. Celui-ci va intelligemment provoquer le gardien avant de servir Chachos au centre, à la limite du hors-jeu. Le n°9 reprend comme il peut le ballon mais ne rate pas l’occasion de prendre seul la tête du classement des buteurs. 1-0.
Soulagement pour l’ASSR qui vient enfin d’ouvrir la marque. A la buvette Roma effectue un enchainement roulette-petit pont sur une canette de blanche avant de se faire tacler par le balai qui prend un carton jaune sur l’action.
Les locaux ne se relâchent pas, en tout cas pas tout de suite, et jouent pour en inscrire un deuxième. Mais le réalisme est en dérangement et impossible de joindre l’efficacité. A la réception d’un centre viendu du ponant, Chachos fait un petit numéro et va jusqu’au bout de lui-même pour transmettre d’une déviation le ballon sur la gauche à son pitaine qu’il avertit dans un râle (« Ouais Kév c’est pour toi ! Vas-y ! Va marquer ! Rahhhhhh »)  avant de tomber en syncope sur la pelouse, la bave au bord des lèvres. L’intéressé  arrive alors du côté opposé au départ du ballon (de la droite donc) et tapote sur l’épaule d’Aurél : « euh ouais nan mais moi j’suis là en fait ». Bon ok ça s’est ptet pas exactement passé comme ça, mais j’exagère à peine. De toute façon y a des témoins. La suite de l’action ? Bah c’est Julio qui a hérité du ballon il me semble. Et ensuite les corbeaux : six mètres.
Bref ça ne rentre pas et nos héros vont lever le pied dans les cinq dernières minutes, tandis que David lui y laisse sa cuisse mais finit courageusement la mi-temps. Les oranges reprennent la possession de balle mais ne sont pas plus dangereux pour autant, et sur un contre à la 43e Chachos effectue un déboulé dans la surface et sert idéalement Couvin’s, décidément bien offensif, au point de pénalty pour lui rendre la faveur. Le lutin reprend sans contrôle, en force et à ras de terre, et surtout tout droit. Du coup, au prix d’un arrêt réflexe du pied sur sa ligne, le portier visiteur maintient son équipe à flot.
David, sur une jambe, peut ensuite siffler la pause.
Ecart minimum entre les deux formations, mais aux points l’ASSR est nettement devant. Seulement il n’y a que le tableau d’affichage qui compte. Le coach encourage ses joueurs, leur dit qu’il faut continuer et que ça va finir par rentrer. Il demande à sa défense de ne pas encaisser de but avant de faire part de son scepticisme vis-à-vis des sorties de son gardien. Scepticisme vite balayé par l’assurance sans faille du numéro 1 se tenant droit et fier, une étrange aura de lumière blanche l’entourant alors qu’une main céleste semble être posée sur son épaule. Des éclairs zèbrent le ciel un court instant et le tonnerre rugit alors que « The chosen one » tend son index réprobateur vers Dédé et lui lance « Keepus cagounam est. Bibinum vat fer foutrum merdicus couillonum ». Devant une intervention aussi spectaculaire que divine, Dédé se dit qu’il va ptet arrêter de taxer des clopes à son goal, car il commence à voir des choses vraiment bizarres. A moins que ça soit le whisky…
Pendant ce temps là Roma est content : il vient de terminer sa sculpture. Malheureusement Jean-Louis qui traine au comptoir repose son verre de rosé un peu trop violemment et la secousse provoquée fait s’effondrer l’œuvre d’art. Roma boude et menace d’envahir le terrain. Pour se faire pardonner, Jean-Lou lui offre sur son album panini du championnat moldavo-slovaque saison 72-73.
Denis a remplacé David au sifflet, on remet les coquillages dans la friteuse, on épluche les filtres à café et c’est reparti pour 45 minutes de priapisme.
L’engagement est effectué par les verts, qui attaquent cette seconde mi-temps comme ils avaient fini la première, c'est-à-dire un peu timidement. Mais durant ces dix premières minutes les visiteurs sont bien contenus et ne parviennent pas à affoler l’arrière-garde sault-lès-rethéloise, qui ne doit faire face qu’à de maigres tentatives lointaines et peu assurées.
Les locaux sont plus incisifs devant et ça va finir par payer : plusieurs fois signalé hors-jeu, Aurél est cette fois lancé en position licite par Mazeratti et s’en va défier le gardien en tête à tête. Ce dernier passe en mode « piquet » à l’entrée de la surface et n’esquisse pas un mouvement sur le plat du pied pourtant pas bien redoutable de l’avant-centre aux origines transalpines (l’enculé de rital si vous préférez). 62e : 2-0. Le break est fait et la marge de manœuvre un peu plus importante pour nos chouchous qui continuent leur marche en avant.
