10 mai 2010

Compte rendu un peu en retard 4


02/05/2010
ASSR B 8-1 A.E.P Ecly B
Compte rendu un peu spécial aujourd’hui (celui contre Blanzy le sera aussi) puisque je reviens à une formule plus classique adoptée en début de saison. En effet, manquant de temps, de motivation et d’inspiration je n’ai pas souhaité m’épancher dans des diatribes de trente-six kilomètres que seuls les plus entraînés arrivent à finir.
La simple description des buts de ce match agrémentée de quelques actions plus ou moins notables me semble suffisante, tant la partie aura été à sens unique et que j’ai surtout pas envie de me faire chier. Cette semaine c’est comme ça, fallait me trouver une masseuse, pis c’est tout !
Il est 14h15 quand votre serviteur se présente aux portes du stade Jean Chatelin. Très légèrement en retard d’une demi-heure (retard à peine remarqué soit dit en passant), le gardien du temple peut apercevoir 7 eclysiens qui attendent du renfort à la buvette. Les verts sont eux déjà au vestiaire et ne savent pas si ça va se jouer, les échos en provenance du camp d’en face laissant entrevoir l’éventualité d’un forfait.
Pas de surprise dans la compo d’équipe, si ce n’est le banc version « deluxe » avec la présence au coup d’envoi de Chachos, Kévin Sohet et Florent.
Sortie de vestiaire et début d’échauffement. Les abeilles d’Ecly ont retrouvé deux joueurs et partent chercher la licence d’un troisième. Gayz passe en coup de vent montrer son nouveau caleçon. Le match aura finalement bien lieu, mais à 11 contre 10. Et à 15h15. Ce sera Denis l’arbitre.
Les locaux remportent le toss et décident d’attaquer côté école maternelle en première mi-temps pour faire plaisir à Roma, qui préfère se faire huer par le « kop buvette » plutôt en seconde période qu’en première.
Coup d’envoi donné par les jaunes.
12e : déboulé de Bart qui transperce la défense et s’infiltre dans le côté droit de la surface. Il lève la tête et sert Roma, absolument tout seul au deuxième poteau, qui ne se fait pas prier pour ouvrir le score du plat du pied. 1-0.
22e : corner pour l’ASSR. Il est tiré de la gauche et atterrit sur Roma (encore lui) qui au prix d’une pirouette (après la « tête poisson volant » voici la reprise de volée « rock acrobatique », quelle inventivité ce garçon !) parvient à frapper le ballon. Contrée par un défenseur, la balle roule sur la ligne de but avant d’y être poussée par un autre jaune qui se trompe quelque peu de sens pour dégager. CSC. 2-0.
28e : lancé dans la profondeur, Roma, décidément intenable, se présente seul face au gardien venu à sa rencontre. A la fois surpris et reconnaissant d’un tel accueil, monsieur le vice-président plagie Mevlut Erding qu’il a vu au Stade de France la veille et transmet sans concession la gonfle au portier adverse d’une frappe miteuse du gauche.
37e : malheureux sur une ou deux tentatives précédentes, Kévin C. est de nouveau en bonne position à l’entrée de la surface plein axe. Il se stoppe, prend le temps d’armer sa frappe tout en esquivant son défenseur, et adresse un tir à ras-de-terre écrasé qui est loin du niveau de ses meilleures productions. Cela surprend quand même le gardien qui s’incline une troisième fois, et permet surtout à Bouba d’enfin débloquer son compteur buts cette saison. 3-0.
44e : Roma, tout émoustillé par la photo de Miroslav Brankelic qu’il a placée dans son short (voir cr précédent), sent des fourmis dans ses jambes et se paie lui aussi le luxe d’une chevauchée fantastique (enfin imaginez plutôt un hippopotame parkinsonien qui charge) sur le côté gauche. Altruiste et se souvenant que c’est Bart qui lui offre l’ouverture du score, le 9 vert souhaite rendre la pareille à son coéquipier et lui donne la baballe dans presque les mêmes conditions. Ledit coéquipier confond vitesse et précipitation, trébuche à moitié, s’empierge dans le ballon, et ça fait six mètres.
Mi-temps : on s’informe du résultat de la première, on s’allonge, on profite du soleil et on se désaltère. Dédé veut du jeu, des buts, et qu’on respecte l’adversaire. Il en profite également pour chaleureusement féliciter Kévin C. Les trois hommes du banc se préparent à faire leur apparition sur le terrain.
Aucune stripteaseuse en rut n’envahit la pelouse. C’est bien dommage. C’est tout on se finira à la main.
Coup d’envoi ASSR pour la reprise du match.
47e : corner sur la gauche, tiré par Kévin S. Avant de s’élancer il appelle Kévin C., qu’il a repéré comme étant esseulé au sein de la ruche eclysienne. Trois secondes plus tard, la tête piquée du mastodonte de l’attaque sault-lès-rethéloise fait mouche. Doublé.  Il ne fait pas les choses à moitié. 4-0.
52e : Bonne frappe de Chachos bien repoussée par le gardien.
58e : Mazeratti joue à « vis ma vie » avec son attaquant et décide de tenter une roulette à l’envers pour le passer alors qu’il se situe à 20 mètres de ses cages. Ca se termine en touche pour les jaunes. Elle est jouée longue et atterrit à l’entrée de la surface, entre trois sault-lès-rethélois et un éclysien. Forcément, c’est le visiteur qui reprend le ballon de volée. Masqué par ses trois défenseurs Snake réagit un temps trop tard (et ne pousse pas assez sur les jambes) et ne peut qu’effleurer la gonfle accessoirement placée pas loin du potal. Réduction du score du numéro 8 d’en face. 4-1.