Profitant de ce but qui soulage et détend tout le monde, Roma, tente une approche avec le congélateur : « salut ! … Fait chaud hein, trouvez pas ? ». Le mutisme faisant écho à sa question laisse notre barman quelque peu glacé. Il décide donc de se rabattre sur un twix. Qu’il mange hein ! Je vous vois déjà venir bande de pervers. De toute façon j’ai de quoi calmer tout le monde avec une photo d’ici deux paragraphes…
Sur le terrain Niklos « Nuts » Couvin’s est toujours aussi virevoltant devant et tente cette fois de s’illustrer sur corner. C’est la 67e et le latéral gauche vert un geste réalise qui sied bien à ses couleurs puisqu’il passe en mode « tortue » : seul à la réception d’un corner tiré de la droite, il choisit de rentrer sa tête dans épaules et de laisser le ballon rebondir sur son crâne. Le résultat n’est pas au niveau des espérances suscitées puisque que la balle passe largement au dessus et termine en six mètres. Ou alors il a tenté de se transformer en bilboquet humain et a voulu s’enfiler le ballon sur sa tête… Quoique là il aurait plus ressemblé à un suppositoire géant (toutes proportions gardées, on parle de Nico là quand même)… Nan bah en fait je crois que je préfère ne pas savoir.
Les locaux poursuivent leur marche en avant sur le même rythme et les occasions se succèdent. Florent trouve sa touche hebdomadaire suite à l’une de ses fameuses reprises de volée, Gayget se fend d’une frappe plutôt miteuse, il me semble même que Rémi tapote la barre une nouvelle fois. Mais ça ne fait toujours que deux buts d’écart et ça fait un peu tâche dans le déroulement du match. Mais un homme, un seul, va se dresser devant cette ignoble injustice et porter l’étendard de la révolte des « pieds carrés » ! Un homme exemplaire, au courage admirable, un être d’exception ! Un homme généreux, sincère et dévoué, qui est toujours le premier à apporter le calice  désaltérateur à ses coéquipiers les plus assoiffés (comme par exemple, mais je dis ça purement par hasard, les gardiens de but. D’ailleurs s’il a pas compris qu’il devait me payer un coup la prochaine fois, c’est simple je retire ce passage :p). Bref, trêve de suspens ! Ce brave bonhomme, qui peut déjà s’estimer délesté d’1€50 (une kro, je suis pas vache), c’est Chachos. Idéalement propulsé par Julio, L’attaquant au teint hâlé, après avoir gentiment roucoulé avec son défenseur, choisit d’emmener le portier en lune de miel : une première feinte pour coucher le goal d’un côté, une seconde pour le coucher de l’autre parce qu’il s’était vite relevé (la garce le bougre), et enfin il le tire. Décidant à bon escient de placer la gonfle hors de portée de son amoureux du jour déjà allongé par terre (pas comme à Château quoi), l’ami des tacos (bah quoi ? ça rime avec Chachos. De quoi le rapport ? Vais vous en coller un moi de rapport z’allez voir !) s’offre un triplé, le premier de la saison en B, à l’orée du dernier quart d’heure, puisque l’on joue la 74e. 3-0.
Pendant ce temps là, échaudé par son échec avec le congélo, Roma adresse maintenant des œillades plus que suggestives à la bouteille de gaz…
Une dizaine de minutes s’écoulent et on joue maintenant la 85e. Kévin Sohet hérite du ballon sur le flanc droit de l’attaque. A l’arrêt, il lève la tête et voit Bart dans la surface, en embuscade derrière son défenseur. Il lui délivre alors un amour de passe, un genre de piqué de l’extérieur du pied droit (oui bah j’étais loin de l’action. J’y peux rien si on veut pas me donner le n°9. Pis de toute façon à ce moment là du match je me serais trouvé très certainement sur le banc). La balle redescend juste dans le dos de l’orange et pile dans les pieds de Bart qui réalise un contrôle de fort belle facture. Un crochet pour définitivement mettre hors d’état de nuire son vis-à-vis et Bart (Berth selon Dédé… bon on va pas contrarier le coach…) sort la grosse Bertha pour allumer le gardien, avec la finesse d’un détraqué sexuel dans le lit d’une pucelle. 4 à 0. Pour les sceptiques qui doutaient encore, le match est pliado. 85e.
Toujours à la recherche du grand amour et toujours en même temps à la buvette, Roma se sent l’âme d’un Casanova et entreprend cette fois la bouteille de gaz en corps à corps, tout en lui déclarant sa flamme. Ayant demandé quelques conseils à son gardien préféré, il n’est pas dit que la phrase d’accroche usitée, à savoir « I’m gonna rampage your ass really hard biatch ! » ait produit l’effet escompté. Surtout que la bouteille de gaz ne parle pas anglais. « Je vais te refaire le cul façon tranchée de Verdun ! », l’autre botte secrète proposée par l’idole des femmes de 0 à 6 ans et de 45 à 60 ans, rencontrera un échec tout aussi cuisant. Epic Fail pour Billabong, qui avec un surnom pareil devrait tenter sa chance dans le cinéma dit « pour adultes ». « Wanking Billabong and his magical wand », je suis sûr que ça ferait un super film !
Sur le pré la fin de match sera marquée par la double occase castelloise : un premier mouvement des oranges aux abords de la surface y amène le ballon. Tentative de débordement du numéro 11 pas forcément bien enrayée par Mazeratti. L’attaquant peut centrer en retrait. La défense verte cafouille et le précieux atterrit dans les pieds du n°13 visiteur à dix mètres du but. Il frappe, mais Imperious Snake veille et se détend sur sa gauche pour repousser le danger. 89e.
Deux minutes plus tard, 91e donc, La Retourne obtient son premier et unique corner de la partie. Il est tiré de la gauche vers la droite quand on est face au but. Trajectoire sortante, au premier poteau. Le portier local y va, tout comme un joueur visiteur dont la tête rebondit dans les côtes du premier cité (faites un dessin si vous y arrivez pas). La gonfle revient dans des pieds oranges, qui prennent leur chance. Snake qui avait pourtant bouché l’angle se voit battu, mais Gayget, qui vient dans la seconde d’abandonner son rôle de tuteur à poteau pour celui de sniffeur de ligne, est idéalement placé pour s’interposer. Beau joueur, il renvoie la balle dans les pieds de Jérémy, le 14 orange, qui frappe en taclant à un mètre de la ligne. Pas de pot, faut que ça passe à côté. Il était écrit que l’ASSR n’encaisserait aucun but cet après-midi.
Denis siffle la fin du match peu de temps après cette action. De toute façon il ne s’est rien passé d’autre.
Histoire de ne pas finir la journée seul, Roma se rabat sur la photo de Miroslav Brankelic, - milieu de terrain serbo-croate du Petrolgaz de Tiraspol, né d’un père togolais et d’une mère suédoise  (photo qu’il a trouvée dans l’album panini bien sûr ! Suivez un peu quoi !).
Bilan : 7e victoire consécutive des verts en championnat (en comptant le match de Barby), la 6e en 2010 (l’année du pastis) au terme d’une rencontre globalement bien maitrisée où nos héros n’auront « flotté » qu’un petit quart d’heure (fin de première, début de seconde). Notre équipe poursuit tranquillement son bibendum (ardue à saisir celle-là. Une conso offerte pour les membres du sexe masculin qui la trouvent, une promesse de dédicace de mon futur bouquin « parle à ma queue, mon cœur est malade ! » pour ceux du sexe féminin) et lorgne la passe de huit (non ce n’est pas une collègue de Zahia, juste un chiffre) contre l’Amicale des Elagueurs Planchistes d’Ecly B, dimanche prochain 15h stade Jean Chatelin. Faites gaffe je prendrai les noms de ceux qui seront pas là !
Les saucissonneurs de couscous: Snake – Couvin’s Mazeratti Ludo Mamat – Julio Collin’s Babasse Rémi – Chachos Kévin S. (pitaine)
Les semouleurs de chouchroute: Gayget – Florent - Bart
La potée de légumes :
Cœur d’artichaut : dans ses buts, Snake n’aura pas été trop sollicité : un arrêt, deux sorties et demi, un peu de jeu au pied, une dose de baraka. Il est quand même à l’origine de l’ouverture du score grâce à sa relance magique. Les cages sont inviolées donc le boulot est fait. Attend le 11 mai avec impatience.
Les courgettes : Couvin’s s’est régalé sur le côté gauche. Bon, le contraire eut été malheureux. Présent dans tous les secteurs du jeu, il n’a manqué que la réussite (ou le talent) lors du dernier geste pour parachever ses (très) nombreuses montées aux avant-postes. Passeur décisif sur le premier but. Tu reviens quand tu veux bonhomme. De l’autre côté Mamat a livré sensiblement le même match que son pendant gaucher, même s’il s’est moins approché de la surface adverse. Il reste l’assurance tous risques à droite.