63e : Chachos refait une tentative mais le dernier rempart adverse est bien présent.
65e : après un petit festival dans la surface, Kévin Sohet frappe une fois à droite. Contré. Une deuxième fois plus vers le centre. Re contré. Enfin à gauche pour l’ultime tentative. Bingo, ras du poteau ! 5-1.
69e : Chachos n’abdique pas ! Le n°1 des jaunes repousse le ballon en faisant le poirier…
70e : le numéro 10 visiteur sort du terrain, épuisé. Ecly va finir à 9.
72e : Florent se dit qu’il a ptet encore un coup à jouer au classement des buteurs alors qu’il assiste impuissant à un énième loupé de son compère Aurél dans ce match. Il prend alors la balle, déborde tout seul comme un grand par la gauche, rentre dans la surface et s’en va glisser le cuir d’un plat du pied gauche entre le goal et son poteau droit. 6-1.
75e : Chachos fulmine, dans un rictus de rage, les yeux injectés de sang, il envoie une nouvelle mine en direction de la cage adverse. Les yeux bandés et une main dans le dos, le gardien parvient encore une fois à détourner en corner…
77e : Kévin Sohet hérite de la balle dans la surface. Sa frappe placée ne laisse aucune chance au portier. C’est là aussi le doublé. 7-1.
81e : Chachos persiste et signe. Alors qu’il arme sa frappe en faisant résonner un rire démoniaque, alors que le ciel s’est paré d’éclairs noirs, que les nuages sont rouges et crachent de la cendre, que la terre tremble et s’est fissurée déversant des litres de lave en fusion, tout le monde fuit pour échapper l’allégorie du macabre sous sa forme la plus sinistre1. Maya l’abeille est la seule à se dresser face à Lucifer, ultime rempart face à la fureur du Styx et les hordes funestes de succubes qui jalonnent son cours démoniaque2.
Bon de l’autre côté y a aussi Snake qui prend des notes parce qu’il se dit que ça fera un super truc à raconter sur le blog, 100% véridique même qu’en plus y a plein de témoins nan mais hé ho ! Pis il sent que y a moyen de se taper une bonne barre encore…
Effectivement, au son du fracas des grelots de l’apocalypse percutant les immenses mamelles laitières de notre mère nouricière, il Niño de la Tortuga de l’Apocalypso enfante le tonnerre de la main de Persée et envoie un bon gros tartare maison sauce cacahuète juste under the barre !
3
Ca part fort, ça part vite, ça part bien mais Maya l’abeille se prend pour Higuita et enchaîne un double core side front flick flack - qui ne sert foutrement à absolument rien mais je tenais à le mentionner, pour la beauté du geste – avant de simplement tendre le bras et de stopper cette lame céleste pourfendeuses des filets rétenteurs de vie et de liberté… d’une main !
Fin de cet épisode lyrique, sous vos applaudissements ! ;)
4
85e : Florent nous réédite la même qu’à la 72e, sauf que cette fois ci il prend sa chance de l’extérieur de la surface. Sa frappe enroulée du droit est un bijou qui termine sa course dans la lucarne. Et un autre doublé pour la route. Trois pour le prix d’un ! 8-1.
Fin du match.
Bilan : 8 c’est le chiffre du jour ! Pour le nombre de buts mais également de victoires. Pas grand-chose d’autre à noter si ce n’est que les verts ne se désunissent pas et font le boulot plutôt proprement. Affrontant un à un les obstacles se dressant devant eux (bon faut quand même reconnaître qu’aujourd’hui c’était pas mythologique non plus en face).
Prochain rendez-vous sur la pelouse de Blanzy. Je crois que tout est dit.
Boucle d’or et les trois ours  :
Snake n’a pas été franchement étincelant aujourd’hui et c’est une prestation qui risque de décevoir ses fans à quelques jours seulement de l’annonce de la fameuse liste des 23 de Raymond. 96e au dernier pointage, il ne désespère pas de créer la surprise. Son match ? Un but encaissé sur la seule frappe cadrée de l’adversaire et un bon ratio de relances foireuses au pied (2/4). Un match plein quoi, dans la tradition.
Derrière ce fut plutôt propre, comme attendu face à un adversaire de ce calibre même si un excès de confiance notoire peut venir assombrir le tableau. N’est-ce pas monsieur Mazeratti ?
Le milieu a fait le job et notamment Bart, qui grâce à sa percée initiale nous a débloqué le match… avant de faire l’écolière au moment de vérité. Rémi ne marque plus en ce moment mais trouve quand même un moyen d’avoir un impact sur le match (surtout au début, après faut reconnaitre que ça s’étiole un peu… entrainement garçon…). Babasse est toujours aussi frileux face au but et Damien a accompli son petit parcours de randonnée comme à l’accoutumée.
Devant c’est encourageant pour Roma qui marque et est à l’origine de deux autres buts qui auraient dû être trois mais un moustique est passé par là. Par contre c’est la consécration pour Kévin Charlier qui score enfin cette saison ! Si sa première réalisation montre mal l’étendue de son potentiel, il faut reconnaitre que son coup de casque fouetté en seconde période était du plus bel effet et a donné un coup de boost nécessaire aux coups de butoir de ses équipiers sur la croupe de la défense de miel.
Les remplaçants ont apporté eux 4 buts (deux chacun, dont un somptueux pour Flo), soit la moitié du total. C’est clean c’est net c’est sans bavure et on en redemande.
Chachos ? De quoi Chachos ? Il a pas joué Chachos z’avez rêvé…