Ludo a magnifiquement suppléé Mimi au poste de 4. C’est moins fantasque et désordonné mais tout aussi efficace. Bref c’est plus pro. Mazeratti lui n’aura commis qu’une petite erreur sans conséquence, histoire de faire un peu bosser son gardien. Calme, sérieux, appliqué, propre. Avec en plus une assist. Presque l’homme idéal… presque...
Les aubergines : Julio (nom de code « Roulio » pour Popof) s’est lui aussi fait zizir sur le côté gauche. En fait, il joue pareil que s’il était derrière mais ça lui fait plus court pour aller centrer ^^. Il s’arrache pour avoir l’insigne honneur d’être le premier à réceptionner le dégagement de son gardien et lancer l’action de l’ouverture du score avant de récidiver en deuxième période et d’être carrément à la dernière passe. Comme quoi ce que disait le coach dans les vestiaires juste avant le match aller n’était ptet pas si faux (mais j’aime aussi quand t’es derrière mon Julio. Enfin quand moi je suis derrière. Enfin… oh pis merde laissez tomber…). Babasse, pour une fois positionné à droite, fut un peu moins percutant qu’à l’accoutumée. Il n y en avait peut-être pas non plus la nécessité. Une prestation correcte néanmoins.
Collin’s : depuis qu’il s’est calmé sur les roulettes je n’ai plus grand-chose à lui reprocher, voire rien du tout.
Son frère
Rémi fut lui le principal animateur de la première mi-temps. A beaucoup tenté, a peu cadré, mais aurait mérité de marquer. Du cœur, de l’engagement… faudrait que sa copine vienne le voir plus souvent ^^.
Les patates chaudes : Chachos avait la frite aujourd’hui. Un très joli hat-trick qui aurait largement pu se transformer en quadru ou quintuplé. Des courses, des appels, des buts, que demander de plus ? On va ptet finir par l’adopter. Le pitaine Kévin Sohet, dans une position un peu différente de d’habitude a toutefois bien combiné avec tout le monde et a distribué quelques caviars ; mais que dire de ce bijou ciselé au carat prêt pour l’ami Bart sur le quatrième but ?
Les poivrons : c’est plus que satisfaisant : Dédé a retenu la leçon de Château et Gayget n’a joué qu’une mi-temps mais ce fut une très bonne mi-temps. A très bien défendu, sans se livrer. Du travail impeccable, surtout qu’il sauve une balle sur sa ligne. Il aura droit à un peu de la prime « but inviolé » de son gardien. Et un peu de beaucoup c’est déjà pas si mal.
Feu follet de l’aile droite,
Florent n’a lui pas su trouver la faille malgré quelques tentatives. Mais il a créé du danger et montré de l’envie. Faudra aussi prévoir, avec les reprises de volée, de changer un peu de crochet. Enfin je dis ça, je dis rien :p
Bart quant à lui a enfin débloqué le compteur ! Une rentrée un peu tardive mais très productive et une abnégation récompensée. Sa saison est lancée, maintenant va falloir enfiler ^^.
Le mot (de trop) du chef cuistot : « Victoire. Pas de but (encaissé, ndr). C’est tout.»
Le classement « j’ai apporté l’apéro » :
1) Chachos (+3) : 9
2) Rémi, Florent : 6
4) Golleco, Roma, Kévin S., Loïc : 4
Le reste : Julio, Fafane, Mazeratti, Ludo, Collin’s, Bart (+1) : 1
Le classement « j’ai oublié les glaçons » :
1) Mimi : 1
Le prix du fair-play : décerné au capitaine de La Retourne, qui a incité durant toute la rencontre ses partenaires à ne pas contester les décisions de l’arbitre et qui a bien sûr montré l’exemple. Des comportements comme celui-ci sont assez rares pour être signalés. Bravo, et merci pour cette attitude.
Du côté de la première : si le bilan n’est plus équilibré en terme de matchs (6v-5n-5d), il le devient en matière de buts (25 pour – 25 contre), et ce grâce à un nouveau succès aujourd’hui : 2 buts à 1 sur la pelouse de Givonne, avec l’aimable participation de Juju qui a joué au cuistot (et régalé) en servant deux patatas fritas sur un plateau (tout ça même si le premier but a été attribué à un givonnais contre son camp par le district, et que de toute façon le ballon n’était pas rentré :p).
Désormais en embuscade à la 5e position, nos joyeux collègues peuvent ambitionner une place sur le podium et ainsi une qualification pour le tour préliminaire de la ligue des champions.
Dans tous les cas, la prochaine journée leur permettra d’atteindre la barre des 40 points, voire de la franchir. Rendez-vous donc sur la pelouse de Blagny-Carignan pour un match qui risque plus de ressembler à un meeting de tondeuses à gazon qu’à du foot, d’après les dires de mes indics.

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