Les apiculteurs : Snake – Julio Mazeratti (capt’ain) Mimi Mamat – Babasse Damien Rémi Bart – Roma Kévin C.
Les goûteurs de miel : Kévin S. – Florent - Chachos
La parole est à maître Colargol : « Malgré la faible opposition en face on a continué à jouer. Certes on a eu une ptite période de creux. Mais on a vu des buts. Ca fait plaisir. »
Le classement « Winnie l’ourson » :
1) Chachos : 9
2) Florent (+2) : 8
3) Rémi, Kévin S. (+2) : 6
5) Roma (+1) : 5
6) Golleco, Loïc : 4
8) Kévin C. (+2) : 2
Le reste : Julio, Fafane, Mazeratti, Ludo, Collin’s, Bart, csc : 1
Le classement « Petit ours brun » :
1) Mimi : 1
Du côté de la première :
Une nouvelle victoire, la quatrième consécutive. Elle permet à nos compagnons d’entrainement (et de beuverie, et d’apéro, et de … non cela ne vous regarde pas) de monter seuls sur la troisième marche. Un large succès obtenu 5-0 sur la pelouse de Blagny-Carignan, dans une ambiance très cordiale contrairement à ce qui avait été annoncé. Un doublé de Juju sur deux missiles (l’un sol-sol, l’autre sol-air) accompagné de réalisations de Babass, Ponpons (de la tête svp) et Cyril (après un grand pont dans la surface) permettent à l’équipe fanion d’envisager sereinement la réception de Bogny F.C 2, et de regarder un peu plus devant que derrière…
Si tu t’avances, mais que je recule…
1 Oui. C’est de la bonne.
2
Sans dec, je peux viser le Pullitzer là non ?
3 Puisque je vous dis que c’est de la bonne !
4 Vraiment très très bonne ;)

2 commentaires:

Corentin Martins a dit…

Mireille Mathieu me fait rêver, j'espère que le transfert va bientôt être finalisé !

Snake a dit…

L'agent du joueur nous a fait parvenir un communiqué officiel dans lequel son client exprime, je cite, son "envie de continuer sur cette fantastique lancée et de montrer encore plus lors du prochain tournoi de sixte que va organiser le club. Je me suis spécialement spécialisé afin de perforer le bloc équipe adverse... ou bien des culs ! Dans mon ancien club on me surnommait même le marteau-piqueur humain...".
Gageons, cher Corentin, que ces doux mots d'amour que vous lui susurrer dans le creux de l'oreille tel un pétale de rose batifolant dans le jardin des plaisirs sauront trouver un écho favorable, chaleureux et amical qui permettront à notre joueur préféré de vous rendre la grâce d'un "penche toi bien, que j't'enfile mon gourdin !".